mardi, mai 31, 2005

L'Iran et le Sénégal signent un accord de coopération sur le tourisme

TEHERAN, 30 mai (XINHUANET) -- L'Iran et l'Allemagne ont signé lundi à Téhéran un accord de coopération sur le tourisme, a rapporté l'agence de presse Irna.

L'accord a été signé par le vice-président iranien Hossein Marashi et par le ministre sénégalais du Tourisme Masseck Ndiaye, en visite en Iran.

L'accord prévoit l'octroi d'un crédit de cinq ans pour promouvoir le tourisme et les moyens de faciliter la coopération des agences de voyages entre les deux pays.

Selon l'agence Irna, l'accord contribuerait au renforcement de la compréhension entre les deux pays et au développement de leurs relations amicales.

dimanche, mai 29, 2005

L'OMC décide d'ouvrir des négociations d'adhésion avec l'Iran

Après vingt et une tentatives infructueuses, l'Iran a obtenu jeudi 26 mai 2005 l'ouverture de négociations d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), les Etats-Unis ayant levé leur opposition au lendemain d'une concession de Téhéran en matière nucléaire.
Les 148 pays membres, réunis en Conseil général au siège de l'OMC à Genève, ont approuvé à l'unanimité l'adhésion de Téhéran, a annoncé l'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies, Mohamed Reza Alborzi.

La candidature iranienne, qui date de septembre 1996, avait été jusqu'ici repoussée à vingt et une reprises par le Conseil général depuis mai 2001, du fait de l'opposition des Etats-Unis qui ont classé l'Iran dans "l'axe du mal" avec la Corée du Nord.

"La République islamique d'Iran salue cette décision, nous avons toujours pensé que notre droit d'être admis à l'OMC était ignoré sans raison", a déclaré à Téhéran le porte-parole des Affaires étrangères Hamid Reza Assefi.

L'ouverture de négociations, qui devraient durer plusieurs années, survient au lendemain d'une réunion ministérielle à Genève sur le dossier nucléaire entre Européens (France, Grande-Bretagne, Allemagne) et Iraniens.

Alors que l'Iran menaçait de relancer son programme d'enrichissement nucléaire, Téhéran a accepté lors de cette réunion de continuer à suspendre ses activités nucléaires au moins jusqu'à fin juillet.

Les Etats-Unis soupçonnent fortement l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique sous couvert de programme nucléaire civil.

Ils avaient cependant indiqué en mars dernier qu'ils pourraient accepter l'entrée de l'Iran à l'OMC, en signe de bonne volonté vis-à-vis des négociations euro-iraniennes sur le nucléaire. Les Européens ont en effet offert à Téhéran de discuter de son accession à l'OMC en échange de négociations visant à l'abandon du programme nucléaire militaire iranien.

Les Etats-Unis "ont bloqué notre adhésion pour des raisons politiques", a observé M. Alborzi. "Ils la débloquent pour des raisons politiques".

L'obstruction américaine était fortement critiquée par de nombreux pays membres, alors que des négociations d'adhésion avec l'Irak et l'Afghanistan, devenus deux proches alliés de Washington, ont démarré en décembre dernier.

L'ouverture de négociations d'adhésion se traduit par la mise en place d'un groupe de travail auquel le pays candidat doit remettre un memorandum sur sa politique commerciale.

Des négociations multilatérales peuvent ensuite s'ouvrir avec, en parallèle, des négociations bilatérales entre le pays candidat et tous les Etats membres qui demandent à le faire. Dans le cas de la Chine, qui a adhéré fin 2001, la procédure a duré au total une quinzaine d'années.

Selon l'ambassadeur iranien, les négociations pourraient ne prendre que trois ou quatre ans, Téhéran ayant mis à profit ces dernières années pour préparer son système commercial à l'adhésion.

"Nous avons fait notre travail ces dernières années, nous n'avons pas attendu que cette décision soit prise", a-t-il souligné.

L'Iran n'est pas obligé de passer par un statut d'observateur, imposé habituellement aux pays candidats, a-t-on indiqué de source proche de l'organisation. Les candidats qui reçoivent ce statut doivent en principe entamer des négociations d'adhésion dans un délai maximum de cinq ans.

WTO Clears Iran to Start Talks to Join Organization

Geneva – Members of the World Trade Organization agreed Thursday to allow Iran to open negotiations to join the body that governs international commerce, trade officials said.

The U.S., which repeatedly had blocked Iran's long-held desire to join the WTO, raised no objections, the officials said. The WTO takes such decisions by consensus.

The agreement came a day after Iran signaled a willingness to continue its suspension of sensitive nuclear activities until late July, averting an immediate showdown with European leaders.

Iran first applied to join the WTO in 1996, but the U.S. blocked its application 22 times.

"This is an historical decision," said Ujal Singh Bhatia, India's ambassador to the WTO. "The principle of universality has been strengthened. We look forward to working with Iran for its accession."

WTO membership is one of the rewards European Union negotiations have been offering Iran if it agrees to curb its nuclear program to ensure that it produces only electricity and not weapons. The U.S. said in March it would drop its veto on a start to Iran's accession negotiations.

U.S. officials in Geneva declined to comment on the decision made by the WTO's governing General Council.

For five years, Iran's application was never even discussed because of U.S. objections. Since 2001, the application has been on the agenda of each of the WTO's quarterly General Council meetings, but on every occasion until now it was blocked by the U.S.

The council immediately created a working party for Iran's accession, officials said. A separate group was also created for Sao Tome and Principe, a country off the western coast of Africa.

As a result of the decision Thursday, Iran now has observer status and can sit in all meetings of the WTO.

Some 30 countries -- including Iraq, Russia and Saudi Arabia -- now are involved in accession negotiations, a process that can take years. One country -- Syria -- still has a request pending for accession talks.

