tag:blogger.com,1999:blog-118933792024-03-07T06:30:07.744+00:00Iran : Infos juridico-économiquesInformations diverses sur le droit et l'économie de l'IranQuidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.comBlogger569125tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-68279826715398290342018-05-09T05:12:00.002+00:002018-05-09T05:12:20.858+00:00Que contient l'actuel accord iranien sur le nucléaire ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%; background-color: white; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: bold;">L'accord sur le nucléaire iranien, remis en cause par Donald Trump, avait mis fin en 2015 à 10 ans d'escalade entre Téhéran et la communauté internationale. Le président français propose de s'en servir comme base pour intégrer les exigences américaines.</span><br />
<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%; background-color: white; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: bold;"><br /></span>
<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%; background-color: white; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: bold;"><br /></span>
<h2 style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: MuseoSlab500, "Trebuchet MS", Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.25rem; font-stretch: inherit; line-height: 1.25; margin: 0px 0px 12px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
• L'origine de l'accord</h2>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
En 2002, on apprend l'existence de deux sites nucléaires iraniens secrets. La communauté internationale soupçonne le pays de vouloir développer plus qu'un programme civil et de tenter de se doter de l'arme atomique, ce qui est rigoureusement interdit par le Traité sur la non-prolifération.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Pour ce faire, il lui est nécessaire d'enrichir très fortement l'uranium. En effet, dans une arme nucléaire, seul l'uranium 235 est susceptible d'être utilisé comme combustible. Or, à l'état naturel, il est très majoritairement composé d'uranium 238 (à 99,3%, contre 0,7% d'uranium 235). À l'époque, on suspecte l'Iran de dissimuler dans ces sites secrets la très complexe opération d'enrichissement, qui doit être réalisée à l'aide de centrifugeuses, reliées en série. Plus elles sont nombreuses, plus on peut enrichir le minerai. Un taux compris entre 3 et 5% suffit pour une utilisation civile. Il doit dépasser les 90% pour un usage militaire.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
L'Iran, surtout après l'élection du président Mahmoud Ahmadinejad, se moque des mises en gardes qui lui sont adressées. Elle ne stoppe aucune de ses activités suspectes, augmentant au contraire le nombre de ses centrifugeuses et donc ses chances de produire un uranium destiné à des fins militaires. Si bien qu'en 2006, l'ONU impose des premières sanctions économiques. Celles-ci ne cesseront de se renforcer au fil du temps. L'arrivée au pouvoir du président Hassan Rohani, en 2013, permettra la reprise des négociations qui aboutiront sur l'accord de 2015.</div>
<h2 style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: MuseoSlab500, "Trebuchet MS", Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.25rem; font-stretch: inherit; line-height: 1.25; margin: 0px 0px 12px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
• Le Plan d'action conjoint</h2>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
L'accord finalement trouvé est baptisé JCPOA pour «Joint comprehensive plan of action», <a href="http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/2015/544" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease; vertical-align: baseline;" target="_blank">en français, «Plan d'action conjoint» (document PDF)</a>. Il a été passé entre l'Iran et les cinq puissances nucléaires du Conseil de sécurité (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne. Ce n'est pas un traité multilatéral, ce qui aurait nécessité une ratification des Parlements des pays impliqués. C'est simplement un accord. Il est signé le 14 juillet 2015. Quelques jours plus tard, le Conseil de sécurité de l'ONU approuve le Plan d'action <a href="http://undocs.org/fr/S/RES/2231(2015)" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease; vertical-align: baseline;" target="_blank">avec sa résolution 2231 (document PDF)</a>. Il entre officiellement en vigueur le 16 janvier 2016 et est prévu pour durer 10 ans. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Son but est écrit noir sur blanc en préambule: «Garantir que le programme nucléaire de l'Iran sera mené exclusivement à des fins pacifiques.» Il repose sur trois grands principes: la limitation des capacités techniques iraniennes, leur contrôle régulier par l'Agence international de l'énergie atomique (AIEA), le tout en échange d'une levée des sanctions internationales prises sur le volet nucléaire. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Dans les faits, l'accord prévoit de réduire les capacités d'enrichissement de Téhéran, qui doit restreindre le nombre de ses centrifugeuses actives, de 20.000 à 5060. Le niveau d'enrichissement de l'uranium ne doit être que de 3,67%, bien en deçà du seuil nécessaire pour une application militaire. L'Iran doit expédier à l'étranger son combustible usagé afin qu'il soit traité et réaffirmer «qu'il ne cherchera en aucun cas à obtenir, mettre au point ou acquérir des armes nucléaires». </div>
<h2 style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: MuseoSlab500, "Trebuchet MS", Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.25rem; font-stretch: inherit; line-height: 1.25; margin: 0px 0px 12px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
• Une remise en cause immédiate</h2>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Donald Trump n'a jamais caché son aversion pour cet accord. Avant lui, d'autres Républicains ont fait connaître leur désaccord au précédent locataire de la Maison Blanche, Barack Obama. Comme nous vous l'expliquions, le texte n'étant pas un traité, il n'a pas dû être ratifié par le Congrès américain, dominé par les Républicains. Hostiles, ceux-ci ont fait voter une loi contraignant le président à «certifier» tous les 90 jours que l'accord est bien respecté par l'Iran et ne remet pas en cause la sécurité des États-Unis. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Arrivé au pouvoir, Donald Trump a commencé par certifier l'accord à deux reprises: les 18 avril et 17 juillet 2017. <a href="http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/13/01003-20171013ARTFIG00320-trump-ereinte-l-iran-et-ecorne-l-accord-nucleaire.php" style="border: 0px; box-sizing: border-box; color: #333333; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; transition: color 0.3s ease; vertical-align: baseline;" target="">Le 13 octobre de la même année, il refuse cependant de le faire</a>, tout en annonçant pour le moment respecter les engagements pris par les États-Unis. Même schéma le 12 janvier 2018, mais il exige cette fois que les choses changent avant le 12 mai, prochaine échéance où le président doit donner ou non sa certification à l'accord. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Donald Trump estime que le Plan d'action ne prévoit pas assez l'avenir, à cause de sa durée trop courte. Il regrette également que la question des missiles Khoramshahr, développés par Téhéran et susceptibles de menacer Israël et l'Arabie Saoudite, les deux grands alliés américains au Proche Orient, n'y soit pas abordée directement. </div>
<h2 style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: MuseoSlab500, "Trebuchet MS", Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 1.25rem; font-stretch: inherit; line-height: 1.25; margin: 0px 0px 12px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
• Ce que propose Emmanuel Macron</h2>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Pour tenter de maintenir les États-Unis dans le Plan d'action, le président français Emmanuel Macron propose un nouvel accord fondé sur quatre principes: </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
- Le maintien du principe des restrictions sur l'enrichissement imposé à l'Iran. C'est le cœur du précédent accord.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
- De prévoir l'après 2025, c'est-à-dire après la fin de la période couverte par l'accord actuel. Il s'agit en quelque sorte d'en prolonger les mesures. C'est l'une des attentes de Donald Trump.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
- D'adjoindre à cet accord sur le nucléaire une clause sur les activités de développement de missiles balistiques de l'Iran, là aussi comme le demande Donald Trump. La résolution 2231 de l'ONU, qui reprend le plan d'action, l'intègre déjà, enjoignant l'Iran «de ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques». </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
- Enfin, inclure cet accord dans un cadre plus large permettant de «générer les conditions d'une solution politique qui contiendrait l'Iran dans la région, au Yémen, en Syrie, en Irak et au Liban».</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; border: 0px; box-sizing: border-box; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: #333333; font-family: roboto, Verdana, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: inherit; line-height: inherit; padding: 0px 0px 20px; vertical-align: baseline;">
Source : Le Figaro, 26 avril 2018</div>
</div>
Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-91514519499396835542017-12-10T19:24:00.001+00:002017-12-10T19:25:57.567+00:00Investir en iran ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<br />
<div style="box-sizing: border-box; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
En juillet 2015, l'Iran a conclu à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne un accord de résolution du conflit sur le programme nucléaire de Téhéran. L'accord, connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), a imposé de strictes limites aux activités nucléaires de l'Iran en échange de la levée des sanctions économiques imposées depuis 2010, qui avaient paralysé l'économie iranienne et éprouvé le peuple iranien. Téhéran a ainsi mis en œuvre ses engagements au cours de l'automne 2015 et en janvier 2016, les sanctions ont été levées. Au cours des mois qui ont suivi, de nombreux représentants de sociétés étrangères ont fait le voyage à Téhéran pour étudier une reprise de leurs activités ou une possible entrée dans le pays.</div>
<div style="box-sizing: border-box; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Avec un PIB de 415 milliards de dollars en 2016, l'Iran se classe au 20<sup style="box-sizing: border-box;">e</sup> rang mondial. À bien des égards, le pays est un marché très attractif parce qu'à fort potentiel. L'Iran compte une population de 80 millions de personnes, dont 70 % sont âgés de moins de 35 ans. Cette population jeune, dynamique, bien éduquée, cherche des produits, des interactions et des opportunités d'échange avec les étrangers. Le pays dispose d'une infrastructure moderne et d'une économie raisonnablement diversifiée. L'Iran, c'est la deuxième plus grande réserve de gaz naturel au monde, la 4<sup style="box-sizing: border-box;">e</sup> plus grande réserve de pétrole brut et le 12<sup style="box-sizing: border-box;">e</sup> marché automobile. Les perspectives d'investissement sont prometteuses.</div>
<span style="font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif;">Depuis son arrivée en 2013, le président iranien Hassan Rohani a cherché à stabiliser les conditions intérieures. L'inflation a été réduite de plus de 40 % en 2013 à un peu moins de 10 % depuis 2016, alors que l'économie a recommencé à croître depuis 2014, atteignant une croissance de 4,6 % en 2016. Il a aussi cherché à mettre fin à l'isolement de l'Iran. Le processus de normalisation a été renforcé par la visite de Rohani en France et en Italie au début de 2016. Il a signé des contrats conséquents dont un à plus de 18 milliards de dollars pour la vente de 118 avions Airbus (une opération semblable d'une valeur de 16 milliards de dollars pour l'achat de 80 avions Boeing a également été conclue simultanément). Avec la fin des sanctions, l'Iran a pu augmenter ses exportations de pétrole de 25 %, atteignant 3,7 millions de barils par jours (un niveau similaire à celui de 2011) et générer des revenus de 44,2 milliards de dollars. Les réserves de change internationales de l'Iran dépassent maintenant les 135 milliards de dollars. Rohani vise une croissance du PIB de 8 % par an et veut attirer 50 milliards de dollars d'investissements étrangers.</span><br />
<br />
La République islamique d'Iran accueille favorablement les investisseurs étrangers, à conditions qu'ils soient détenteur d'une licence. Pour obtenir ce précieux sésame, il faut remplir un formulaire que l'on peut se procurer sur le site suivant : <a href="http://www.oietai.ir/" style="box-sizing: border-box; color: rgb(193, 26, 40) !important; line-height: inherit;">www.oietai.ir</a><span class="apple-converted-space" style="box-sizing: border-box; color: inherit; font-family: inherit "important"; font-size: inherit;">. Le dépôt de candidature doit être rédigé en anglais. Si le demandeur est </span>un Iranien expatrié ou est originaire du Tadjikistan ou de l'Afghanistan, cette demande peut être rédigée en langue persane.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Une fois sa licence délivrée, l'investisseur étranger doit transférer dans un délai de six mois une partie ou l'ensemble des capitaux qu'il envisage d'investir. En cas de non-respect de ce délai, il pourrait se voir retirer sa licence. S'il souhaite prolonger la durée de validité de cette dernière, il est tenu d'expliquer à l'organisme en charge de la gestion des investissements étrangers le pourquoi de son retard. Rappelons que pour bénéficier des avantages inhérents à la loi régissant les investissements étrangers il doit dès le dépôt de sa demande de licence, déclarer précisément les montants en cash et en nature (machines et pièces d'équipement, matières premières, savoir-faire technique, et tout autre forme de propriété intellectuelle) qu'il souhaite investir (Article 11 de la LAIPVP et l'article 24 du statut).</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Parmi les nombreux domaines où les capitaux étrangers sont acceptés on trouve l'agriculture, les transports, les télécommunications, les services, l'eau, le gaz l'électricité et l'énergie. Les étrangers qui investissent dans ces secteurs peuvent bénéficier de fortes exonérations fiscales.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Un investisseur étranger peut également entrer dans le capital d'une société iranienne sous réserve que son investissement crée de la valeur ajoutée. Les investissements sous forme de prêts sont aussi acceptés à condition bien entendu que l'emprunteur local peut garantir le remboursement des sommes reçues.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
En Iran les investisseurs étrangers jouissent des mêmes droits que les investisseurs locaux (article 8 de la LAIPVP). Ils peuvent, acquérir des terres s'ils sont détenteur d'une société enregistrée en Iran, investir à 100% dans un projet et faire appel à un arbitrage international en cas de différents. S'ils décident de céder tout ou partie de son capital à d'autres investisseurs étrangers, ils doivent obtenir l'aval du conseil d'administration ainsi que celui des autorités iraniennes (article 10 de la LAIPVP).</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
