vendredi, octobre 28, 2005

Durcissement radical de la censure en Iran

L'Iran a interdit tous les films étrangers « laïcs, féministes et de propagande en faveur des États-Unis », alors que le président ultraconservateur iranien, Mahmoud Ahmadinjead a déclaré que les Iraniens « avaient pour mission de créer une société idéale basée sur le Coran ».

Dénigrer la culture orientale
Le Conseil suprême de la révolution culturelle, dirigé par le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, a interdit « la distribution et la projection de films étrangers qui font la propagande des idées laïques, féministes, libérales, nihilistes et dénigrent la culture orientale », selon l'édition de jeudi du quotidien Shargh.

Oppression mondiale
Le Conseil a également interdit les films mais aussi les CD qui favorisent « la violence, la consommation de drogue et font la propagande de l'oppression mondiale », un terme utilisé pour désigner les États-Unis.

Un durcissement anticipé
Tous les organes, notamment la radio et télévision d'État et le ministère de la Culture ont reçu l'ordre d'appliquer cette décision. L'élection de M. Ahmadinejad en juin dernier avait crée des craintes dans les milieux culturels sur une possible remise en cause de la politique d'ouverture du président réformateur Mohammad Khatami.

Tentatives timides d'ouverture
Durant les huit ans de présidence de Khatami, le gouvernement avait partiellement ouvert le pays à la culture occidentale, autorisant notamment la projection de films occidentaux dans les salles de cinéma. La télévision, pourtant contrôlée par les conservateurs, montrait de plus en plus de films étrangers. Mais la plupart de ces films étaient censurés, ne comportant aucune scène contraire à la morale islamique.

Iran imposes harsh new censorship rules

CBC Arts

Hardline Islamic leaders in Tehran have banned most foreign films in an effort to wipe out "corrupt Western culture."

The Supreme Council of the Cultural Revolution, presided over by Iranian president Mahmoud Ahmadinejad, said Iranians had to be protected from the "propaganda of the ideas of secular people, feminists, liberals, nihilists and those that degrade Eastern culture."

The ban is a cultural reversal of the opening to the outside world Iranians had experienced under former reformist president Mohammad Khatami.

The ban is likely to be almost impossible to enforce. Iran's booming black markets distribute scores of pirated Western movies, though few of these movies will ever be shown on local screens.

Iranians also have a taste for Bollywood, and access to foreign satellite feeds that carry both Western and Indian movies and television shows.

Many of Iran's 70 million people are young and say they'll find ways to get around the censorship. Four years ago, Iranian students protested over press censorship.

"A policy of censorship never works. Hardliners don't understand that they can't tell the people what to watch and what not to watch," said cinema fan Hasan Jamali, according to Associated Press.


RELATED STORY: Thousands demand end of censorship in Iran

In 2003, plays by William Shakespeare returned to an Iranian stage for the first time in 25 years, in a modified form to suit conservative Iranian tastes. Embraces between males and females were omitted from performances.

Even under Khatami's more liberal regime, state censors cleaned up western programs shown on TV, cutting out sections that exposed too much skin or showed men and women touching. Most TV programs selected were crime or action shows.

Ahmadinejad had campaigned for president on a promise to promote Islamic culture and confront what he called the western cultural invasion.

Among the practices Islamic clerics don't want to see on their screens are drug-taking, drinking of alcohol, violence and "oppression."

Critics of the new policy say the terms are so vague that the group of hardline clerics who act as censors will be able to ban almost anything.

Even Iran's acclaimed filmmakers, beginning to make their mark on the world with films such as Stray Dogs and Taste of Cherry, are feeling the chill.

The past three films made by the country's most prominent director, Abbas Kiarostami, have been banned from Iranian cinemas.

Award-winning director Mohsen Makhmalbaf was forbidden to make a new film entitled Amnesia earlier this year. He says he is considering taking production into neighbouring Afghanistan.