Iran's decision to continue its suspension of nuclear activities was greeted with relief by European officials who have been working hard to maintain U.S. backing while trying to woo the Iranians into abandoning their nuclear ambitions.

But Wednesday's deal still may be only a temporary fix. At a meeting in Geneva with the foreign ministers of Britain, France and Germany, Iranian negotiators provisionally agreed to hold off until late July, when the Europeans are to provide a detailed list of incentives they will offer in exchange for Tehran abandoning efforts to produce nuclear fuel that can be used for power plants or, potentially, a nuclear weapon.

Iran's chief negotiator, Hassan Rowhani, said he needed "to consult in Tehran" before making a final decision on continuing the negotiations and the suspension. Even the temporary deal could unravel if hard-liners in Tehran decide to overrule the negotiating team.

The Iranians have said repeatedly in recent weeks that they were ready to resume production of the uranium gas, while the Europeans have warned they would face a swift referral to United Nations Security Council if they broke the suspension.

European negotiators were eager to get past Iran's June presidential election, hoping that a new president might have more power to compromise.

The European proposals have focused on how to guarantee Iran a secure supply of nuclear-reactor fuel and on deepening its trading relationship with the European Union. The Europeans also have said they would look into helping Iran acquire a more proliferation-resistant light-water research reactor to replace a heavy-water reactor under construction in the town of Arak. On the political side, the Europeans have talked about "security assurances" and deepening diplomatic contacts.

What the Europeans have demanded are "objective guarantees" that Iran isn't pursuing nuclear weapons. The only way to ensure that, they say, is a complete cessation of all activities related to nuclear fuel. Iran insists it will never abandon its right to produce nuclear fuel for what it says is a peaceful energy program.

U.S. officials want even more: the complete dismantling of Iran's fuel complex, including a massive uranium-enrichment facility in Natanz with room for 50,000 centrifuges that could produce enough low-enriched fuel annually to feed Iran's Bushehr power plant or enough highly enriched uranium for 25 to 30 bombs a year.

Iran: le Conseil des gardiens approuve la loi forçant Téhéran à développer la technologie nucléaire

Le Conseil des gardiens de la Révolution en Iran a donné samedi son feu vert à une loi obligeant le pays à développer sa technologie nucléaire, dont l'enrichissement d'uranium, rapporte la radio officielle. Le Parlement iranien avait adopté la loi le 15 mai, mais chaque loi doit être soumise au Conseil des gardiens, instance ultra-conservatrice, avant d'entrer en vigueur. L'adoption de la loi n'oblige pas le gouvernement de Téhéran a reprendre immédiatement l'enrichissement d'uranium, mais requiert qu'il poursuive son programme nucléaire, alors même que l'Iran, accusé par les Etats-Unis de vouloir développer des armes nucléaires, fait l'objet de pressions internationales pour le limiter. La loi demande au gouvernement de développer un cycle de fabrication d'énergie nucléaire, ce qui nécessiterait la reprise de l'enrichissement d'uranium, une perspective critiquée par les Etats-Unis et l'Europe car cette activité peut aussi servir à développer des armes nucléaires. Sous la pression internationale, l'Iran a suspendu en novembre l'enrichissement d'uranium. Téhéran maintient que son programme nucléaire est pacifique et uniquement destiné à un usage civil pour la production d'électricité. La nouvelle loi apparaît destinée à renforcer la position du gouvernement iranien dans les négociations avec la troïka européenne (Allemagne, France et Grande-Bretagne), lui permettant de mettre en avant des pressions intérieures. De nouvelles négociations doivent avoir lieu à l'été.

jeudi, mai 26, 2005

La Suisse et l'Iran signent leur premier accord commercial

AFP, Genève, 24 mai - La Suisse et l'Iran ont signé mardi leur premier accord commercial bilatéral, a annoncé le ministère suisse des Finances, alors que Téhéran doit tenter à nouveau cette semaine de lancer des négociations d'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

L'accord a été signé à Berne par le ministre suisse de l'Economie, Joseph Deiss, et par le ministre iranien du Commerce, Mohamed Shariatmadari, a annoncé le ministère dans un communiqué.
L'accord vise à faciliter les relations commerciales entre les deux pays en leur fournissant une base juridique qui doit encourager les investissements, a a expliqué le porte-parole de M. Deiss, Christophe Hans. L'accord doit aussi permettre une meilleure protection de la propriété intellectuelle.

Les ministres ont discuté des tentatives répétées de l'Iran d'adhérer à l'OMC, qui se heurtent systématiquement à l'opposition des Etats-Unis. Une nouvelle demande doit être entendue jeudi par le Conseil général de l'OMC, qui réunit les 148 pays membres de l'organisation.
"La Suisse soutient cette demande, mais on attend de l'Iran qu'il réponde à ses obligations internationales en matière de non-prolifération nucléaire, de droits de l'Homme et de droit international", a déclaré M. Hans à l'AFP.

L'Iran est le quatrième client de Berne au Moyen-Orient. Les exportations suisses vers ce pays se sont élevées à 584 millions de francs suisses (377 millions d'euros) en 2004, après une augmentation de 8% sur un an. Les importations suisses, qui ont doublé en l'espace de 10 ans, atteignaient 184 millions de FS l'an dernier.

La Suisse exporte en Iran principalement des machines et des produits pharmaceutiques et chimiques, tandis qu'elle en importe essentiellement des combustibles et des textiles.

mardi, mai 24, 2005

Total may increase stake in Iran's Pars LNG project to 50 pct

PARIS (AFX) - Total SA may increase its stake in Irans Pars liquefied natural gas (LNG) project after Petroliam Nasional Bhd (Petronas) withdrew from the project, French daily La Tribune said.