En cas d'expropriation, de nationalisation, cette même loi leur garantie la possibilité d'obtenir des compensations de la part du gouvernement Iranien (article 9 de la LAIPVP). Par contre, pour faire auditer leurs comptes annuels ils doivent obligatoirement avoir recours à un cabinet d'audit agréés par l'Association des contrôleurs légaux des comptes d'Iran (articles 22-23 du statut). Les investisseurs étrangers, leurs collaborateurs ainsi que les membres de leur famille se verront délivrer un visa de trois ans renouvelable afin de séjourner en Iran. Ils peuvent rapatrier les bénéfices, les capitaux et intérêts générés par leur investissement s'ils obtiennent l'accord de l'administration Iranienne. Toute demande de rapatriement doit être accompagnée d'un rapport d'audit.<br />
<br />
<div style="box-sizing: border-box; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Bien qu'il y ait certainement des signes prometteurs et des opportunités potentielles, il existe aussi un certain nombre d'incertitudes et de faiblesses qui pourraient compliquer un redressement économique et entraver l'investissement étranger et le commerce avec Téhéran. L'Iran est confronté à un déficit budgétaire important de plus de 9 milliards de dollars (équivalent à 2,5 % du PIB) en 2016-2017, alors que sa dette extérieure s'établit à 8,2 milliards de dollars. Les déficits budgétaires du gouvernement peuvent être largement attribués à la baisse des prix du pétrole et des recettes fiscales. De nombreuses entreprises étrangères sont prudentes en raison de l'incertitude créée par l'élection de Donald Trump et des sanctions américaines pesant sur les sociétés de pays tiers qui travaillent avec l'Iran. Beaucoup craignent de violer les sanctions américaines et d'être pénalisées. De plus, l'obtention de financements et d'assurances pour les activités commerciales en Iran peut être problématique. Dans le secteur du pétrole et du gaz, bien que de nombreuses entreprises étrangères aient signé des protocoles d'entente avec l'Iran, aucune entreprise majeure n'a encore conclu un accord réel. Le géant français du pétrole Total a déclaré que son investissement en Iran dépend du respect par les États-Unis du PAGC. Après des années de sous-investissement, le ministre iranien du pétrole, Zanganeh, a admis que l'Iran avait besoin d'un investissement de 100 milliards de dollars dans le secteur du pétrole et du gaz pour relancer ses industries d'hydrocarbures. Avec la peur d'éventuelles sanctions américaines, les entreprises étrangères ne peuvent pas utiliser le dollar américain dans leurs relations avec l'Iran. D'autres obstacles aux relations commerciales avec Iran tiennent à la fréquence des changements dans la réglementation locale et à la corruption qui devient un problème majeur.</div>
</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #222222; font-family: Arimo, "Helvetica Neue", Helvetica, Roboto, Arial, sans-serif; font-size: 14px; line-height: inherit !important; margin-bottom: 1.25rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Source : Monde économique</div>
</div>
Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-45650485874708910582017-11-05T20:48:00.000+00:002017-11-05T20:48:01.317+00:00Gazprom ira en Iran pour produire du GNL<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;">Le groupe public russe Gazprom a annoncé vendredi des accords avec l'Iran prévoyant sa participation à des projets de gaz naturel liquéfié dans ce pays riche en hydrocarbures ainsi qu'à un projet de gazoducs vers le Pakistan et l'Inde. Signés en marge d'une visite de Vladimir Poutine à Téhéran mercredi, ces contrats constituent "un grand pas dans le développement du partenariat russo-iranien dans le secteur gazier", a souligné le vice-président de Gazprom Vitali Markelov, cité dans un communiqué du géant russe.</span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;">L'un de ces contrats a été signé avec l'Organisation iranienne pour la rénovation et le développement industriel (Idro), un organisme d'Etat, prévoit la possibilité de "projets de liquéfaction du gaz pour le vendre à des pays tiers", a précisé Gazprom. Le géant russe a également signé avec la société publique pétrolière iranienne Nioc un accord permettant de démarrer les études de faisabilité d'un projet de gazoduc Iran-Pakistan-Inde ainsi qu'un accord sur un système de production et de transport de gaz naturel sur le territoire iranien.</span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;">Surnommé "pipeline de la paix", le projet de gazoduc IPI (Iran-Pakistan-Inde) et a été initié en 1994 dans le but au départ de livrer du gaz iranien à l'Inde en traversant le Pakistan, mais sa construction a été retardée pendant des années par des différends concernant la fixation du prix du gaz et par les relations tendues avec les pays concernés. Depuis quelques années, Téhéran et Moscou ont opéré un net rapprochement à la faveur d'intérêts géopolitiques communs. Les entreprises russes comptent profiter de ces bonnes relations pour bénéficier de la levée des sanctions visant l'Iran permise par l'accord sur le nucléaire de 2015. Mercredi, le géant russe des hydrocarbures Rosneft (semi-public) avait annoncé avoir signé avec Nioc une "feuille de route" pour la mise en oeuvre de projets communs dans le domaine de la production de pétrole et de gaz en Iran.</span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;">Cité par l'agence Interfax, le directeur général de Rosneft, Igor Setchine, avait déclaré qu'il était question de "toute une série" de gisements qui seront exploités avec des partenaires iraniens pour un "investissement total" pouvant aller "jusqu'à 30 milliards de dollars". </span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div style="font-family: Helvetica; font-size: 12px; font-stretch: normal; line-height: normal;">
<span style="font-size: 12pt;">Source : Le Figaro</span></div>
</div>
Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-88985415364104819172017-09-25T05:57:00.001+00:002017-09-25T05:57:16.999+00:00la BPI va verser 500 millions d'euros par an aux entreprises françaises<div><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="font-weight: bold; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran sera-t-il le nouvel eldorado des entreprises françaises ? La BPI va en tout cas mettre en place une grande politique d'aide à l'investissement dans ce pays dès 2018.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La banque publique d'investissement BpiFrance va aider les entreprises françaises à s'implanter en Iran en leur accordant jusqu'à un demi-milliard d'euros de crédits par an dès 2018, l'institution ne risquant pas de sanctions américaines pour rupture d'embargo, a affirmé son directeur général.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">BpiFrance va ainsi distribuer aux groupes de l'Hexagone "<em style="box-sizing: border-box;">des crédits acheteurs qui pourront atteindre jusqu'à 500 millions d'euros par an</em>" pour leur activité dans ce pays, a déclaré Nicolas Dufourcq <a href="http://www.lejdd.fr/economie/le-directeur-de-bpifrance-nos-entrepreneurs-doivent-etre-plus-ambitieux-3443876" target="_blank" style="box-sizing: border-box; text-decoration: none;">dans un entretien au Journal du dimanche (JDD)</a>.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"<em style="box-sizing: border-box;">Sauf cas de force majeure, nous serons à leurs côtés début 2018</em>" dit-il, précisant: "<em style="box-sizing: border-box;">Nous sommes la seule banque française à pouvoir le faire sans encourir de sanctions américaines pour violation des règles d'embargo toujours en vigueur</em>".</span></p><blockquote style="box-sizing: border-box; padding: 10px 20px 10px 15px; margin: 0px 0px 20px; border-left-width: 5px; border-left-style: solid; border-left-color: rgb(238, 238, 238); font-style: italic;"><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Toutes les grandes entreprises sont sur la ligne de départ", affirme le dirigeant de la banque publique qui publie ses résultats semestriels lundi.</span></p></blockquote><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Interrogé sur ces derniers, M. Dufourcq indique: "<em style="box-sizing: border-box;">Nos nouveaux crédits à l'investissement ont augmenté de près de 20% (...) et nos investissements en capital ont doublé, notamment dans la tech et les fonds d'investissement partenaires</em>".</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Au premier semestre, BpiFrance a par ailleurs "<em style="box-sizing: border-box;">accueilli l'activité assurance export de la Coface</em>". "<em style="box-sizing: border-box;">L'assurance crédit a crû de 67% au cours des six derniers mois. Nos actionnaires recevront des dividendes supérieurs à l'an dernier</em>", précise le directeur général de BpiFrance.</span></p><h2 style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; line-height: 28px; margin-top: 24px; margin-bottom: 8px;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le spectre des sanctions américaines</span></h2></div><div><br></div><div><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les grandes banques internationales refusaient jusqu'ici de travailler avec l'Iran, par crainte des sanctions américaines, malgré l'entrée en vigueur en janvier 2016, de l'accord nucléaire qui a permis la levée partielle des sanctions internationales.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Mais l'Iran a récemment signé un premier crédit-cadre avec une banque européenne, l'autrichienne Oberbank, pour un milliard d'euros et a obtenu deux lignes de crédit, l'une de 8 milliards d'euros auprès de la sud-coréenne Exim Bank, l'autre de 10 milliards de dollars auprès de la chinoise CITIC Bank.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Très hostile à l'accord nucléaire, le président américain Donald Trump doit notifier au Congrès le 15 octobre, si Téhéran respecte ses engagements. S'il annonce que ce n'est pas le cas, alors le Congrès pourra réimposer les sanctions contre le pays.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 10px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La Tribune, 24 septembre 2017</span></p></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-60281776948374560852017-09-24T08:52:00.001+00:002017-09-24T08:52:39.957+00:00Premier crédit-cadre avec une banque européenne<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px 0px 20px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La banque autrichienne Oberbank a annoncé avoir conclu jeudi le premier crédit-cadre d'un établissement bancaire européen avec l'Iran afin de doper les exportations vers ce pays, dix-huit mois après le début de la levée des sanctions liée à l'accord nucléaire de 2015. L'accord était "très attendu par les exportateurs autrichiens" et doit permettre la finalisation de "plusieurs contrats" dépendant de ces financements, a indiqué Oberbank. Selon la Banque centrale d'Iran, cet accord cadre de crédit doit bénéficier à "14 banques iraniennes" pour un montant maximal d'un milliard d'euros. Les ressources mises à leur disposition par Oberbank "seront allouées au financement de projets publics et privés d'infrastructures et de production approuvés", par les autorités iraniennes, ajoute la Banque centrale dans un communiqué publié sur son site internet. Couvert par la société d'assurance-crédit autrichienne OeKB, l'accord porte sur "le financement d'investissements dans les infrastructures (ferroviaires, hydrauliques, photovoltaïques), la santé et la construction d'équipements", précise Oberbank.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px 0px 20px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Nous sommes fiers d'être la première banque européenne à avoir conclu cet accord-cadre, après un an et demi de négociations intensives", a annoncé son PDG, Franz Gasselsberger, dans un communiqué. Depuis la signature de l'accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015, l'Iran a déjà signé des accords similaires avec des établissements bancaires en Corée du Sud et en Chine pour un montant de plus de 35 milliards de dollars (29 milliards d'euros), selon la Banque centrale iranienne. Oberbank, qui avait conservé des contacts avec l'Iran même du temps des sanctions internationales, indique gérer déjà les comptes en euros de onze banques iraniennes. Dans un contexte d'incertitudes assorti de menaces du président américain Donald Trump de dénoncer l'accord nucléaire, Oberbank a précisé être "préparée" à tous les scénarios et veiller à ne pas enfreindre la loi américaine.</span></p><div class="figtag" data-figtag="inarticle" data-fidji-id="" data-fidji-source="" id="inarticle" style="box-sizing: border-box; margin: -1px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; width: 1px; height: 1px; overflow: hidden; clip: rect(0px, 0px, 0px, 0px); position: absolute;"></div><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px 0px 20px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Établissement provincial basé à Linz (nord de l'Autriche) et coté à la Bourse de Vienne, Oberbank a réalisé en 2016 un bénéfice net de 181 millions d'euros, en hausse de 8,9%, et un total de bilan de 19,16 milliards d'euros. La banque autrichienne est propriété à 26% du groupe bancaire italien UniCrédit.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px 0px 20px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Le Figaro, AFP</span></p>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-61311009487765180182017-08-08T03:37:00.001+00:002017-08-08T03:37:11.022+00:00Renault signe un accord de 660 millions d’euros en Iran<h1 class="cm-article-header__headline ca-page-heading ca-page-heading--factuel" data-gtm="titre_article" data-qa="title" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.1; padding: 0px; margin: 16px 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: normal;">L’accord prévoit la construction de 300 000 voitures par an à terme. Près d’un tiers de la production sera destiné à l’exportation.</span></h1><div><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Renault consolide sa présence en Iran. Le constructeur automobile y a signé lundi 7 août un accord de 660 millions d’euros afin d’y produire, à terme, 300 000 véhicules par an. Ces investissements passeront par la création d’une coentreprise détenue par Renault (60 %), l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel (20 %) – un organisme public iranien – et la société privée iranienne Parto Neguine Nasseh (20 %).</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« Nous sommes heureux de signer cet accord historique, </em>a déclaré Thierry Bolloré, le numéro deux du groupe français, qui a signé l’accord.<em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;"> Pour Renault, l’Iran est connu pour sa grande capacité industrielle, ses infrastructures pour l’industrie automobile, les compétences de ses ressources humaines et sa position géopolitique unique. »</em></span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« La première phase de cet accord d’une valeur de 660 millions d’euros prévoit la construction de 150 000 voitures »</em> par an, a détaillé Mansour Moazami, le patron de l’Organisation pour la rénovation et le développement industriel. Les premières voitures ainsi produites seront vendues d’ici un an et demi, a-t-il encore précisé.</span></p><h2 class="ca-heading-sub node-attr " data-node="heading" data-qa="heading" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.25; padding: 0px; margin: 20px 0px 16px; font-weight: 700;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Installation d’une coentreprise au sud-ouest de Téhéran</span></h2><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La seconde phase du projet commencera en 2019 et durera trois ans. Selon les termes de l’accord, 30 % des véhicules et des pièces détachées produits dans cette usine iranienne seront exportés.