"It seems that the new censorship strategy intends to push the Iranian artists to migrate from the country," Makhmalbaf said in a statement.

jeudi, octobre 27, 2005

L'Iran est prêt à accueillir des investissements étrangers dans le secteur des mines

L'Iran est prêt à accueillir des investissements étrangers dans le secteur des mines
Dépêche publiée le 10/11/2005


Par Franck MADIOT, dépêche tirée d'Irna




Téhéran, 10 novembre - Le premier vice-président Parviz Davoudi a déclaré lundi que l'Iran était prêt à accueillir des investissements étrangers dans son secteur d'extraction qui s'avère lucratif.

Il a conseillé aux investisseurs et aux entrepreneurs étrangers de tirer bénéfice du savoir faire des experts iraniens. Parviz Davoudi a souligné le progrès technique du gouvernement dans les secteurs d'exploration et d'extraction, l'achat de la propriété intellectuelle, l'amélioration de la compétence de conception et l'exécution des projets miniers.

Le gouvernement projette d’installer une zone spéciale et de prolonger l'assistance technique aux secteurs non gouvernementaux afin de s’impliquer dans les activités d'extraction.

L’industrie minière représente une part de 0.7% dans la économie nationale, ce qui est minime en comparaison avec les normes internationales.

Fiat Siena production to start in Iran by yearend

LONDON, October 27 (IranMania) - Production of Fiat Siena, is going to kick off in Iran in March 2006, acording to an MNA report.

The production capacity for this B-class car is to reach 200,000 in two phases.

Fiat and Bonyan Tose Sanat Pars Company, Fiat?s partner in the country, signed a contract in January 2005 to manufacture Siena with a host of other models such as Palio hatchback, Adventure station wagon and Strada van.

Moreover, other dual -fuel models, using gasoline and CNG (compressed natural gas), Doblo and Multipla, will be introduced into domestic market.

The total volume of investment is anticipated to reach 200 million euros and the price range for different models is expected to be 90 to 170 mln rials.

samedi, octobre 22, 2005

GNCCI says Ghana will import Iran Khodro cars


LONDON, October 22 (IranMania) - President of Ghana National Chamber of Commerce and Industry (GNCCI) said the West African country would import the cars of Iran Khodro, reported the national automaker.

Solomon Abam Quartey voiced Ghana's willingness for meeting some part of its fleet needs by the Iranian company in his visit to the industrial group's production line, said MNA.

"The French carmaking giant Peugeot has a lion's share in Ghana's auto market", said the visiting official noting that Iran Khodro, thanks to its close cooperation with Peugeot company, can develop a lucrative market in his country.

Quartey hailed Iran Khodro products as attractive, assuring that Samand and Aryan sedans will be highly welcome in Ghana.

Samand enjoys high technical features and appeals the clients, he said, expressing hope Iran will export the national car to Ghana in the near future.

Ghana has already imported buses from Iran Khodro Diesel.

dimanche, octobre 16, 2005

Le développement du secteur ferroviaire en Iran

Le secteur ferroviaire a bénéficié d’une croissance annuelle moyenne du trafic
fret en tonnes/km de +7,1% et passagers/km de +3,8% entre 1994 et 2004. Les
autorités iraniennes tablent sur une accélération de cette tendance sur les cinq
prochaines années pour satisfaire un trafic fret de 66.5 millions de tonnes et le
transport de 36.2 millions de passagers à l’horizon 2010-2015 (contre 18.2 et

17.3 en 2004). A cette fin, le gouvernement a inscrit le développement des

infrastructures ferroviaires comme un des axes stratégiques du quatrième plan

quinquennal de développement (2005-2010) dont les principales lignes

directrices sont :

Achever les corridors Nord-Sud et Est-Ouest pour le transit de

marchandises et le transport de passagers par voie ferroviaire, tout

en complétant le réseau ferré « asiatique » pour mieux desservir

l’Asie centrale,

Relier prioritairement les grandes villes et les rives de la

Caspienne et du Golfe persique, ainsi que les grands centres

touristiques du pays avec Téhéran, en développant notamment un

réseau ferré à grande vitesse,

Développer la participation du secteur privé à l’activité ferroviaire

notamment en encourageant l’acquisition de wagons et les

activités industrielles de maintenance, réparation et construction

de matériel roulant afin de moderniser et maintenir la flotte,

Equiper le réseau en systèmes de signalisation et de

communication : projets CTC (centralized trafic control), RC

(remote control) & LC (local control), développement des réseaux

de fibres optiques et stations de communication

Liste de projets ferroviaires programmés par la RAI

LIGNES LONGUEUR

(KM)