'Petronas has sold its 20 pct stake and we intend, if no other partner emerges, to sell this stake to France's Total,' the head of the National Iranian Gas Export Company said in an Iranian press interview yesterday, according to the report.

If the deal goes ahead, Total would see its 30 pct stake in the Pars LNG production company -- set up last year to build a 2 bln usd liquefaction facility in Iran -- increased to 50 pct, La Tribune said.

This would put it on an equal footing with the National Iranian Oil company, which also owns 50 pct in the venture.

In response, a Total spokesperson said 'discussions are underway and are going well', the paper said.

The Paris LNG project includes development of block 11 in the South Pars field, by a consortium owned 60 pct by Total and 40 pct by Petronas.

jeudi, mai 19, 2005

French firm will help digitalize Iran power meters

LONDON, May 19 (IranMania) - Iran Electricity Meter Company has reached an agreement with a French firm on transfer of technology used in the production of digital power meters.

Analogs and power meters will be replaced by digital ones.

Massoud Hojjat, vice chairman of Power Generation, Transmission and Distribution Company, Tavanir, said at the ceremony to sign the agreement that the mechanical tools will gradually be replaced with digital ones, stressing that Iran needs to do the same in the power industry.

He said there are 18 mln subscribers to the power supply network in Iran, adding that the use of digital electricity meters could help save energy.

“We are trying to protect the rights of the people and the government by replacing analogue power meters with digital ones,“ he said, stressing that digital power meters could precisely calculate the power consumption.

France’s Actanis will help Iran digitalize power meters across the country.

"Poor marketing hurts Iran's int’l commerce"

LONDON, May 9 (IranMania) - Poor marketing has made potential customers turn away from most of Iran’s world-famous commodities such as saffron, pistachio and caviar, said Head of the Monetary and Banking Research Center Ahmad Mojtahed.

He said the general reluctance of public and private organizations to invest in their marketing sections continues to deprive Iranian producers of the chance sell their products overseas.

“Despite being a resource-rich country, underdeveloped infrastructures continue to hinder efforts toward economic growth in this country,“ he said, noting that Iran still suffers from poor education facilities as well as water, electricity, gas, telephone, telecommunications and road networks.

According to Mojtahed, economically progressive countries employ qualified and skilled managers able to fully exploit their potentials.

“Sometimes all the necessary factors are available but not used properly.“

Mojtahed said while in most countries managers are a driving force behind economic development, in Iran, especially since the revolution, the issue has been neglected.

The official stressed given that gaining access to the latest technology is very costly for cash-strapped countries like Iran, it is necessary that the country engages in close interaction with leading research centers worldwide.

mercredi, mai 18, 2005

Tunisie-Iran : développer le partenariat dans les domaines du tourisme et du transport

M. Abderrahim Zouari, ministre du Transport, a effectué, du 13 au 15 mai 2005, une visite de travail en Iran à la tête d'une importante délégation avec la participation du président-directeur général de la Compagnie aérienne nationale Tunisair.

M. Zouari s'est entretenu au cours de cette visite avec M. Mohamed Ridha Aref, vice-président de la République Islamique d'Iran. Le responsable iranien a exprimé, à cette occasion, la haute considération que le gouvernement iranien porte au Président Zine El Abidine Ben Ali, se félicitant du rôle important que joue la Tunisie sur les plans arabe, islamique et africain.

M. Aref a souligné l'intérêt que son pays accorde au développement du partenariat avec la Tunisie et à l'élargissement des domaines de la coopération, de manière à promouvoir les échanges économiques et à les hisser au niveau des relations politiques existant entre les deux pays.

Le vice-président iranien a chargé M. Zouari de présenter les sentiments de considération du Président Mohamed Khatami à son frère le Président Zine El Abidine Ben Ali.

Le ministre du Transport a, de son côté, fait part de la détermination du Président Ben Ali à développer les relations tuniso-iraniennes afin de les hisser à un palier supérieur, l'ultime but étant de servir les intérêts des deux pays et des deux peuples frères.

Il a également souligné la volonté de la Tunisie de développer le partenariat tuniso-iranien dans le domaine du transport, de manière à contribuer au renforcement de la coopération économique entre les deux pays.

M. Zouari a tenu au cours de sa visite deux séances de travail avec son homologue iranien en présence des délégations tunisienne et iranienne. Les deux parties ont examiné la coopération dans le domaine du transport aérien et maritime ainsi que le transport terrestre et ferroviaire, évoquant les opportunités de partenariat bilatéral et multilatéral ainsi que d'investissement dans ces secteurs. Ils ont exprimé leur satisfaction quant aux perspectives d'élargissement de la coopération tuniso-iranienne pour qu'elle s'étende aux domaines du tourisme, du commerce, de l'industrie et de l'investissement.

Les deux parties ont exprimé par la même occasion la volonté de l'Iran et de la Tunisie d'aller de l'avant en ce qui concerne la mise en oeuvre des accords conclus et d'étudier la possibilité d'ouverture d'une ligne aérienne directe entre Tunis et Téhéran.

Ils ont souligné la nécessité de renforcer le rôle des commissions spécialisées dans le transport terrestre et maritime, d'échanger les expertises dans le domaine du transport aérien et de promouvoir le partenariat entre les deux sociétés de transport ferroviaire.

Un compte rendu des négociations a été conclu entre les deux parties en présence des délégations des deux pays.

L'Irak prêt à renforcer ses liens avec l'Iran (ministre des AE)

BAGDAD, 17 mai (XINHUANET) -- L'Irak est prêt à renforcer ses liens avec l'Iran, pays voisin contre lequel il a mené une guerre sanglante sous le régime de Saddam Hussein entre 1980 et 1988, a déclaré mardi le ministre irakien des Affaires étrangères.