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La coentreprise sera installée à Saveh, à environ 120 kilomètres au sud-ouest de Téhéran, dans une usine déjà existante qui sera développée et modernisée. Elle produira des modèles Renault Symbol et Duster de Dacia, marque roumaine rachetée par Renault.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Un <em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« accord stratégique »</em> avait été signé en septembre 2016 à Paris entre Renault et le ministre de l’industrie iranien, Mohammad Reza Nematzadeh, pour la création de cette nouvelle entreprise commune.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le contrat prévoit que la coentreprise travaillera <em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« avec 15 entreprises iraniennes pour la fourniture de pièces détachées »</em>, selon M. Nematzadeh, qui assistait à la cérémonie de signature. <em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« Nous espérons faire passer ce chiffre à 60 entreprises »</em>, a-t-il ajouté. Mais, ces entreprises devront satisfaire les conditions de qualité et de prix, généralement déterminantes.</span></p><h2 class="ca-heading-sub node-attr " data-node="heading" data-qa="heading" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.25; padding: 0px; margin: 20px 0px 16px; font-weight: 700;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Deux millions de véhicules en 2020</span></h2><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« Il s’agit d’un contrat unique en termes d’investissement, de transfert de technologies, de localisation, du développement des talents iraniens, de la création d’un centre d’ingénierie et de la production de voitures modernes </em>(…)<em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;"> et d’exportation »</em>, a pour sa part souligné M. Bolloré.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;">« Renault a prouvé son engagement avec sa présence sans discontinuité depuis le début de ses opérations en 2004 en Iran et cette signature confirme notre</em> (…)<em style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5;"> engagement pour des opérations à long terme en Iran »</em>, a-t-il poursuivi. Renault est déjà présent dans ce pays de 80 millions d’habitants avec une capacité existante de production de 200 000 véhicules par an.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le constructeur français estime que la production automobile en Iran devrait atteindre deux millions de véhicules par an en 2020. Le 21 juin 2016, le groupe français PSA avait déjà signé un accord de coentreprise avec Iran Khodro, scellant son retour industriel dans le pays dans la foulée de la levée de sanctions internationales, après l’accord sur le nucléaire iranien.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Depuis cet accord conclu en juillet 2015 entre l’Iran et les grandes puissances, les compagnies françaises ont fait un retour en force en Iran, et poursuivent leur implantation en dépit de la pression des Etats-Unis, qui ont adopté depuis de nouvelles sanctions contre l’Iran.</span></p><p class="node-attr " data-node="paragraph" data-qa="paragraph" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5; padding: 0px; margin: 0px 0px 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Le Monde et AFP</span></p></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-61724810483803886482017-07-18T19:18:00.000+00:002017-12-10T19:19:29.447+00:00Les difficultés des investisseurs français en Iran<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<h2 style="border: 0px; color: #717171; font-family: BrownBold, sans-serif; font-size: 18px; font-stretch: normal; font-weight: normal; line-height: 23px; margin: 0px 200px 30px; padding: 0px; text-align: center; vertical-align: baseline;">
Cela fait bientôt deux ans que l’accord sur le nucléaire a été signé avec l'Iran. Sur place, les entrepreneurs français doivent toujours faire face aux problèmes de transferts d'argent et à l'incertitude de la politique américaine.</h2>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L’eldorado iranien existe-t-il vraiment ? Depuis la levée des sanctions et l’accord sur le nucléaire iranien, de nombreux investisseurs français tentent leur chance sur ce marché très prometteur.</div>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Il y a, bien sûr, les grandes entreprises comme Renault, PSA ou Airbus mais aussi de petits entrepreneurs comme Xavier Monard <span style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">et Romain Quénet, d</span>eux partenaires qui ont ouvert une boulangerie à Téhéran.</div>
<h2 class="subheader" style="border: 0px; font-family: BrownBold, serif; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-weight: normal; letter-spacing: -0.3px; line-height: 27px; margin: 30px 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
"On a été obligé de venir avec nos sous dans la poche"</h2>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Une tour Eiffel à Téhéran. L'image n'est pas banale. Au café Tartine, une boulangerie française implantée dans un centre commercial de la capitale iranienne, Français Xavier et Romain, les deux gérants, ont voulu recréer un bout de France. La décoration rappelle Paris, les croissants sortent du four et la clientèle est plutôt aisée. Alors pourquoi sont-ils venus en Iran ? <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">"C'est une très bonne question qu'on se pose aussi de temps en temps",</em> répond Xavier <span style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Monard</span>.</div>
<blockquote class="ftvi_content_quote" style="border-bottom-color: initial; border-bottom-style: initial; border-image: initial; border-left-color: rgb(255, 197, 0); border-left-style: solid; border-right-color: initial; border-right-style: initial; border-top-color: initial; border-top-style: initial; border-width: 0px 0px 0px 6px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: inherit; font-variant-numeric: inherit; line-height: inherit; margin: 45px 0px; padding: 20px; position: relative; quotes: none; vertical-align: baseline;">
<div class="ftvi_citation_quote" style="border: 0px; color: black; font-family: BrownRegular, arial, sans-serif; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-style: italic; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
J'ai connu des endroits difficiles. Ici, c'est particulièrement difficile.</div>
<div style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<cite class="ftvi_citation_author" style="border: 0px; font-family: BrownBold, Arial, sans-serif; font-size: 28px; font-stretch: normal; font-style: normal; line-height: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Xavier Monard, co-gérant de Au café tartine à Téhéran</cite><div class="ftvi_citation_source" style="border: 0px; font-family: BrownRegular, Arial, sans-serif; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-style: italic; line-height: normal; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
à franceinfo</div>
</div>
</blockquote>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Cela fait bientôt deux ans que l’accord sur le nucléaire a été signé et que les deux Français sont installés à Téhéran. Xavier se souvient de leur arrivée à Téhéran : <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">"Nous avions la possibilité de faire un virement bancaire pour pouvoir transférer nos fonds pour pouvoir investir ici, donc on a été obligés de venir avec nos petits sous dans la poche, dans la limite légale des 10 000 euros par transfert, pour pouvoir les déposer ici."</em></div>
<h2 class="subheader" style="border: 0px; font-family: BrownBold, serif; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-weight: normal; letter-spacing: -0.3px; line-height: 27px; margin: 30px 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Le traumatisme BNP Paribas</h2>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Aujourd’hui encore, le paiement des fournisseurs français des deux boulangers est compliqué. Les cartes de crédit internationales ne fonctionnent pas, car aucune grande banque européenne n’accepte de travailler avec l’Iran pour l’instant. Elles sont échaudées par l’amende géante de 9 milliards de dollars infligée à la BNP en 2014 pour violation de l’embargo américain.</div>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Pour aider les entreprises françaises, le Medef a ouvert un bureau il y a quelques mois à Téhéran. <em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">"C'est certain que l'amende reçue par BNP Paribas a créé un vrai traumatisme dans la communauté bancaire française et européenne",</em> explique Mathieu Etourneau, le responsable de ce bureau.</div>
<h2 class="subheader" style="border: 0px; font-family: BrownBold, serif; font-size: 24px; font-stretch: normal; font-weight: normal; letter-spacing: -0.3px; line-height: 27px; margin: 30px 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
L'incertitude Trump</h2>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">"Il y a en plus une incertitude politique avec l'élection de Donald Trump,</em>poursuit Mathieu Etourneau.<em style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-stretch: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"> On a encore un peu de mal à déterminer quelle sera sa politique sur l'Iran donc tout cela crée un climat qui n'est pas forcément favorable à l'investissement étranger en Iran."</em></div>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Le verrou américain est celui qui sera le plus difficile à faire sauter. Les sanctions liées au nucléaire ont été levées mais pas les interactions économiques entre les États-Unis et l’Iran. Le meilleur moyen de conquérir le marché iranien, c’est prendre son temps. Xavier et Romain, les deux investisseurs boulangers le savent : rien que pour obtenir le droit d’importer leurs graines de café, il a fallu un an !</div>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
Source : France Info</div>
<div style="border: 0px; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; font-stretch: normal; line-height: 24px; margin-bottom: 20px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<br /></div>
<twitterwidget class="twitter-tweet twitter-tweet-rendered" data-tweet-id="855337012236230656" id="twitter-widget-0" style="color: #222222; display: block; font-family: arial, sans-serif; font-size: 17px; margin-bottom: 10px; margin-top: 10px; max-width: 100%; min-width: 220px; position: static; transform: rotate(0deg); visibility: visible; width: 500px;"></twitterwidget><br />
<div class="SandboxRoot env-bp-350" data-twitter-event-id="0" style="background: 0px 0px; color: #1c2022; direction: ltr; display: block; font-family: Helvetica, Roboto, "Segoe UI", Calibri, sans-serif; font-size: 16px; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: 1.4; position: relative; text-align: left; white-space: initial;">
<div class="EmbeddedTweet EmbeddedTweet--edge EmbeddedTweet--mediaForward media-forward js-clickToOpenTarget js-tweetIdInfo tweet-InformationCircle-widgetParent" data-click-to-open-target="https://twitter.com/CFA_Teheran/status/855337012236230656" data-dt-abbr="%{number}%{symbol}" data-dt-am="AM" data-dt-explicit-timestamp="09:26 - 21 avr. 2017" data-dt-full="%{hours24}:%{minutes} - %{day} %{month} %{year}" data-dt-h="h" data-dt-hour="heure" data-dt-hours="heures" data-dt-long="%{day} %{month} %{year}" data-dt-m="m" data-dt-minute="minute" data-dt-minutes="minutes" data-dt-months="Janv|Févr|Mars|Avr|Mai|Juin|Juil|Août|Sept|Oct|Nov|Déc" data-dt-now="maintenant" data-dt-pm="PM" data-dt-s="s" data-dt-second="seconde" data-dt-seconds="secondes" data-dt-short="%{day} %{month}" data-iframe-title="Tweet de Twitter" data-scribe="page:tweet" data-tweet-id="855337012236230656" data-twitter-event-id="1" id="twitter-widget-0" lang="fr" style="background-color: white; border-radius: 5px; border: 0px rgb(204, 214, 221); cursor: pointer; max-width: 520px; overflow: hidden; position: relative;">
<article class="MediaCard
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customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr" style="display: block;"><div class="MediaCard-media" style="background-color: #f5f8fa; overflow: hidden; position: relative; width: 500px;">
<a class="MediaCard-borderOverlay" href="https://twitter.com/CFA_Teheran/status/855337012236230656/photo/1" role="presentation" style="background-color: transparent; border-radius: 4px 4px 0px 0px; border: 1px solid rgba(204, 214, 221, 0.75); box-sizing: border-box; color: #3b94d9; height: 375px; left: 0px; outline: 0px; position: absolute; text-decoration: none; top: 0px; width: 500px; z-index: 10;" tabindex="-1" title="Voir l'image sur Twitter"></a><br /></div>
</article></div>
</div>
</div>
Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-7282396173612708462017-07-03T21:16:00.001+00:002017-07-03T21:16:48.456+00:00Total signe un accord gazier en Iran malgré les pressions américaines<h1 id="DiapoTitle" itemprop="name" style="box-sizing: border-box; margin: 15px 0px; line-height: 27px; padding: 0px 20.6875px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: normal;">Le groupe français Total, à la tête d'un consortium international avec le chinois CNPCI, a signé lundi un accord gazier de 4,8 milliards de dollars avec Téhéran, malgré les pressions de Washington qui envisage de nouvelles sanctions contre l'Iran.</span></h1><article itemscope="" itemtype="http://schema.org/Article" id="CNT000000KwzTG" style="box-sizing: border-box;"><div class="article-corps" style="box-sizing: border-box; line-height: 1.5em; position: relative; padding: 0px 20.6875px;"><div itemprop="articleBody" style="box-sizing: border-box;"><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En vertu de ce contrat d'une durée de 20 ans, le consortium investira deux milliards de dollars (1,76 milliard d'euros) dès la première étape du développement de la phase 11 du vaste champ gazier offshore Pars-Sud.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Total devient ainsi la première grande compagnie occidentale du secteur des hydrocarbures à revenir en Iran depuis la levée partielle des sanctions internationales en janvier 2016, en vertu de l'accord nucléaire signé en 2015 avec les grandes puissances, dont la France et les États-Unis.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Aujourd'hui est un jour historique pour Total, le jour où nous revenons en Iran", a déclaré le PDG du groupe Patrick Pouyanné lors de la signature de l'accord à Téhéran. </span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"J'espère que cet accord entre une grande société européenne, française, et l'Iran va donner des idées à d'autres sociétés de venir en Iran parce que le développement économique c'est la façon aussi d'apporter la paix", a déclaré à l'AFP M. Pouyanné.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Nous sommes là pour construire des ponts et pas pour faire des murs, nous nous développons en Iran au Qatar, aux Émirats, partout où nous pouvons le faire", a-t-il ajouté.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Nous n'oublierons jamais que Total a été le précurseur", a pour sa part lancé le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Selon lui, l'industrie des hydrocarbures iranienne a besoin de 200 milliards de dollars (176 milliards d'euros) d'investissement sur les cinq prochaines années.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves mondiales de pétrole, mais les compagnies étrangères restent globalement réticentes à investir dans ce pays en raison de sanctions américaines toujours en vigueur. </span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Total a même nommé une personne chargée de surveiller et s'assurer que les mesures américaines à l'encontre de l'Iran sont respectées. En évitant en particulier que l'argent soit acheminé aux Gardiens de la révolution, armée d'élite du régime, qui contrôlent de larges secteurs de l'économie, mais dont le rôle est dénoncé par les États-Unis.