COUT

(MILLIONS

USD)

CALENDRIER

Bam- Zâhedan 539 290 2007-2008

Tabriz - Miyaneh 210 320 2006-2007

Arak – Kermanshah –

frontière Irak

556 620 2007-2008

Esfahan - Shiraz 506 300 2008-2009

Qazvin - Rasht –

Anzali

225 170 2014-2015

Projet NOSTRAC

Orumieh - Maragheh 183 150 2007-2008

Qom – Esfahan 420 NC Double voie à

l’étude

Ardebil – Miyaneh 171 NC Etude faisabilité en

cours

Source : RAI

Fin 2004, les actifs de la RAI incluaient 571 locomotives dont 533 en services,

16 058 wagons de fret et 828 voitures passagers. Avec 8.353 km de voies en

opération et environ 3.340 km de voies supplémentaires programmées, le

secteur ferroviaire iranien représente donc un important marché de fourniture et

de rééquipements en wagons & locomotives, pièces de rechange, rails &

traverses, systèmes de signalisation et matériels de communication, machines

d’entretien & de pose de voie.

L’Iran, premier producteur d’acier du Moyen Orient

Après une hausse de 20% en 2004 à 9M tonnes, la production d’acier iranienne devrait encore croître de 10 à 15% en 2005 compte-tenu des chiffres trimestriels publiés. Une part croissante des nouveaux projets d’aciéries sont conduits par des compagnies privées. Mais en dépit d’une diversification de la production, les importations de produits de l’industrie de l’acier restent incontournables alors que la demande domestique atteignait 12M tonnes en 2004.

Le mouvement de privatisation s’accélère :

les objectifs du plan quinquennal fixent à l’horizon 2010 à 30% du total la production privée d’acier. Malgré les retards constatés sur plusieurs projets, 4 nouvelles unités de production privées devraient s’ajouter en 2006 aux 21 usines déjà existantes. La capacité de production de l’ensemble des usines privées d’acier serait alors portée à près de 5M de tonnes par an.

En dépit d’investissements publics croissants, l’industrie sidérurgique peine à exploiter les immenses réserves en minerais dont le pays dispose : l’Iran n’exploitait en 2004 que 0,5% de ces réserves en fer. Les acteurs appellent à davantage d’encouragements à l’investissement privé dans ce secteur, et en particulier à une gestion plus libre des prix de l’acier brut.

Les approvisionnements extérieurs en matériaux et équipements restent incontournables :

l’approvisionnement en matières premières métalliques de l’Iran souffre d’une mauvaise adéquation de l’offre et de la demande. Une partie importante de la production de certaines matières premières est exportée alors que la demande domestique n’est pas satisfaite. Les importants besoins en ferraille (« scrap iron »), évalués à 1M de tonnes pour l’année en cours en sont une bonne illustration : alors que la plupart des pays de la région ont banni les exportations de ferraille, les entreprises iraniennes exportent en majorité vers l’Inde et la Chine, où la demande et les prix sont plus élevés que sur le marché local. En 2004, l’Iran avait importé 500.000 tonnes de ferraille des pays frontaliers, 200.000 tonnes d’Irak, et 150.000 tonnes d’Europe. Au final, et malgré les objectifs d’autosuffisance, l’industrie iranienne importe 60% de la ferraille nécessaire à sa production d’acier.

D’autre part, le projet de porter la production nationale d’acier à 25M tonnes par an d’ici à 2010 implique une augmentation rapide des achats d’équipements et de matières premières, le nombre d’appels d’offres lancés par la NISCO (National Iranian Steel Company) en atteste (www.niscoir.com).