"Nous travaillons avec l'Iran pour ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales", a déclaré Hoshyar Zebari lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue iranien en visite Kamal Kharazi.

"Nous devons construire un nouvel Irak, qui vive en paix avec ses voisins et avec les pays de la région et du monde", a déclaré le chef de la diplomatie irakienne.

Pour sa part, M. Kharazi s'est engagé à soutenir le gouvernement de transition irakien dirigé par le chiite Ibrahim al- Jaafari, dont l'investiture a eu lieu le 28 avril, trois mois après les élections historiques du 30 janvier.

M. Kharazi a exprimé son espoir de voir naître une coopération étroite avec l'Irak, ajoutant qu'un comité conjoint serait formé pour contrôler la sécurité dans la région.

Démentant toute ingérence de son pays dans les affaires intérieures de l'Irak, M. Kharazi a indiqué que Téhéran ne savait rien des infiltrations soupçonnées d'Iran en Irak par la frontière poreuse entre les deux pays.

M. Kharazi est le plus haut responsable iranien à visiter l'Irak depuis le renversement en 2003 de l'ancien régime de Saddam Hussein par les forces sous commandement américain.

La relation entre les deux anciens pays ennemis est restée tendue jusqu'à l'arrivée au pouvoir de la majorité chiite lors des élections du 30 janvier.

Le nouveau président irakien de transition Jalal Talabani et son Premier ministre Ibrahim al-Jaafari auraient tous deux des liens forts avec l'Iran, république islamique dominée par les chiites.

lundi, mai 16, 2005

Information du Parlement sur les contrats de plus de 20 MUSD signés par les entités publiques avec des personnes morales ou physiques étrangères

Information du Parlement sur les contrats de plus de 20 MUSD signés par les entités publiques avec des personnes morales ou physiques étrangères

Les textes d’application de la loi relative à l’information du Parlement pour les
contrats signés entre les entités publiques iraniennes avec des personnes
morales ou physiques étrangères ont été publiés dans le Journal Officiel n°
17508 du 11 avril 2005. Cette loi, votée le 21 octobre 2002, stipule que pour
tous les contrats dont le montant est supérieur à 20 millions d’USD, les
commissions compétentes du Parlement doivent être informées
systématiquement du détail des contrats et de leurs modalités de financement.

Modification du régime des droits et taxes à l’importation

Depuis le 21 mars 2005, un tarif douanier unique est appliqué à l’importation
des marchandises en Iran. Le tarif appelé « droit d’entrée » combine le droit de
douane proprement dit (4% pour l’ensemble des marchandises) et une taxe,
appelée jusqu’au 20 mars dernier « taxe commerciale », qui varie selon les
produits et est fixée par le gouvernement.
Le site des Douanes iranien n’étant pas encore actualisé, les sociétés françaises
désireuses de connaître le droit d’entrée applicable à leurs produits à
l’importation sur le territoire iranien sont invitées à contacter la ME de
Téhéran.

Adoption par le Parlement du principe d’un régime de TVA

Le Parlement iranien a approuvé en sa large majorité (211 pour, 32 contre et 16 abstentions) le 10 avril dernier un texte de loi instaurant le principe de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Iran. Si le calendrier de mise en œuvre de la TVA n’est pas connu à ce jour, le texte de loi détaille le champ des exemptions (notamment : les produits agricoles non transformés, les animaux vivants, les engrais & pesticides, la farine, le pain, la viande, le sucre, le riz, le soja, les fromages, les huiles végétales, le lait en poudre pour nourrissons, les services médicaux, financiers, de transport publics, de recherche et de formation ou encore les ouvrages, les livres et le papier), la base (valeur d’importation CIF augmentée des droits de douanes et taxes commerciales figurant sur le document d’importation) ainsi que le taux (unique de 7%). Les députés doivent désormais débattre des textes d’application de cette loi.

Il convient de rappeler que la Direction Générale des Impôts iranienne bénéficie depuis 2003 d’une coopération technique française de l’ADETEF pour l’instauration d’un régime de TVA en Iran.

dimanche, mai 15, 2005

Visite du Premier Ministre malaisien en Iran

TEHERAN, 14 mai (XINHUANET) -- Le Premier ministre malaisien, Abdullah Ahmad Badawi, a achevé samedi une visite officielle de trois jours en Iran, a rapporté l'agence officielle IRNA.

Le chef du gouvernement malaisien s'est entretenu, lors de son séjour en Iran, avec le guide suprême Ali Khamenei, le président Mohammad Khatami et le président du Conseil de discernement des intérêts, Ali Akbar Hachémi Rafsandjani.

Les deux parties se sont entendues pour renforcer les relations bilatérales dans l'ensemble des domaines et promouvoir l'investissement dans les secteurs de la technologie, de l'éducation et des recherches.

C'est la seconde visite de M. Badawi en Iran depuis son entrée en fonctions en octobre 2003.

L'Iran et l'UE envisagent des négociations commerciales malgré l'impasse sur le dossier nucléaire

TEHERAN, 14 mai (XINHUANET) -- L'Iran et l'Union européenne (UE) tiendront la semaine prochaine des négociations sur la coopération économique à Bruxelles, malgré l'actuelle impasse sur le dossier nucléaire, a rapporté l'agence de presse iranienne IRNA.

Durant le rendez-vous prévu pour mardi et mercredi prochains, les deux parties devraient aborder les questions liées à l'Accord de coopération et de commerce bilatérales (TCA), a révélé un responsable européen.

Les négociations sur le TCA entre les deux parties ont débuté à Bruxelles en décembre 2002, avec pour but d'aboutir à un accord- cadre sur la coopération bilatérale.

Ces négociations, interrompues en juin 2003 en raison de la crise nucléaire en Iran, ont repris en décembre 2003 après l'annonce de Téhéran de suspendre ses activités de l'enrichissement de l'uranium.