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">- Europe contre États-Unis -</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En vertu de l'accord conclu avec Total, le groupe français détiendra 50,1% des parts du consortium qui exploitera le champ gazier, suivi du groupe China National Petroleum Corporation (CNPCI) avec 30% et de l'Iranien Petropars (19,9%).</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le PDG de Total a rappelé que son groupe "avait une longue histoire en Iran", évoquant le développement des phases 2 et 3 de Pars-Sud dans les années 1990. </span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le gaz produit "alimentera le marché domestique iranien à compter de 2021", a précisé à l'AFP un porte-parole de Total.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'objectif est d'atteindre une production de 400.000 barils équivalent pétrole par jour. Les responsables iraniens misent sur un revenu de 54 milliards de dollars aux prix actuels durant les 20 ans que durera ce contrat.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La signature de l'accord avec Total intervient quelques jours après une tournée du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, en Europe. </span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">M. Zarif avait été reçu vendredi par le chef de l'État français Emmanuel Macron après avoir rencontré le président allemand Frank-Walter Steinmeier et le Premier ministre italien Paolo Gentiloni.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Téhéran cherche à renforcer les relations avec l'Union européenne, face à une administration américaine hostile.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Malgré l'hostilité déraisonnable des États-Unis, l'UE reste engagée à l'égard de l'accord nucléaire et de l'entente constructive" avec l'Iran, avait écrit M. Zarif dans un tweet.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">- Difficultés pour investir -</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'administration Trump dénonce régulièrement l'accord nucléaire de 2015, et la Maison Blanche a annoncé pour les prochaines semaines un réexamen de la politique américaine en ce qui concerne cet accord.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"></p><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><div class="ms-embed digiteka-api video digiteka-api-1 ms-embed-1" style="box-sizing: border-box; display: inline-block; width: 372.625px; overflow: hidden; max-width: 1024px;"><a id="embedAMP_0851524edf32b125cde62227d6188c38" style="box-sizing: border-box; outline: 0px; text-decoration: underline;"></a><iframe data-type="ms-embed" id="ms-embed-0851524edf32b125cde62227d6188c38-0f75b9f84bc948db165b4c9395ac0557" frameborder="0" src="http://pms.orange.fr/module/embed/2124/sandbox?url=http%3A%2F%2Fwww.ultimedia.com%2Fapi%2Fsearch%2Fgetvideoinfos%2Fexternal_id%2FMMV1050177_TFR%2Fowner_id%2F3flr3%2Fzone%2F1%2Fmdtk%2F01794313&frm=0f75b9f84bc948db165b4c9395ac0557&maxWidth=500" style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; height: 215px; width: 373px;"></iframe></div><br style="box-sizing: border-box;">Mi-juin, le Sénat américain a voté en faveur d'un projet de loi en faveur de nouvelles sanctions contre l'Iran, accusé de "soutien à des actes terroristes internationaux". Il doit encore être examiné par la Chambre des représentants.</span><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les grandes banques internationales hésitent à travailler avec Téhéran par crainte de mesures punitives de Washington. La probabilité d'un renforcement des sanctions a aussi refroidi les ardeurs de sociétés comme le groupe d'hydrocarbures britannique BP alors que d'autres entreprises comme Shell (Pays-Bas/Royaume-Uni) ou Gazprom (Russie) ont pour l'instant conclu seulement des accords préliminaires. </span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Les compagnies qui opèrent en Iran vont continuer à affronter une série de problèmes structurels, notamment la corruption, la bureaucratie, une instabilité potentielle" et la réticence de certains notamment dans la classe politique "à permettre une implication étrangère dans l'économie", souligne la société consultante BMI Research dans une note publiée lundi.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 1em 0px; line-height: 20px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Depuis la levée des sanctions, Total est la troisième grande entreprise française à revenir en Iran, après les groupes automobiles PSA et Renault.</span></p></div></div></article>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-9711693698449443452017-06-23T07:27:00.001+00:002017-06-23T07:27:09.430+00:00Début des exportations de gaz iranien vers l'Irak en vertu d'un accord
majeur<span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><b style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; line-height: inherit !important;">L'Iran a commencé à exporter du gaz vers Bagdad en vertu d'un accord qui devrait faire de l'Irak le premier importateur de gaz iranien, a annoncé mercredi soir le ministère du Pétrole.</b> <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">"L'exportation de gaz naturel iranien vers Bagdad a commencé mercredi soir", a annoncé le vice-ministre du Pétrole, Amir Hossein Zamaninia, cité par le site d'information du ministère. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">"L'exportation a commencé au rythme de 7 millions de mètres cubes par jour et devrait s'élever à 35 millions m3", a précisé le responsable cité par Shana. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">L'annonce est intervenue deux jours après une visite en Iran du Premier ministre irakien, Haider al-Abadi, effectuée à la suite d'un déplacement en Arabie saoudite, grand rival régional de Téhéran, sur fond de tensions diplomatiques dans le Golfe. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">Un nouveau gazoduc lie l'ouest de l'Iran à Bagdad, tandis qu'un autre devrait transporter du gaz du sud-ouest iranien vers la ville de Bassora, dans le sud de l'Irak. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">Ces deux gazoducs devraient porter à terme à 70 millions m3 par jour les importations irakiennes de gaz d'Iran. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">L'Iran, qui possède les deuxièmes réserves mondiales de gaz, pompe 600 millions de m3/jour. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">Si les exportations de pétrole iranien ont quasiment doublé depuis la levée des sanctions internationales en vertu de l'accord nucléaire signé en 2015, la majeure partie du gaz produit est destiné à la consommation intérieure --notamment en raison d'un manque d'infrastructures pour l'exportation. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">La Turquie était jusque-là le seul client du gaz iranien, important environ 30 millions m3 par jour en vertu d'un accord conclu en 1996. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">L'Iran avait conclu en 2013 un premier contrat d'exportation de gaz à Bagdad et un second en 2015 portant sur l'exportation du gaz à Bassora. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">Téhéran cherche à développer son marché du gaz alors qu'elle continue à lancer de nouvelles phases de production dans le champ gazier Pars Sud qu'il partage dans le Golfe avec le Qatar et représente le plus grand gisement de gaz naturel au monde. <br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">L'Iran et l'Irak, qui se sont livré une guerre sanglante entre 1980 et 88, se sont beaucoup rapprochés après la chute de Saddam Hussein. </span><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><span style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;"><br style="box-sizing: border-box; max-width: 100%; word-wrap: break-word; word-break: break-word; margin: 0px; padding: 0px; line-height: inherit !important;">En savoir plus sur http://www.atlasinfo.com</span></span></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-26617402457064628602017-05-21T07:47:00.001+00:002017-05-21T07:47:37.148+00:00Une économie encore trop fermée au Monde, mais qui ne demande qu'à
s'ouvrir !<span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Dans un communiqué de l’Elysée, M. Macron a souhaité, suite à la réélection du président iranien, que <em style="box-sizing: border-box; line-height: 27px;">« ce nouveau mandat confirme l’amélioration des relations anciennes entre la France et l’Iran »</em>. Le chef de l’Etat Français a demandé <em style="box-sizing: border-box; line-height: 27px;">« au gouvernement français de travailler activement à l’intensification des liens économiques, scientifiques et culturels avec l’Iran »</em>.</span><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Il est vrai que l'économie iranienne reste encore trop fermée à l'investissement international faute notamment de trouver des financements. </span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Voici les extraits d'un interview réalisé par le magazine Capital avec Mohammad Amin, analyste et chercheur associé à la FEMO (Fondation d’études pour le Moyen-Orient) et co-auteur d’<em style="box-sizing: inherit; background-repeat: no-repeat no-repeat;">Où va l’Iran ? (Regards croisés sur le régime et ses enjeux d’influence)</em> (éditions Autrement).</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;">Selon Mohammad Amin, </span><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;"> l’accord sur le nucléaire n’a pas eu les effets escomptés car l’économie iranienne reste sous contrôle du régime.</span><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;"> </span></div><div><div class="article-body" style="box-sizing: inherit; max-width: 560px; margin-left: auto; margin-right: auto; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="box-sizing: inherit; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); background-repeat: no-repeat no-repeat;">Capital : Hassan Rohani, le président sortant, est attaqué sur son bilan économique par ses adversaires. Celui-ci est-il réellement catastrophique ?</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><span style="box-sizing: inherit; background-repeat: no-repeat no-repeat;">Mohammad Amin :</span> La population iranienne attendait beaucoup de l’accord sur le nucléaire, entré en vigueur en 2016 : celui-ci a levé une partie des sanctions dont était victime le pays à cause de son programme nucléaire controversé. Malheureusement, il n’y a pas eu de retombées concrètes pour la population. Le chômage est toujours élevé (12,5% officiellement, mais il atteint plus de 40% selon des économistes indépendants), la baisse de l’inflation (de 35% en 2013 à 9% en 2017) ne s’est faite qu’au prix d’une récession, et de nombreuses banques ou caisses de retraite sont aujourd’hui en faillite. Cela s’explique par le fait qu’il est toujours compliqué de faire du business en Iran : de nombreuses banques ne veulent pas financer des projets. Mais aussi parce que l’Iran n’est toujours pas une économie de marché et qu’il s’agit même de l’une des plus fermées du monde : le guide suprême Ali Khamenei et les Pasdarans (une milice à son service, ndlr.) contrôlent plus de 50% du PIB, notamment les banques, les assureurs et de nombreux acteurs pétroliers. Ce sont eux qui détiennent les clés de la politique économique, Hassan Rohani n’a presque aucun levier. En le rendant responsable de la mauvaise situation économique du pays, ils essayent de détourner l’attention de la population pour la garder sous contrôle.</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="box-sizing: inherit; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); background-repeat: no-repeat no-repeat;">Capital : Pourtant, la levée des sanctions a été très bénéfique pour l’industrie pétrolière, dont les exportations ont bondi. Pourquoi cela n’a-t-il pas amélioré la situation économique du pays ?</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><span style="box-sizing: inherit; background-repeat: no-repeat no-repeat;">Mohammad Amin :</span> Oui, l’Iran a plus que doublé ses exportations de pétrole entre 2013 et 2017 (de 1 million de barils par jour à 2,4 millions aujourd'hui), mais ces recettes supplémentaires sont utilisées par le régime iranien pour ses aventures guerrières, notamment en Syrie (selon mes estimations, 10 milliards sont dépensés annuellement pour l’effort de guerre là-bas mais aussi pour maintenir les structures du pouvoir en place), mais aussi en Irak ou au Yémen. L’économie iranienne est l’otage de ces guerres extérieures, qui servent à légitimer l’existence des Pasdarans.</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="box-sizing: inherit; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); background-repeat: no-repeat no-repeat;">Capital : Donald Trump, le président américain, est-il une menace pour l’accord ? Il a promis de le déchirer pendant la campagne présidentielle et été très véhément envers le pays.</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><span style="box-sizing: inherit; background-repeat: no-repeat no-repeat;">Mohammad Amin :</span> Je ne pense pas qu’il remettra l'accord en cause, mais il sera très vigilant sur son application. Il a déjà d’ailleurs pris quelques mesures : il a sanctionné le géant chinois ZTE à cause de ses relations avec une société de télécommunication en Iran. Et contrairement à Barack Obama, qui avait organisé sa politique au Moyen-Orient en fonction de ses rapports avec l’Iran, Donald Trump semble plus prompt à s’opposer aux ingérences du régime iranien. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne trouveront pas un moyen de s’entendre : si l’Iran renonce à sa politique belliqueuse, Donald Trump sera sûrement prêt à trouver un terrain d'entente.</span></p><p style="box-sizing: inherit; margin-top: 10px; margin-bottom: 10px; background-repeat: no-repeat no-repeat;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Sources : Capital, Le Monde</span></p></div></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-26471852938968053572017-05-20T07:15:00.001+00:002017-05-20T07:15:26.503+00:00L'économie iranienne suit une convalescence encourageante<h2 style="box-sizing: inherit; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: bold; line-height: 1.3333;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La croissance est redevenue vigoureuse en Iran, mais les sanctions américaines résiduelles dissuadent l'investissement.