L'UE a promis d'accorder à Téhéran des aides économiques et technologiques en échange d'un rejet définitif par ce dernier de ses programmes nucléaires.

jeudi, mai 12, 2005

Les voitures de Sen-Iran vont rouler au Sénégal dans deux ans au plus tard

Besançon - Les premières voitures de la société Sen-Iran, fruits de l'accord de coopération entre Dakar et Téhéran, vont rouler au Sénégal avec la licence “ Peugeot ” d'ici à 20 ou 24 mois, a déclaré le chef de l'Etat.

La société chargée du montage des voitures sera basée à Thiès (70 km de Dakar), a ajouté le chef de l'Etat qui rencontrait, mardi, à la mairie de Besançon, les associations sénégalaises basées dans cette ville.

En réponse à une requête formulée par un de ses compatriotes, il a dit qu'il n'est pas question de revenir sur l'interdiction relative à l'importation au Sénégal de voitures de plus de cinq ans d'âge. “ Non, je ne peux pas faire ça. Nous sommes en train de faire des efforts pour rendre les voitures neuves moins chères au Sénégal. Je fais de belles routes comme en Europe et je souhaite que de telles voitures roulent dessus ”, a souligné le chef de l'Etat avant d'ajouter: “ je monte des voitures au Sénégal pour remplacer le parc de cars rapides qui vont rouler très prochainement ”.

Le chef de l'Etat, accompagné de son épouse et de plusieurs ministres, est arrivé mardi à Besançon pour une visite de 72 heures durant laquelle il a été fait notamment Docteur Honoris Causa de l'université de Franche-Comté. Peu après son arrivée dans la ville de l'est de la France, le président Abdoulaye Wade et son épouse avaient reçu chacun la médaille officielle de Besançon des mains du maire de la ville, Jean-Louis Fosseret.

mardi, mai 10, 2005

BMW sees Iran as central to Mideast expansion

Luxury carmaker has quadrupled its sales in the Middle East since 1994

By Will Rasmussen
Daily Star staff



ABU DHABI: Luxury car maker BMW expects sales in the Middle East to reach more than 13,000 in 2005, driven mostly by a boom in sales in Iran. BMW's growth in the Middle East has quadrupled from 2,800 car sales in 1994, when regional offices were first opened, to 10,590 sales in 2004.

"We have a couple of emerging markets that will open in the next 10 years in Iraq, Afghanistan and Iran," said chairman of the board of BMW Helmut Panke, who visited Abu Dhabi for the launch of the new 7 series, M5 and M6 models. "We should also see double-digit growth in the GCC market."

High oil prices and the rise of long-term financing and leasing agreements are spurring the increase in sales in the Middle East, said BMW's regional director Guenther Seemann.

BMW is hoping that the launch of the updated 7 series in the Middle East, now the fourth most important market for the company's flagship brand, will offset a 4.1 percent decline in earnings in the first quarter of 2005 caused by a weak dollar and high prices for raw materials.

An 8.2 percent rise in retail sales, however, meant first quarter revenue only dipped 0.8 percent from the first quarter of 2004.

"That was our best first quarter in the history of BMW," Panke said. "Despite adverse external factors and change of the group's strongest-selling model series, our goal of achieving approximately the high earnings level of 2004 remains unchanged."

BMW sold 3,000 of its top-of-the-line 7 series cars, which can cost well over $100,000 each, last year in the Middle East, where luxury cars are the most popular.

"Our company focuses on a clean-cut, premium product, not the mass market," Panke said. "This is a strong fit for the Middle East market."

However, BMW still does not produce enough cars in the Middle East to open a regional assembly line, Panke said.

BMW still lags behind archrival DaimlerChrysler, which sold 11,900 cars in the Middle East last year.

Renewed support for environmental protection

LONDON, May 10 (IranMania) - Iran's President Mohammad Khatami said despite the need for the economy to boom and generate jobs, Iran government in the past eight years has paid special attention to environmental issues.

Addressing the opening ceremony of the International Conference on Environment, Peace and Dialogue Among Civilizations and Cultures, Khatami said, “Statistics show Iran has progressed a great deal in this arena. The country’s magnificent successes in the domains of oil, energy, industry, water and sewage as well as infrastructure are good examples,“ Iran Daily reported

Khatami stressed that pollution and destruction of the environment have brought about poverty, injustice and dissatisfaction with the status quo in developing countries.

“Poverty and insecurity have intensified environmental destruction in South countries. Based on reports compiled by the United Nations Environment Programme, profiteers have struck heavy blows on the nature of Bosnia, Kosovo, Occupied Palestine, Afghanistan and Iraq through their war mongering policy,“ he said.

The president also said Iran will soon raise the issue of reforming the United Nations structure in the General Assembly meeting.

“Improving the UN performance requires a global consensus. In its new round of activities, the UN must stick to democratic principles and especially pay heed to the demands of developing and underdeveloped countries. Otherwise, any decision could entail adverse consequences and even create new problems for the human race,“ he said.

Khatami noted that unfulfilled promises for alleviating poverty, ignoring the rights of the oppressed, neglecting environmental considerations and also the rights of future generations as well as the lopsided policies of certain global powers have forced mankind to lose trust in the incumbent UN managerial system.

dimanche, mai 08, 2005

Iran ranks first in export growth in ME

The Islamic Republic of Iran has strived to gain the first rank of export boost among the Middle East countries, according to the report released by the World Bank.

Iran’s export growth was put at 33.5 percent in 2004, which is the highest among the ME and northern African countries. The figure has been put at 32.5 percent for Algeria, 25 percent for Egypt, and 29.5 percent for the northern African countries in the same year.

According to the report, in 2004, commodity export has been grown by 20.6 percent in the world, while it has been predicted 17.8 percent and 28 percent for the industrial countries and developed ones respectively.

The figure has been also reported 26.2 percent for the European and Central Asian countries in the same period.

In 2003 and 2002, Iran’s export growth has been reported as much as 42.2 percent and 17.9 percent respectively in addition to the fact that the country’s average export growth stood 3.9 percent in 1991-2000.


Tehran Times Economic Desk

samedi, mai 07, 2005

Iran : L'économie la plus dynamique au Moyen-Orient avec un taux de croissance de 5,7 % en moyenne

Pour les dix prochaines années, la Turquie pourrait connaître la croissance la plus forte devant l'Egypte, l'Iran et l'Arabie saoudite

De l'Arabie saoudite, de l'Egypte, de l'Iran ou de la Turquie, lequel de ces pays offre les meilleures perspectives économiques à moyen terme, à un horizon de dix ans ? C'est à cette question que s'efforce de répondre Sylvain Laclias, économiste au Crédit agricole, dans une étude qu'il vient de publier sous le titre "Moyen-Orient : le risque de s'en tenir aux risques ? !..." . Il a pour cela adopté une approche quantitative ­ évaluation tendancielle des rythmes de croissance ­ mais aussi qualitative : part de l'investissement privé, existence de déséquilibres financiers ou de pressions inflationnistes, capacité à créer des emplois, etc.


Iran. C'est l'économie iranienne qui s'est montrée la plus dynamique depuis le début de la décennie, avec un taux de croissance de 5,7 % en moyenne, contre 4,7 % en Turquie, 4 % en Egypte et 3,2 % en Arabie saoudite. Une performance qui s'est accompagnée d'importants excédents budgétaire et courant, avec un investissement soutenu. "Cela pourrait laisser présager d'un heureux avenir : une croissance tirée par l'investissement et, sur la base des gains de productivité ainsi dégagés, vouée à s'accélérer en tendance, note M. Laclias. (...) Il apparaît toutefois que ces performances sont en grande partie dues à une conjoncture pétrolière exceptionnelle."

Compte tenu d'une inflation élevée, d'une structure de l'économie figée et d'un fort taux de chômage, estimé à 15 %, dans un contexte politique intérieur et international qui ne présume pas d'une accélération du processus d'ouverture et de libéralisation de l'économie, "le scénario d'une activité économique encore dépendante de l'évolution des prix du pétrole au cours de la prochaine décennie, et, par conséquent, difficilement prévisible est à privilégier" . M. Laclias mise sur une croissance annuelle moyenne de 4 % à 4,5 %, "dont la qualité laissera encore à désirer" .

Arabie saoudite. Comme l'Iran, elle est très dépendante du pétrole. Et, comme elle, la hausse récente de l'or noir ne lui a pas offert le dynamisme qu'elle aurait pu espérer. "Une raison essentielle à cela, note M. Laclias, la prédominance comme en Iran d'un secteur public inefficace et aux effectifs pléthoriques, tandis que l'expansion du secteur privé se trouve freinée par un cadre réglementaire et fiscal contraignant, un environnement institutionnel défaillant, une distribution de crédits sous-optimale ou encore un marché du travail peu flexible."

Concernant ce dernier point, M. Laclias note que le chômage, dont le niveau est déjà élevé (13 % des hommes selon Saudi American Bank), menace de poursuivre son ascension, car l'économie n'absorbe qu'un quart des 100 000 à 150 000 nouveaux arrivants chaque année sur le marché du travail. En conséquence, l'économiste retient une hypothèse de croissance moyenne en Arabie saoudite comprise entre 3 % et 3,5 % au cours des dix prochaines années.

Egypte. Si l'économie égyptienne paraît mieux diversifiée que les deux précédentes, elle est dépendante de facteurs exogènes, comme les revenus du tourisme, du canal de Suez et des transferts financiers des travailleurs égyptiens à l'étranger, qui constituent ses principales sources de revenus en devises. C'est la dépense publique qui a tiré la croissance depuis 2000, comme le signale le dérapage des comptes de l'Etat. La dette publique a grimpé de 25 points depuis juin 2000, pour s'élever désormais à 90 % du produit intérieur brut (PIB).

De son côté, depuis la dévaluation de la livre égyptienne en 2003, la politique monétaire est devenue assez rigide. "Ce double constat appellerait à une certaine réserve et conduirait à privilégier l'hypothèse d'une croissance moyenne de 4 % à 4,5 % ces prochaines années, note M. Laclias. D'autant que les niveaux d'investissement et d'épargne en termes de PIB, les plus bas des quatre pays étudiés, sont trop faibles pour escompter une élévation significative du rythme de croissance."

Turquie. Si elle a enregistré depuis dix ans la deuxième meilleure performance de croissance derrière l'Iran, c'est elle en revanche qui offre les indicateurs qualitatifs les moins bons du groupe des quatre, avec notamment la dette externe la plus élevée (58 % du PIB), des réserves de change faibles (20,5 % seulement de la dette externe, contre 51,4 % pour l'Egypte, 103 % pour l'Arabie saoudite et 267 % pour l'Iran) et des comptes extérieurs en fort déséquilibre (le déficit de la balance courante a dépassé 5 % en 2004). "Ce sont là les conséquences de longues années à "vivre" quasi exclusivement sur le compte de l'Etat, analyse M. Laclias. Mais en ne laissant aux autorités d'autres possibilités que de restructurer l'économie, la crise systémique de 2001 est venue changer la donne."