</span></h2><h2 style="box-sizing: inherit; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: bold; line-height: 1.3333;"><div class="article-body" itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; font-weight: normal; margin-bottom: 2rem;"><amp-img height="160" src="/i/s/www.lesechos.fr/medias/2017/05/19/2088127_0212106650672_web_300x160.jpg" srcset="/ii/w330/s/www.lesechos.fr/medias/2017/05/19/2088127_0212106650672_web_300x160.jpg 330w, /ii/w680/s/www.lesechos.fr/medias/2017/05/19/2088127_0212106650672_web_300x160.jpg 680w, /ii/w1000/s/www.lesechos.fr/medias/2017/05/19/2088127_0212106650672_web_300x160.jpg 1000w" width="300" class="i-amphtml-element i-amphtml-layout-fixed i-amphtml-layout-size-defined i-amphtml-layout" style="box-sizing: inherit; display: block; position: relative; margin: auto; width: 300px; height: 160px; overflow: hidden !important;"><img class="i-amphtml-fill-content i-amphtml-replaced-content" src="https://www-lesechos-fr.cdn.ampproject.org/ii/w1000/s/www.lesechos.fr/medias/2017/05/19/2088127_0212106650672_web_300x160.jpg" style="box-sizing: inherit; display: block; width: 1px; min-width: 100%; height: 1px; min-height: 100%; margin: auto; padding: 0px !important; border: none !important; position: absolute; top: 0px; left: 0px; bottom: 0px; right: 0px;"></amp-img><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">C'est l'histoire d'une ruée vers l'or lancée il y a deux ans et qui n'a encore pas donné de pépites. La levée des sanctions internationales de l'Iran initiée en juillet 2015 devait susciter un afflux d'investissements étrangers de 50 milliards de dollars par an, se vantait le président Hassan Rohani. En fait, son vice-président, Eshagh Jahanguiri, a reconnu récemment que seulement… 2 milliards ont été injectés dans le pays depuis lors. La faute au maintien de sanctions américaines qui <a href="https://www.lesechos.fr/20/09/2016/LesEchos/22280-050-ECH_le-dollar--l-arme-qui-tient-les-entreprises-a-distance-de-l-iran.htm" target="_top" style="box-sizing: inherit; text-decoration: none;">dissuadent les banques occidentales de travailler en dollars en Iran,</a> au point que le pays est un des rares au monde où les cartes bancaires internationales ne servent à rien.</span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Tout établissement financier se verra fermer l'immense marché des Etats-Unis s'il s'avère qu'il fait affaire avec des pasdarans listés comme terroristes par l'Ofac américain, un risque élevé vu l'opacité du monde des affaires iranien. Les pasdarans, qui détestent la concurrence des étrangers et contrôlent beaucoup d'actifs économiques, ne sont d'ailleurs pas les derniers à se réjouir de ce blocage. Ceux qui investissent en Iran sont ceux qui ont peu d'intérêt aux Etats-Unis ou disposent des moyens de faire le travail de « due diligence » permettant de vérifier, en liaison avec Washington, que leurs partenaires ne sont pas liés aux pasdarans, explique un observateur.</span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les importateurs se débrouillent toutefois, « en payant en cash, en réalisant du troc, par exemple viande contre tapis, ou en utilisant les services d'un agent à l'étranger », souligne Mortez Miri, vice-président de la Maison de l'industrie, des mines et du commerce. D'autres utilisent des petites banques allemandes, italiennes ou chinoises, à l'image du patron d'une firme de matériel électrique, Said Jannesarghamsari. Qui salue « l'ouverture d'une porte, malgré les déceptions inévitables sur le niveau de vie et le chômage ». « Mais il faut voir qu'on vient de loin », précise-t-il. « Il est impossible de résoudre des décennies d'isolement du jour au lendemain, mais on est sur la bonne voie, avec une stabilisation de la monnaie, la chute spectaculaire de l'inflation, et même un début d'amélioration du niveau de vie puisque les salaires augmentent de 12 % en rythme annuel », renchérit Negar Tiermourzaedh, patronne du cabinet de conseil stratégique Sarcheshmeh.</span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Grâce notamment à une gestion un peu plus rigoureuse des dépenses publiques que sous l'ère Ahmadinejad, l'inflation est passée de 40 % il y a quatre ans à 9,5 % aujourd'hui. Alimentée notamment par <a href="https://www.lesechos.fr/03/01/2017/lesechos.fr/0211655780382_l-iran-essaye-d-attirer-les-investisseurs-dans-le-petrole.htm" target="_top" style="box-sizing: inherit; text-decoration: none;">les exportations de pétrole</a> , remontées à 2,5 millions de barils par jour, contre 1 million sous les sanctions, la croissance s'avère vigoureuse, à 6,6 % en rythme annuel en mars dernier (le <a href="https://www.imf.org/en/News/Articles/2017/02/27/PR1765-IMF-Executive-Board-Concludes-2016-Article-IV-Consultation-with-the-Islamic-Republic-of-Iran" target="_top" style="box-sizing: inherit; text-decoration: none;">FMI</a> ne prévoit pas plus de 4 % sur les douze prochains mois), mais insuffisante pour faire reculer le chômage touchant 12,5 % de la population active, voire 27 % chez les jeunes, souligne l'économiste Mohammad Hashem Pesaran. Chaque année le pays « produit » deux fois plus de diplômés de l'enseignement supérieur que d'emplois.</span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En sus d'une hypothétique levée des sanctions américaines résiduelles, le chantier du prochain président sera de réduire une pauvreté qui touche un Iranien sur trois (le SMIC ne dépasse pas 250 euros), de limiter la dépendance aux hydrocarbures, qui représentent toujours plus de 90 % des exportations et la majorité des recettes fiscales, et de s'attaquer aux sureffectifs clientélistes d'un secteur public hypertrophié. Elargir l'assiette fiscale aux fondations religieuses exonérées, les puissantes Bonyad, semble aussi indispensable. Des décisions contraires aux convictions affichées par Raissi.</span></p><p style="box-sizing: inherit; line-height: 1.4736; margin-bottom: 1rem;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Les Échos</span></p></div></h2>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-87733298924067994342017-05-06T06:56:00.001+00:002017-05-06T06:56:36.103+00:00Les arrivées de touristes étrangers tirent l’Iran de 32 milliards de
dollars en quatre ans<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; font-weight: 600; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"> Les touristes étrangers ont dépensé quelque 32 milliards de dollars en Iran au cours des quatre dernières années, a déclaré un responsable de l’Organisation du patrimoine culturel, du tourisme et de l’artisanat. Au total, 19,9 millions de voyageurs ont visité le pays au cours de la période mentionnée (mars 2013 – mars 2017), IRIB a cité le directeur adjoint de CHTHO, Morteza Rahmani-Movahhed, le 23 avril.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; font-weight: 600; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le transport, l’hébergement et même l’achat de souvenirs sont parmi les paramètres pris en compte pour calculer la somme, a ajouté Rahmani-Movahhed.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; font-weight: 600; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">« Dans le cadre d’une définition acceptée dans le monde entier, un touriste est référencé chez quiconque reste 24 heures sur 24 dans un pays étranger sans avoir d’emploi ou d’entreprise », a déclaré Khabaronline.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; font-weight: 600; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">« Selon l’Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, un voyageur [typique] en Asie de l’Ouest passe entre 1 208 $ et 1 750 $, de sorte que nous avons utilisé une moyenne de 1 650 $ pour calculer le revenu », a expliqué le responsable.Le gouvernement a mis beaucoup d’efforts pour relancer les entreprises de tourisme et d’accueil depuis que le président sortant Hassan Rouhani a pris ses fonctions en août 2013.</span></p><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-weight: 600; line-height: inherit; vertical-align: baseline; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;">En janvier, le directeur de CHTHO, Zahra Ahmadipour, a mis l’accent sur la respiration d’air frais dans le secteur afin de saisir le boom des arrivées à l’étranger et d’obtenir une croissance durable.</p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;">L’Iran considère le tourisme comme une fontaine de richesse, cherchant à tirer le meilleur parti de l’atmosphère positive créée à la suite de la JCPOA, un accord nucléaire historique signé entre l’Iran et six puissances mondiales en janvier 2016.</p><p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 13px; padding: 0px; border: 0px; line-height: 1.615; vertical-align: baseline;">Le pays a conservé son classement mondial le plus élevé dans la catégorie « compétitivité des prix » de l’indice de compétitivité du tourisme et du tourisme de 2017, qui montre combien il est coûteux de voyager ou d’investir dans un pays. Le rapport biennal a été publié par le Forum économique mondial le 5 avril dernier.</p><span style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><br style="box-sizing: border-box;">En savoir plus sur http://mediaguinee.org/</span></span>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-77732595506698898152017-05-06T06:53:00.001+00:002017-05-06T06:53:57.356+00:00Iran/développement de l'aéroport de Téhéran: Bouygues jette
temporairement l'éponge<p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le géant de la construction Bouygues, qui avait signé début 2016 au côté du gestionnaire des aéroports de Paris, ADP, un protocole d'accord pour développer l'aéroport de Téhéran en Iran, a temporairement jeté l'éponge, a indiqué Bouygues vendredi.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Le protocole d'accord que nous avions signé à l'occasion de la visite du président iranien Hassan Rohani à Paris, en janvier 2016, pour construire et exploiter un terminal supplémentaire de l'aéroport de Téhéran a été annulé", a dit à l'AFP un porte-parole de Bouygues, confirmant une information de La lettre de l'expansion.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Mais des discussions se poursuivent avec les autorités iraniennes", a-t-il toutefois ajouté.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Candidats ensemble depuis des années, Bouygues Construction et ADP ont rencontré des difficultés pour assurer le financement de ce vaste projet en raison de l'embargo économique en vigueur contre l'Iran, selon une source proche du dossier. Les banques américaines, en particulier, se montrent très réticentes à apporter leur concours.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En février dernier, Groupe ADP avait déjà annoncé avoir renoncé à participer à cet appel d'offres, tout en indiquant "porter auprès du gouvernement iranien" des projets de sa filiale ADP ingénierie.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">De son côté le groupe Vinci, qui avait lui aussi signé en janvier 2016 un protocole d'entente pour développer les aéroports de Mashhad et d'Ispahan, a conclu un accord avec Téhéran sur les termes du premier projet, mais est "toujours en pleines discussions" pour le deuxième, a indiqué une porte-parole à l'AFP.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Mais il n'y a pas eu d'avancées concrètes, encore moins opérationnelles", a-t-elle ajouté.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Une partie des sanctions économiques imposées à l'Iran a été levée depuis mi-janvier 2016, en vertu de l'accord conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien avec les grandes puissances, dont les Etats-Unis.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Cela a notamment permis une reprise des exportations iraniennes de brut et une accélération des échanges commerciaux avec l'UE.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Mais le mois dernier, les Etats-Unis ont imposé une amende de 1,2 milliard de dollars au géant chinois des télécommunications ZTE pour avoir violé l'embargo contre l'Iran et la Corée du Nord, promettant une sévérité accrue contre les entreprises étrangères.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0px 0px 1.1em; padding: 0px; line-height: 20px; -webkit-hyphens: auto; word-wrap: break-word;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En 2014, la banque française BNP Paribas avait accepté de verser près de 9 milliards de dollars d'amende pour des transactions illicites notamment en Iran.</span></p><div>Source : AFP</div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-77007081702749842172017-05-05T03:42:00.001+00:002017-05-05T03:42:50.316+00:00L'Iran, nouvel eldorado pour la Suisse? En un an l'euphorie s'est bien
évaporée<h2 style="box-sizing: border-box; margin: 17px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 24px;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Des voix témoignent du gel des projets dans le pays. En cause, la menace de sanctions américaines.</span></h2><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Plus d'une soixantaine de participants étaient présents jeudi matin au forum «Doing business in Iran», organisé par l'université Webster sous l'égide du professeur Dominique Jolly. Face à eux de plusieurs intermédiaires accompagnant les sociétés étrangères en République islamique, à l'instar de Charbanou Jochum-Maghsoudnia, patronne du cabinet Persian Bridge Exchange spécialisé dans la santé et les cosmétiques.</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Plus d'une soixantaine de participants étaient présents jeudi matin au forum «Doing business in Iran», organisé par l'université Webster sous l'égide du professeur Dominique Jolly. Face à eux de plusieurs intermédiaires accompagnant les sociétés étrangères en République islamique, à l'instar de Charbanou Jochum-Maghsoudnia, patronne du cabinet Persian Bridge Exchange spécialisé dans la santé et les cosmétiques.</span></p><div id="ad-inside-full-pos1-article" class="centerAd contentAd" style="box-sizing: border-box; padding-bottom: 8px; margin-top: 25px;"><div id="tatm-ad-inside-full-pos1-article-header" style="box-sizing: border-box;"><span class="adLabel" style="text-align: start; box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; display: block; line-height: 10px; padding: 5px 0px 3px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">PUBLICITÉ</span></span></div><div id="tatm-ad-inside-full-pos1-article" data-google-query-id="CM2rm8fq19MCFXYD0woduDgGgg" style="box-sizing: border-box;"><div id="google_ads_iframe_/46753895/fr-tdg.ch/inside-full-pos1/economie/default_0__container__" style="box-sizing: border-box; margin: 0px auto; border: 0pt none;"><iframe id="google_ads_iframe_/46753895/fr-tdg.ch/inside-full-pos1/economie/default_0" title="3rd party ad content" name="google_ads_iframe_/46753895/fr-tdg.ch/inside-full-pos1/economie/default_0" width="300" height="250" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0" style="box-sizing: border-box; border-width: 0px; margin: 0px auto; display: block; padding: 0px; width: auto; vertical-align: bottom;"></iframe></div></div></div><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">A Genève, Farhad Tavakoli, s'occupe, lui, de RTA-Iran et vante les promesses offertes aux acteurs des énergies renouvelables. Il met en avant les conditions auxquelles le gouvernement iranien rachète tout courant «vert», dans un effort pour rompre avec trois décennies durant lesquelles le public ne paie pratiquement rien pour une électricité subventionnée produite en brûlant du pétrole ou du gaz.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Il y a un ans, l'euphorie des délégations officielles</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Ces opportunités semblent faire écho à l'enthousiasme suscité par le voyage à Téhéran, fin avril 2016, d'une délégation de chefs d'entreprises genevois emmenée par Pierre Maudet, quelques semaines après la visite officielle d'un président de la Confédération également très entouré. Ré-admise dans le concert de l'économie mondialisée, après l'entrée en vigueur, en janvier 2016, d'un accord diplomatique historique avec les grandes puissances, la République islamique était présentée comme le nouvel Eldorado.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">C'était il y a un an, un siècle, une éternité. En marge de la manifestation de jeudi, les conversations laissent poindre le doute. Un exemple, symbolique, la réouverture par Iran Air de sa ligne directe vers Genève; toujours en suspens. «C'est à bout touchant, elle nous a été promise dès qu'un avion sera disponible», assure un cadre de l'administration genevoise. D'autres participants iraniens restent plus dubitatifs quant à la validation définitive de l'ouverture d'une telle liaison.