Modernisation de l'économie, réformes structurelles, accord avec le Fonds monétaire international (FMI), perspectives d'adhésion à l'Union européenne, afflux d'investissements directs étrangers conduisent M. Laclias à se montrer relativement optimiste. Du groupe des quatre pays étudiés, la Turquie est celui qui, selon lui, connaîtrait le taux de croissance le plus élevé au cours des dix prochaines années (4,5 % à 5 %), devant l'Egypte et l'Iran à égalité, suivis par l'Arabie saoudite.


Pierre-Antoine Delhommais

Le Monde, Article paru dans l'édition du 07.05.05

Une première : Un responsable iranien reconnaît un non respect des droits de l'Homme dans les centres de détention

TEHERAN, 5 mai (XINHUANET) -- Mahmoud Hashemi Shahroudi, Chef de la justice iranienne, a reconnu pour la première fois que les droits de l'Homme n'étaient pas respectés lors des détentions de prisonniers politiques, a rapporté jeudi l'agence de presse officielle IRNA.

"Des preuves indiquent que les enquêteurs dans les centres de détention allaient à l'encontre des principes de l'Islam et de l'éthique pour arracher des aveux aux personnes accusées de crimes politiques", a déclaré M. Shahroudi.

L'Union européenne et des organisations internationales ont accusé l'Iran à plusieurs reprises de violer les droits de l'Homme pendant les détentions. Mais jusqu'à présent, l'Iran avait toujours rejeté cette accusation.

Définissant les violations des droits de l'Homme comme une grande injustice, M. Shahroudi a reconnu qu'il avait des preuves que les enquêteurs ont recours à la force pour obtenir des aveux des accusés.

"L'Islam nous recommande clairement de respecter les droits de l'Homme et je sais que nous violons actuellement ce que l'Islam nous ordonne sur les droits des personnes qui sont amenées pour une raison ou pour une autre dans les centres de détention", a ajouté M. Shahroudi.

"Arracher des aveux aux accusés en l'absence d'un juge est interdit par l'Islam. Seul le juge a le droit d'interroger l'accusé", a souligné M. Shahroudi.

Judiciary admits human rights violations in Iran

TEHERAN - Iran’s conservative judiciary has for the first time admitted human rights violations in the country, local media reported on Friday.


Head of the judiciary Ayatollah Mahmoud Hashemi-Shahrudi said late Thursday that rights of political dissidents had in some cases been violated by investigators in Iran’s detention centres.

He also accused the investigators of violating Islamic and ethical principles to elicit confessions from dissidents.

Iran’s administration, especially the judiciary which is regarded as a stronghold of the conservative clergy, has until now rejected criticism from human rights groups, the United Nations and international governments as “interference in the country’s internal affairs”.

The European Union is demanding improvements in Iran’s human rights record as a key condition of improved political and trade ties, together with the suspension of nuclear activities.

The European Parliament in a report compiled last January accused the Iranian judiciary of human rights violations including execution, stoning, torture and persecution of dissident or liberal media.

Iran has however accused international human rights organizations of lacking an “accurate understanding of Islamic norms”, saying human rights criteria cannot be standardised but must be assessed according to the culture and beliefs of the relevant countries.

From : Khaleej Times Online, 6 May 2005

Iran's cement industry capturing Afghan markets

LONDON, May 7 (IranMania) - Iran, one of the producers of low-cost cement in the world, is likely to capture the market in Afghanistan in the next two years, according to a Pakistani daily said.

According to Iran Daily, Iran with one of the most economical rates of the commodity was the likely top exporter to the war-torn country.

Iran, it added, was planning to double its cement production capacity to 40 mln tons and the country has the most competitive rates for the product in the world.

This might hit Pakistan’s cement exports not only to Afghanistan, but also to all Middle Eastern countries that are undergoing massive changes, the report quoted analysts as saying.

mardi, mai 03, 2005

Malgré le risque, l'Iran attire les investisseurs européens

L'Iran a annoncé samedi 30 avril 2005 qu'il pourrait reprendre dans les prochains jours la conversion d'uranium, ce qui constituerait la plus grave remise en cause des négociations engagées par les Européens pour obtenir la garantie que la République islamique ne fabrique pas la bombe atomique. «Une partie des activités pourrait reprendre la semaine prochaine à l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan» (centre), a déclaré le dirigeant chargé du nucléaire, Hassan Rohani, au lendemain d'un nouveau tour de négociations à Londres avec les Européens. L'enlisement de ces discussions ne semble pas inquiéter les hommes d'affaires européens, qui sont de plus en plus nombreux à s'intéresser au marché iranien.



Téhéran : Delphine Minoui,
[02 mai 2005]


Quand il a débarqué, il y a tout juste un an, à Téhéran, Andreas Gabriel ne s'est pas contenté d'apporter son attaché-case et son ordinateur portable. Il a également amené sa femme et ses trois enfants. «Il y a une grande différence entre l'image qu'on se fait de la République islamique d'Iran à l'extérieur, et la réalité de l'intérieur», remarque le jeune directeur des opérations Renault, installé dans le fauteuil du nouveau bureau téhéranais de la compagnie automobile française.


La lenteur des négociations sur le nucléaire et l'éventualité d'un vote de sanctions au Conseil de sécurité de l'ONU, voire celle d'une frappe américaine en cas d'échec des discussions, auraient pu laisser imaginer une plus grande frilosité des investisseurs européens. Mais c'est bien le contraire qui se produit. «Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les places en business-class des vols européens à destination de Téhéran. Elles sont toutes complètes», remarque Siamak Namazi, consultant chez Atieh Bahar.


Pour Andreas Gabriel, les affaires vont plutôt bon train. Sa compagnie, Renault, a signé un contrat d'investissement, le premier du genre depuis la révolution, de l'ordre de 700 millions de dollars, avec la société Aidco (une entité composée de la compagnie Idro et des deux grands fabricants iraniens de véhicules, Iran Khodro et Saipa). Baptisée Renault Pars, le joint-venture (dont Renault possède 51% des parts et Aidco 49%) devrait être en mesure de produire la voiture L90 d'ici à la mi-2006. Pour l'heure, 80 employés sont à pied d'oeuvre. Objectif : produire 300 000 voitures par an.


C'est l'expansion impressionnante du parc automobile iranien (près d'un million de voitures vendues l'an passé) qui a séduit Renault. «Avec quelque 70 millions d'habitants, et une population très jeune, l'Iran est un marché en plein boom, fermé aux étrangers depuis près de trente ans», confie-t-il. Il n'est pas le seul à faire ce constat. Depuis plusieurs années déjà, Peugeot et Citroën sont installés en Iran. Quant au géant germano-américain DaimlerChrysler, il est en train de percer un nouveau marché, celui de la voiture de luxe, après avoir signé avec la compagnie Iran Khodro un accord pour la construction de véhicules Mercedes en Iran.


Le secteur pétrolier constitue, également, un autre domaine de prédilection. «Qui voudrait se priver de venir en Iran ?», remarque Paul-Marie Graf, consultant français basé en Iran, et expert en hydrocarbures. «Ce pays, rappelle-t-il, possède les deuxièmes réserves mondiales en huile et en gaz.» En l'espace d'un an, une dizaine de sociétés étrangères ont ainsi développé de nouveaux projets pétroliers en Iran, en suivant l'exemple de la réussite de Total. «Il y a un risque de venir ici», poursuit-il, en faisant référence à une possible crise autour de la question nucléaire. «Mais le risque en vaut la chandelle !», conclut-il.


«L'Iran est un pays qu'on ne peut pas ignorer», confirme un industriel européen, qui préfère garder l'anonymat. D'après lui, les risques restent limités. «Tant qu'il n'y a pas d'attaque américaine sur le site nucléaire de Natanz, il n'y a pas de raison de s'inquiéter», dit-il. Et pour lui, ce n'est pas demain la veille. «En matière de négociations, rien ne se décidera avant l'automne prochain, au moment où le nouveau président, qui sera élu le 17 juin, prendra ses fonctions. Ensuite, en cas d'envoi du dossier au Conseil, il faudra que les Américains parviennent à convaincre les Européens, mais aussi des pays comme l'Inde et la Chine, qui sont de bons partenaires de Téhéran. Ce n'est seulement qu'en cas d'impasse que Washington envisagera une mesure plus sévère. Alors, on a le temps», note-t-il.


De l'aveu d'Andreas Gabriel, et de ses confrères, c'est plus la lourdeur de l'administration iranienne, liée à une gestion étatique de l'économie, que la question du nucléaire qui les dérange. «Ici, les prises de décisions ne sont jamais simples. On assiste à un mode de management avec un peu trop de inchallah», remarque-t-il.

Mais là encore, les Européens s'accommodent de ces contraintes. Car ils savent qu'ils bénéficient, en retour, d'un avantage de taille : l'absence de compagnies américaines en Iran.


Les récents changements intervenus dans la législation ont également rendu l'Iran plus attractif aux Européens. Ainsi la nouvelle loi de promotion de l'investissement étranger permet à un investisseur non iranien de posséder 100% des actions d'une entreprise, et protège le retour des capitaux. «Sans compter d'autres mesures telles que l'unification des taux de change, et la révision de l'article 44 de la Constitution, qui facilite la privatisation de grandes structures du secteur public, comme les banques», précise Rocky Ansari, conseiller auprès de compagnies étrangères.

Les étudiants iraniens, moteurs de la démocratie et détracteurs du régime de la République islamique, sont déçus. «Les intérêts financiers des Européens priment malheureusement sur la question des droits de l'homme», regrette Mehdi Habibi, membre actif du Bureau de consolidation de l'unité, la principale association étudiante. «Ils devraient refuser tout commerce avec l'Iran tant que le régime n'accorde pas de liberté à sa population», dit-il.

Mais, pour les Européens, c'est au contraire ce genre d'ouverture qui permettra de neutraliser le pouvoir de certaines institutions conservatrices iraniennes, qui continuent à contrôler une grande partie de l'économie. Au lieu d'attaquer l'Iran et de l'isoler, ils préfèrent envoyer une armée d'hommes d'affaires étrangers. «Les expatriés travaillent tous pour améliorer les relations entre l'Iran et l'Europe, et sortir le pays de son trop long isolement. Je suis optimiste», commente Andreas Gabriel.

Le Figaro

lundi, mai 02, 2005

Over $2 bln earmarked for Iran's water sector

LONDON, May 1 (IranMania) - The government has earmarked rls 20 trln (nearly $2 bln) for projects in the water sector, said the deputy Energy Minister on Saturday.

According to Moj news agency, Reza Ardakanian, who is in charge of water affairs, told reporters this is the first time that the government had allocated such huge funds for the sector.

He pledged that some eight major dams will become operational within the next four months using the same funds.

“Two major dams, which would open in the coming weeks, include Shahr-e Chai Dam in Orumiyeh, West Azerbaijan province, and Aidoghmoush Dam in Mianeh, East Azarbaijan,“ he said, adding that the executive operation for 70 water projects would begin in the coming months.

He said progress in implementing 12 dam building projects has reached 70%, while there are six projects with physical progress of between 25-50%.

Some four dams are almost ready and will be official inaugurated in the near future.

Parliament Speaker Gholamali Haddad-Adel said earlier this year that the Seventh Parliament is determined to approve more funds for water projects, stressing that

one major dam would be inaugurated every 15 days on average during the coming months. Experts say Iran is the world’s third largest dam-building nation.

Iran’s dam-building industry has improved remarkably in the past two decades. It is largely believed that the implementation of industrial projects in rural areas would help reduce migration to larger cities.