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les sept dixièmes des projets sont suspendus</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">«L'euphorie a disparu, tout le monde est dans une posture de wait and see», résume Sharif Nezam-Mafi, arrivé sous une pluie battante dans l'arrière-salle de l'événement. «Les sept dixièmes des projets sont suspendus, et le resteront tant que la lumière ne sera pas complète sur ce que veulent faire les autorités américaines», poursuit le président de la Chambre de commerce Iran-Suisse, un des hommes clefs derrière les visites officielles helvétiques de l'an dernier.</span></p><blockquote style="box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">«Les sociétés étrangères déjà installées dans le pays ne partent pas, elles attendent»</span></blockquote><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les sociétés étrangères qui s'étaient déjà installées dans le pays avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche «ne partent pas, elles attendent», tente de rassurer celui qui dirige en parallèle les activités du fabricant de machines-outils Bühler dans la région. Attendre, les multinationales le font de toute façon depuis plus d'un quart de siècle en Iran. Alors si cela doit les mener jusqu'au terme de l'administration Trump…</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="box-sizing: border-box; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'administration Trump souffle le chaud et le froid</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Aux yeux de Sharif Nezam-Mafi, l'administration américaine n'ira pas jusqu'à remettre en cause le traité historique sur le nucléaire iranien, même si Donald Trump l'a qualifié de «pire accord jamais négocié» durant les premiers jours de sa présidence. Obtenue à Genève et Lausanne entre 2014 et 2015, cette normalisation des relations entre Washington et Téhéran reste l'un des legs majeurs des majeurs des huit ans de l'ère Obama. Et permet à l'Iran de ne plus être un paria dans les circuits économiques et financiers mondiaux.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le président de la Chambre de commerce Iran-Suisse craint en revanche que les Etats-Unis ne s'évertuent à compliquer les activités des sociétés occidentales. Bien que limité, le tour de vis sur les sanctions à l'encontre de certaines entités iraniennes décidées par Washington en janvier en aura donné un avant-goût. A Genève, au sein de la diaspora iranienne comme parmi les entreprises intéressées par une implantation en Iran, un autre obstacle est pointé à demi-voix: la corruption et le népotisme régnant dans une économie dont des pans entiers restent aux mains de factions qui comptent bien défendre leur pré carré.</span></p><p style="box-sizing: border-box; margin: 26px 0px 0px; padding: 0px 13px; -webkit-font-smoothing: antialiased; text-rendering: geometricPrecision; line-height: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Tribune de Genève, </span></p></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-38734319012898330962017-05-05T03:38:00.001+00:002017-05-05T03:38:25.777+00:00L'Iran, un pays minier sous-équipé<span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran est très riche en minerais métalliques et non-métalliques, il dispose des premières réserves de zinc au monde, des neuvièmes en cuivre et des dixièmes en fer et en uranium. Sans compter les métaux rares ou précieux : titane, antimoine, or, argent.<br> <br>L'Iran exporte d'ailleurs du cuivre, du minerai de fer et surtout de l'acier, pour diversifier ses sources de revenus, au-delà du pétrole. L'Iran exploite aussi pour fabriquer cet acier, du charbon.<br> <br>Mais dix ans de sanctions internationales ont bien sûr empêché l'essor et la modernisation de l'industrie minière en Iran, autant qu'elles ont figé l'essor de l'industrie pétrolière. Depuis la levée de ces sanctions en janvier 2016, le gouvernement de Téhéran cherche à nouer des coopérations minières avec certains Etats, cherche à attirer les investisseurs étrangers d'Australie, du Canada, de Norvège, d'Autriche, du Japon, d'Allemagne. C'est la mission de l'Organisation de développement et de rénovation des mines et de l'industrie minière iraniennes, ou IMIDRO, qui multiplie les contacts à l'étranger.<br> <br>40 milliards de dollars de projets miniers sont en jeu. La modernisation des mines existantes également. Mais la persistance de sanctions financières de la part des Etats-Unis ne facilite pas l'avancée de ces projets. Il est encore très difficile de vendre des équipements miniers à l'Iran, confiait un entrepreneur allemand, sur un salon, même s'il s'agit d'équipements de base pour sécuriser les mines.</span><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : RFI, 5 mai 2017</span></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-84698074112904224412017-05-05T03:34:00.001+00:002017-05-05T03:34:40.118+00:00La Normandie va exporter 300 vaches vers l'Iran<p itemprop="about" class="fig-chapo" style="margin: 0px; padding: 0px 12px; border: 0px; font-weight: bold; line-height: 1.47059; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les bovins élevés en Normandie, ne sont pas les fameuses laitières tachetées, mais des charolaises appréciées pour la qualité de leur viande. Les premières décolleront à partir de la mi-juin vers la Perse. Une aubaine pour les éleveurs en quête de nouveaux marchés.</span></p><div class="fig-article-body" itemprop="articleBody" style="margin: 0px; padding: 0px 12px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline;"><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La Normandie, quatrième région française pour l'élevage de bovins (2,2 millions de vaches au total), va exporter d'ici l'été un lot de 300 vaches en Iran. «Après six mois de travail, nous entrons dans la dernière phase de cet accord commercial», indique au<i style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Figaro</i><a href="http://plus.lefigaro.fr/tag/herve-morin" target="" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Hervé Morin</a>, président de la région Normandie. Pour marquer cette avancée, les parties prenantes de l'opération se sont réunies ce jeudi matin sur l'exploitation agricole du président régional de la chambre d'agriculture, Daniel Génissel au Château d'Almenêches dans l'Orne en présence de <a href="http://plus.lefigaro.fr/tag/nathalie-goulet" target="" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Nathalie Goulet</a>, sénatrice du département, de Jean-Louis Riotte, responsable du programme export des bovins, et de représentants iraniens impliqués dans ce contrat.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Ce projet de coopération est né à l'occasion <a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/11/18/20002-20161118ARTFIG00211-un-homme-d-affaires-iranien-commande-300-a-350-vaches-a-la-normandie.php" target="" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">d'un déplacement du président de la région française avec une dizaine de chefs d'entreprises normands en novembre 2016 </a>en Iran. Objectif: y nouer des partenariats économiques et promouvoir les savoir-faire tricolores dans de nombreux domaines dont celui de l'agriculture.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;">Au cours de ce voyage, le propriétaire d'un abattoir important de Téhéran a manifesté auprès d'Hervé Morin son souhait d'acquérir 300 à 350 vaches normandes. Une opération rendue possible à la suite de la levée des sanctions internationales contre l'Iran en janvier 2015.</span><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;"> </span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Après plusieurs contacts entre les parties prenantes une première phase a pu se mettre en place pour concrétiser ce souhait: les lettres de crédits ont été sécurisées, les accords d'export de la part des autorités françaises ont été donnés ainsi que les accords d'imports des autorités iraniennes.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Reste à obtenir le visa sanitaire pour l'exportation des ruminants. Un représentant de l'industriel iranien doit rencontrer à ce sujet d'ici quelques jours le vétérinaire du ministère de l'Agriculture français.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">20.000 vaches à terme</strong></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">À partir de là, la sélection des premières bêtes pourra avoir lieu courant mai-début juin et le premier embarquement du bétail par avion débuter à partir de la mi-juin. </span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Une chose est certaine, et contrairement à ce qu'on pouvait attendre, ces vaches ne sont pas celles de la race laitière de la région: la Normande, connue à sa robe blanche tachetée de marron. Elles seront toutes issues de troupeaux élevés dans la région. Dans un premier temps des vaches à viande de la race Charolaise.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">«Toutes les bêtes de la première livraison seront normandes et l'intermédiaire qui a emporté le contrat, Jean-Louis Riotte, va créer une filiale en Normandie à <a href="http://plus.lefigaro.fr/tag/sees" target="" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Sées</a> pour les sélectionner, remarque Hervé Morin. En outre, la société Norman Normandie Manutention à Vimoutiers sera sollicitée pour rénover les abattoirs iraniens qui ne sont plus en activité depuis plusieurs années». </span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Un contrat qui pourrait monter en puissance. À terme le potentiel de l'abattoir de Téhéran doit être optimisé pour développer une filière viande de très haute qualité dans le Golfe persique à partir de la capitale iranienne. «20.000 têtes pourraient être commandées chaque année pour élargir son marché sur l'ensemble du <a href="http://plus.lefigaro.fr/tag/moyen-orient" target="" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Moyen-Orient</a>», se réjouit Hervé Morin. Une aubaine pour les éleveurs normands à la recherche de nouveaux débouchés. En revanche sur le dossier du bien-être animal, rien n'est dit sur le mode d'abattage des bovins et s'ils seront anesthésiés ou étourdis avant de mourir!</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Le Figaro 4 mai 2017</span></p></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-18499087399852584512017-04-14T04:28:00.001+00:002017-04-14T04:28:41.138+00:00Voyage inaugural dans le Golfe du plus gros paquebot d’Iran<div class="td-post-featured-image" style="box-sizing: border-box; position: relative;"><figure style="box-sizing: border-box; margin: 0px;"><a href="http://www.centpourcent-nancy.fr/wp-content/uploads/2017/04/000_ni9ng.42b78140501.original.jpg" data-caption="" class="td-modal-image" style="box-sizing: border-box; text-decoration: none; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><font color="#000000"><img width="664" height="400" class="entry-thumb td-animation-stack-type0-1" src="http://www.centpourcent-nancy.fr/wp-content/uploads/2017/04/000_ni9ng.42b78140501.original.jpg" srcset="http://www.centpourcent-nancy.fr/wp-content/uploads/2017/04/000_ni9ng.42b78140501.original.jpg 664w, http://www.centpourcent-nancy.fr/wp-content/uploads/2017/04/000_ni9ng.42b78140501.original-300x181.jpg 300w" sizes="(max-width: 664px) 100vw, 664px" alt="" title="Ce bateau de 9 étages mesure 176 m de long et 23 m de large et pourra transporter jusqu'à 1.600 passagers." style="box-sizing: border-box; border: 0px; max-width: 100%; height: auto; margin-bottom: 0px; display: block; width: 394px;"></font></a><br><div class="clearfix" style="box-sizing: border-box;"></div></figure></div><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le premier paquebot opéré par l’Iran depuis sa révolution islamique de 1979 a achevé son voyage inaugural jeudi dans les eaux du Golfe, jetant l’ancre dans le port de l’île de Qeshm, a indiqué un responsable du port.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le Sunny, de fabrication suédoise, a transporté plus de 200 passagers pour ce périple de 127 km entamé à Kish, l’autre principale île de villégiature d’Iran.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Ce bateau de 9 étages mesure 176 m de long et 23 m de large, et pourra transporter jusqu’à 1.600 passagers et 200 véhicules pour des croisières de quatre à sept jours entre les deux îles.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Il dispose de deux salles de cinéma, de restaurants, d’une piscine et d’une salle de conférence, a déclaré Pejman Bahrami, responsable des ports et transports maritimes de l’île de Qeshm.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">« Nous espérons que ce premier voyage entre Kish et Qeshm va encourager le tourisme sur ces îles, accroître le nombre de voyageurs et empêcher que des millions de dollars ne soient dépensés à l’étranger », a-t-il affirmé selon le site de la zone franche de Qeshm.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">En dépit de ses plages de sable blanc, l’Iran ne peut rivaliser avec d’autres destinations du Golfe comme Dubaï en raison de restrictions telles que l’interdiction de consommer des boissons alcoolisées et de danser.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Depuis la levée de sanctions internationales en vertu d’un accord nucléaire conclu en 2015 avec des grandes puissances, le gouvernement modéré du président Hassan Rohani a fait du tourisme une priorité pour booster l’économie.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le nombre de visiteurs avait déjà augmenté grâce à un dégel dans les relations internationales de l’Iran, passant de 2,2 millions en 2009 à 5,2 millions en 2015.</span></p><p style="box-sizing: border-box; line-height: 26px; margin-top: 0px; margin-bottom: 26px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le gouvernement envisage de construire 300 nouveaux hôtels au cours des cinq prochaines années dans le cadre des efforts pour améliorer les infrastructures touristiques.</span></p><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">source AFP-Relaxnews</span><br style="box-sizing: border-box; color: rgb(34, 34, 34); font-family: Verdana, Geneva, sans-serif; font-size: 15px; -webkit-text-size-adjust: 100%;">Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-70952843378344558832017-03-06T22:46:00.001+00:002017-03-06T22:46:22.816+00:00L'Iran pourrait accorder à Shell le développement du champ gazier de
l'Ile de Kish<div class="left_tit" style="margin: 0px auto; padding: 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); outline: none; list-style: none; float: none; width: 393.296875px; overflow: hidden;"><h1 style="margin: 0px 0px 8px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none; line-height: 30px;"><font size="4">Source : www</font><a href="http://french.news.cn/" target="_blank" style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0); font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif; font-size: 17px; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; cursor: pointer; outline: none; text-decoration: none;">.xinhuanet.com</a></h1></div><div class="small_area2" style="margin: 0px auto; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none; width: 393.296875px; float: none; overflow: hidden; line-height: 1.8em;"><div id="Content" class="artTxt" style="margin: 0px; padding: 2px 0px 5px; border: 0px; outline: none; list-style: none; clear: both; line-height: 1.55;"><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran compte accorder le développement de son champ gazier de Kish (sud) à la compagnie Shell des Pays-Bas, a indiqué dimanche un responsable iranien de l'énergie.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le projet concernant le développement du champ gazier de Kish devait faire l'objet d'un appel d'offres, toutefois, aucune autre entreprise n'ayant approché l'Iran au sujet du projet, le pays pourrait entamer des négociations directement avec Shell, a déclaré Noureddin Shahnazizadeh, directeur général de Petroleum Development and Engineering Company.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Shell a déjà étudié le champ sur la base d'un accord qu'elle a signé avec la National Iranian Oil Company (NIOC), a fait savoir M. Shahnazizadeh, ajoutant que la société néerlandaise devrait terminer ses études sur Kish en juillet.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Une société iranienne a également exprimé son intérêt pour financer le développement du champ gazier de Kish, a-t-il poursuivi.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le champ de Kish est situé sur l'île iranienne de Kish, dans le golfe Persique. Doté d'un réservoir de 70.000 milliards de pieds cubes, le champ devrait produire, une fois développé, environ quatre millions de barils de condensat, ainsi que neuf milliards de mètres cubes de gaz naturel.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; border: 0px; outline: none; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Selon les médias, l'Iran avait signé un accord cadre avec Shell en décembre dernier sur l'étude du champ gazier de Kish, ainsi que des champs pétrolifères d'Azadegan du Sud et de Yadavaran, qui se trouvent dans la province de Khouzestan (sud-ouest) riche en hydrocarbures.</span></p></div></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-24344391354396501822017-03-04T09:17:00.001+00:002017-03-04T09:17:44.179+00:00Les banques étrangères sont déjà à l'offensive pour tirer le meilleur
parti de l'eldorado iranien<h2 class="chapo-article" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 0px 0px 35px; padding: 0px; font-weight: 700; line-height: 1.33333;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">De la Chine à la Russie en passant par la Nouvelle-Zélande ou Singapour, les banques s'empressent de prendre position en Iran.</span></h2><h1 class="title-article" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 0px 0px 0.5rem; padding: 0px; line-height: 1.1724; clear: both;"><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les Iraniens n'ont pas attendu les banques françaises pour relancer leurs relations commerciales à l'international. Les banques russes, chinoises, et certains établissements allemands, italiens ou autrichiens se sont en effet précipités pour normaliser leurs échanges, sans craindre les foudres de Washington.</span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Au cours des seuls derniers mois de 2016, le gouverneur de la banque centrale d'Iran a signé des coopérations de financements bilatéraux avec Singapour, le Kirghizistan, l'Ukraine, la Nouvelle-Zélande, le Vietnam ou encore la Malaisie et la Russie. Des banques japonaises, coréennes et indiennes ont ouvert des bureaux en Iran. Mais c'est l'arrivée, en novembre 2016, du poids lourd chinois, pays dont les banques ont les plus gros bilans dans le monde, qui a fait le plus parler d'elle. Bank of China, la <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_banque-commerciale.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Banque commerciale" title="Définition de Banque commerciale" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">banque commerciale</a> de l'Etat chinois, a ouvert une succursale à Téhéran. Le gouverneur de la banque centrale d'Iran a aussitôt annoncé que les banques publiques de son pays ouvriraient des comptes chez ce nouveau partenaire stratégique, y compris pour des transactions en euros. </span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Dans les Etats européens, où le tissu de banques de taille moyenne et non exposées aux Etats-Unis est plus dense qu'en France, la mobilisation des établissements est également forte. Outre-Rhin, l'institution publique KFW, la banque mutualiste Aka, ou encore l'Europäisch-Iranische Handelsbank, présente à Hambourg depuis quarante ans, financent des transactions commerciales avec l'Iran. Même engouement en Autriche, où Raiffeisen Bank, Erste Bank et Oberbank se sont connectées aux acteurs bancaires iraniens. Il faut aussi compter sur la plus grande banque belge, KBC.</span></p></h1><h3 class="intertitre" itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 60px 0px 25px; padding: 0px; line-height: 1.1724;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">PSA et Airbus recourent à des banques étrangères</span></h3><h1 class="title-article" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 0px 0px 0.5rem; padding: 0px; line-height: 1.1724; clear: both;"><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Enfin, l'Italie, en dépit de la fragilité de son système bancaire, s'est fortement mobilisée aussi. L'assureur crédit transalpin, la Sace, avec Mediobanca, a signé dès l'été 2015 un accord pour soutenir le financement des relations commerciales entre leurs deux pays.</span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Dans ce contexte, le refus des grandes institutions financières françaises de s'engager trop vite, de peur de subir les foudres du régulateur américain, risque de les laisser à la porte de l'eldorado iranien. Il pourrait aussi altérer leur proximité avec leurs grands clients industriels français. PSA a dû faire appel à la banque italienne régionale Banca Popolare di Sondrio pour apporter les capitaux à son <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_joint-venture.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Joint venture" title="Définition de Joint venture" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">joint-venture</a> avec le constructeur iranien Khodro. Airbus a trouvé un accord avec une compagnie de leasing du Moyen-Orient, Dubai Aerospace Enterprise, pour financer la commande de 77 avions par la compagnie nationale, Iran Air, sur un total de commande globale de 20 milliards de dollars. Plusieurs grands groupes, comme Orange, encore en phase de réflexion et de négociations avec leurs partenaires, pourraient se voir approcher par plus offrant.</span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px; font-weight: normal;"><span style="box-sizing: inherit; font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br style="box-sizing: inherit;">En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/</span></p></h1>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-5447111076161149912017-03-04T09:07:00.001+00:002017-03-04T09:07:50.555+00:00Bercy mobilisé pour renouer les relations bancaires avec l’Iran<h2 class="chapo-article" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 0px 0px 35px; padding: 0px; font-weight: 700; line-height: 1.33333;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Lors d’une première visite en Iran ce week-end, le ministre des Finances tentera de lever les sujets de tension. La Banque de France a demandé à La Banque Postale d’ouvrir un droit au compte à l’iranienne Tejarat.</span></h2><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.4736; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">C'est une première pour le ministre des Finances français. Michel Sapin entame ce samedi une visite de trois jours à Téhéran et Ispahan pour dégeler les relations financières entre la France et l'Iran. En jeu, les dizaines de milliards d'euros de <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_financement-de-projet.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Financement de projet" title="Définition de Financement de projet" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer; font-weight: 600;">financement de projets</a>initiés par Airbus, Vinci, la SNCF, Total, Suez, CMA-CGM, PSA ou Alstom qui sont mis en risque par le refus des grandes banques françaises de financer de près ou de loin toute transaction commerciale avec l'Iran. Les récentes sanctions infligées par Washington, notamment à BNP Paribas, ont en effet laissé des traces. </span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.4736; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Sur sollicitation du Trésor, seules les banques de taille intermédiaire, Wormser et Delubac, se sont attelées à ce stade à financer le marché iranien en faisant crédit à des entreprises françaises exportatrices. Quant aux banques iraniennes qui ont relancé leurs activités à Paris depuis la levée des sanctions sur le nucléaire, Tejarat, la banque Melli, ou Saderat, elles ne trouvent aucun interlocuteur bancaire de taille majeure pour opérer des transferts de fonds sur une base normalisée.</span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Pour des raisons techniques, la Banque de France a demandé par le passé à La Banque Postale d'ouvrir un compte à la <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_banque-commerciale.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Banque commerciale" title="Définition de Banque commerciale" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">banque commerciale</a> Tejarat. En visite à Paris fin janvier, Mohammad Ibrahim Moqaddam, le dirigeant de la banque commerciale détenue à 17 % par l'Iran, s'est félicité que <em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">« les entreprises françaises puissent maintenant s'adresser directement à sa filiale parisienne pour envoyer et recevoir des paiements pour leurs transactions avec l'Iran »</em>. Ali Mehrpour, le directeur des affaires internationales, <a href="https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/0211838143150-paiements-transfrontaliers-swift-accelere-sa-mue-2068660.php" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">s'est félicité d'avoir établi des relations de correspondance</a> <em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">« avec trois banques françaises à ce stade »</em>, dont La Banque Postale, comme l'a rapporté le quotidien iranien « Financial Tribune ». Pressée depuis plusieurs années de servir de courroie de transmission avec l'Iran - notamment par le sénateur Philippe Marini -, la banque publique circonscrit néanmoins son rôle. <em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">« C'est un droit au compte conforme au droit international qui a été ouvert il y a un certain temps à la demande de l'autorité de tutelle »</em>, assure l'établissement. </span></p><h3 class="intertitre" itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; margin: 60px 0px 25px; padding: 0px; line-height: 1.1724;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Transformer l'essai</span></h3><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La banque Tejarat a néanmoins de sérieuses ambitions en France. Reza Dolatabadi, membre de son <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_conseil-dadministration-ou-de-surveillance-et-direction.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Conseil d'administration" title="Définition de Conseil d'administration" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">conseil d'administration</a>, a dit que, <em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">« en tant que partenaire bancaire de Iran Khodro, l'allié de Peugeot dans le pays, Tejarat </em><em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">est prêt à émettre des lettres de crédit et d'autres garanties » </em>pour leur <a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_joint-venture.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Joint venture" title="Définition de Joint venture" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">joint-venture</a>. <em style="box-sizing: inherit; line-height: inherit;">« Notre filiale parisienne joue un rôle important pour accroître ses services avec la partie française »,</em> a ajouté Ali Mehrpour. </span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.6; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Michel Sapin a trois jours pour transformer l'essai. Cela passera par le déblocage de prêts du Trésor, qui butaient sur les réticences de son opérateur financier, Natixis. Ces prêts pourraient venir soutenir Alstom dans le cadre du projet de tramway de Téhéran, et Vinci, candidat au développement de l'aéroport d'Ispahan. Des accords cadres d'<a rel="lien_auto" href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_assurance-credit.html#xtor=SEC-3168" class="LIEN_EXTERNE" alt="Définition de Assurance crédit" title="Définition de Assurance crédit" style="box-sizing: inherit; line-height: inherit; text-decoration: none; cursor: pointer;">assurance crédit</a> auxquels travaille bpifrance pourraient être définis. Enfin les discussions porteront sur la conformité aux règles en matière de lutte contre le financement du terrorisme, le directeur de Tracfin devant rencontrer son homologue iranien. L'enjeu est crucial : sortir l'Iran de la liste noire du Groupe d'action financière d'ici à juin. Avec, à la clef, l'ébauche d'une levée des réticences des banques françaises.</span></p><p itemprop="articleBody" style="box-sizing: inherit; text-rendering: optimizelegibility; line-height: 1.4736; margin: 0px 0px 1rem; padding: 0px;"><span style="box-sizing: inherit; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br style="box-sizing: inherit;">En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/</span></p>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-91868774794713395192017-03-01T04:16:00.001+00:002017-03-01T04:16:42.115+00:00Total discute d'un investissement dans le projet iranien LNG<p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"> Total discute d'une participation de plusieurs milliards de dollars dans un projet iranien d'exportation de gaz naturel liquéfié, pas encore achevé.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La compagnie française a été la première des "majors" internationales à signer des contrats en Iran après la levée de sanctions occidentales contre la République islamique. Elle souhaite désormais investir dans Iran LNG avec un rabais, au tarif qui avait cours avant les sanctions, en échange de la relance du projet, ont dit deux sources informées de ces discussions.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Une troisième source a confirmé que Total était en lice pour une telle prise de participation, de même que d'autres grandes compagnies internationales, mais cette source a souligné que la conclusion d'un accord ne semblait pas imminente.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">par Oleg Vukmanovic et Bate Felix</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">MILAN/PARIS (Reuters) - Total discute d'une participation de plusieurs milliards de dollars dans un projet iranien d'exportation de gaz naturel liquéfié, pas encore achevé.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La compagnie française a été la première des "majors" internationales à signer des contrats en Iran après la levée de sanctions occidentales contre la République islamique. Elle souhaite désormais investir dans Iran LNG avec un rabais, au tarif qui avait cours avant les sanctions, en échange de la relance du projet, ont dit deux sources informées de ces discussions.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Une troisième source a confirmé que Total était en lice pour une telle prise de participation, de même que d'autres grandes compagnies internationales, mais cette source a souligné que la conclusion d'un accord ne semblait pas imminente.</span><br></p><div class="teads-inread xs-screen" style="padding: 0px; margin: 0px 0px 18px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: content-box; overflow: hidden; height: 306px; transition: height 0s; -webkit-transition: height 0s; width: 380px; max-width: 380px;"><div style="padding: 0px; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-left: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box; position: relative; margin-bottom: 0px !important;"><div class="teads-player" id="teads0" style="padding: 0px; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-left: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box; margin-bottom: 0px !important;"><iframe scrolling="no" frameborder="0" style="padding: 0px; margin: 0px; border-width: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box; display: block; max-width: 100%; overflow: hidden; width: 380px !important; height: 285px !important;"></iframe><span style="font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Total a refusé de s'exprimer sur le sujet. L'entreprise iranienne National Gas Export (NIGEC), actionnaire majeur du projet, n'a pas répondu aux sollicitations par courriel et par téléphone.</span><br></div></div></div><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran partage avec le Qatar le plus important gisement de gaz au monde. L'émirat s'est doté de plus d'une dizaine de vastes sites de liquéfaction pour pouvoir exporter ce gaz par voie maritime, un exemple que l'Iran devrait suivre.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La partie iranienne du gisement, baptisée South Pars, contient plus de 14.000 milliards de mètres cubes de gaz, d'après le site internet de la Pars Oil and Gas Company.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'Iran espère porter sa production de gaz à 1.000 milliards de mètres cubes d'ici 2018, contre 160,5 milliards en 2012, avant l'entrée en vigueur des sanctions les plus récentes.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Il ne dispose toutefois actuellement d'aucune capacité de refroidissement du gaz, étape nécessaire pour le transformer en liquide afin de le charger sur des navires.</span></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"></p><p></p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; font-family: Franklin-Gothic, serif; font-size: 17px; font-weight: normal; border: 0px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box; display: block; color: rgb(16, 16, 16); letter-spacing: 0.17000000178813934px; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: auto; word-spacing: 0px; -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.301961); -webkit-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px;">Environ 2,3 milliards de dollars (2,17 milliards d'euros) ont été investis jusqu'à présent dans le projet Iran LNG, dont la construction est plus qu'à moitié achevée. L'investissement total pour faire fonctionner le site pourrait atteindre 10 milliards de dollars. </p><p style="padding: 0px; margin: 0px 0px 14px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline; box-sizing: border-box;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source : Reuters-Challenge</span></p>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-9454801340937302902017-03-01T04:09:00.001+00:002017-03-01T04:09:03.224+00:00L'économie iranienne menacée, selon le FMI<p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'économie iranienne est menacée par un "regain d'incertitude" lié aux relations avec l'administration Trump et au risque de nouvelles sanctions contre Téhéran, indique le FMI dans un rapport publié lundi.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Le regain d'incertitude concernant les sanctions assombrit le climat des affaires", écrit le Fonds monétaire international dans son rapport annuel sur l'économie iranienne.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Depuis l'entrée en vigueur en janvier 2016 de l'accord conclu avec les principales grandes puissances --dont les Etats-Unis--, l'Iran a profité d'une levée des sanctions liées à son programme nucléaire controversé qui plombaient son secteur pétrolier.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Une production et des exportations de pétrole plus fortes, après la levée des sanctions nucléaires en janvier 2016, ont conduit à un fort rebond de la croissance", écrit le FMI.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Selon ses estimations, le produit intérieur brut iranien a progressé de 6,5% en 2016 après s'être contracté de 1,6% l'année précédente.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a maintes fois dénoncé un accord nucléaire "désastreux" avec l'Iran, pourrait toutefois menacer ce fragile rétablissement.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Début février, l'administration américaine a imposé de nouvelles sanctions liées au programme de missiles balistiques iranien et accusé Téhéran d'être le plus grand soutien "du terrorisme" sur le globe.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">"Le regain d'incertitude entourant le JCPOA (l'accord nucléaire, ndlr) et spécialement les relations avec les Etats-Unis pourraient décourager l'investissement et le commerce avec l'Iran et court-circuiter la reprise", souligne le FMI dans son rapport.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Selon l'institution, la croissance iranienne serait ainsi "négativement" affectée par des sanctions qui freineraient l'arrivée de capitaux étrangers et "déconnecteraient" l'Iran du système financier international.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les grandes banques sont déjà hésitantes à retourner en Iran, qui reste notamment sous le coup de sanctions occidentales pour ses violations des droits de l'Homme.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Dans un communiqué publié en annexe du rapport, le représentant iranien au FMI Jafar Mojarrad affirme d'ailleurs que les sanctions américaines encore en vigueur et l'incertitude "freinaient" encore le retour des grandes banques et les investissements "de grande ampleur".</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px 0px 24px; border: 0px; line-height: 1.5; vertical-align: baseline; list-style: none;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Source: Le Figaro</span></p>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-34748284133455909582017-02-28T07:05:00.001+00:002017-02-28T07:05:03.155+00:00L’INCONTOURNABLE TRIANGLE DU MENA : TURQUIE, IRAN, ÉGYPTE<p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le mois de février 2017 aura vu le premier leader politique d’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Israël</strong> passer rencontrer son homologue à <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Washington</strong>. Cette première visite officielle entre les deux politiciens n’aura pas fait disparaître les incertitudes sur l’avenir du <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; font-weight: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Middle East North Africa</em> </strong>(MENA) comme région sensible du monde. Mais ce qui est une certitude, c’est que les trois pays de pointe du triangle géographique <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turquie</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Iran</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Égypte</strong> s’imposeront comme incontournables politico-économiques d’ici 2025 et au-delà.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Cela essentiellement pour des raisons démographiques. Pour 2025, les démographes annoncent déjà que l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Égypte</strong> dépassera les 100 millions d’habitants et la <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turquie</strong> comme l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Iran</strong> les 90 millions.</span></p><h4 style="margin: 1.2em 0px 0.3em; padding: 0px; border: 0px; font-weight: bold; line-height: 1em; vertical-align: baseline; text-align: center;"><div style="text-align: start;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le monde actuel</span></div><div style="text-align: start;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">ne compte que 11 pays</span></div><div style="text-align: start;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">dépassant 100 millions</span></div><div style="text-align: start;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">d’habitant</span></div></h4><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">À eux trois, ils seront de loin les pointes stratégiques d’une région de plus de 600 millions de population, surpassant encore plus celle de l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">UE</strong>(500 M en 2017). Mais une région triangulaire qui encadrera en son centre une trop longue liste de pays déstabilisés et imprévisibles : <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Irak</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Syrie</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Israël-Palestine</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Chypre</strong> et<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Liban</strong>, en plus de l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Arabie Saoudite</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Bahreïn</strong>, du<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Koweït</strong>, des<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Émirats arabes unis</strong>, du<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Qatar</strong> et de la<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Jordanie</strong>, dont aucun n’approchera leur démographie respective.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">À eux trois, ils compteront notamment les trois plus imposantes mégalopoles du <em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">MENA</em> : <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Le Caire</strong>, <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Istanbul</strong> et <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Téhéran</strong>, qui sont déjà des agglomérations déca-millionnaires de 10-13 millions de citoyens.</span></p><h2 style="margin: 1.2em 0px 0.3em; padding: 0px; border: 0px; font-weight: bold; line-height: 1em; vertical-align: baseline;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">L’IMPLACABLE GÉOGRAPHIE</span></h2><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Même si elle continue de rêver à un rôle européen, <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Istanbul</strong> se devra de regarder dans sa cour. Les grands barrages des monts <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Taurus</strong> font, plus que jamais, dépendre de la <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turquie</strong> le débit des eaux fluviales en <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Syrie</strong> comme en l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Irak</strong>. Et le potentiel est même là pour apporter la précieuse ressource eau douce jusqu’à <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Gaza</strong> et <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Jérusalem</strong>.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les eaux du <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Nil</strong> n’ont, pour elles, rien à voir avec les autres pays du MENA et c’est plus sur l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Éthiopie</strong> africaine que l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Égypte</strong> concentre les regards quant à l’enjeu de l‘approvisionnement. En fait le plus long fleuve du monde traverse 9 pays d’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Afrique</strong>. Mais les forces productives et le rôle politico-militaire de l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Égypte</strong> collent le pays entier au destin du <em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">MENA</em>. Le <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Canal de Suez</strong> est avant tout un acteur méditerranéen!</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Quant à l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Iran</strong> chiite et persane, ses voisins orientaux de l’autre frontière sont l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Afghanistan</strong>, le <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Pakistan</strong> et le <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turkménistan</strong>. L’enjeu de l’exploitation de sa force pétrolière se jouera beaucoup plus intensément avec la carte du <em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">MENA</em>, sur son flan occidental. Même chose pour son leadership politico-religieux. <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Téhéran</strong> restera certes la plus incertaine des capitales des trois pays ici en cause. Comment se terminera la question du nucléaire pour ce pays ? Comment son rôle dans l’actuelle crise syrienne se développera-t-il ? Mais sa population jeune et très instruite regarde à l’ouest.</span></p><h2 style="margin: 1.2em 0px 0.3em; padding: 0px; border: 0px; font-weight: bold; line-height: 1em; vertical-align: baseline;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">LA CARTE ALIMENTAIRE</span></h2><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turquie</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Iran</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Égypte</strong> sont par ailleurs les trois pointes d’une fournaise de plus en plus assoiffée et affamée : le <em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">MENA</em> est mondialement devenu la première région importatrice de produits alimentaires de base (blé, orge, sucre, huile végétale, viande) depuis quelques années déjà.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Maintenant qu’elle le peut, avec des forages de milliers de mètres en profondeur, cette civilisation de l’irrigation puise désespéramment dans ses eaux fossiles (on pense surtout à l’exemple de la <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Libye</strong>), mais quant 50 à 80 % de l’eau extraite tourne à la perte par évaporation, il faudra innover pour améliorer les bilans agricoles.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">À eux trois, <strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Turquie</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Iran</strong>,<strong style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-style: inherit; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"> Égypte</strong>, les incontournables du <em style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-variant-caps: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">MENA</em>, avec l’horizon 2025 pèseront pour près de 300 millions d’habitants d’une population fort jeune et éduquée. Retenez cette image avant d’installer un bureau régional à l’étranger.</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">————————</span></p><p style="text-align: start; margin: 0.75em 0px; padding: 0px; border: 0px; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Source : <a href="https://www.commercemonde.com/2017/02/turquie-iran-egypte/">https://www.commercemonde.com/</a></p>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-31916414109641820502017-02-28T07:01:00.001+00:002017-02-28T07:01:45.059+00:00La start-up toulousaine Sigfox veut populariser les objets connectés en
Iran<span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">La start-up Sigfox a signé un accord ce jeudi avec une entreprise iranienne pour permettre aux Iraniens, avides de nouvelles technologies, de connecter les objets de la vie quotidienne à internet. </span><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><a href="http://www.sigfox.com/" style="box-sizing: border-box; text-decoration: none; -webkit-text-decoration-skip: objects; transition: all 0.3s ease; -webkit-transition: all 0.3s ease; padding-bottom: 2px; background-image: linear-gradient(rgb(255, 255, 255), rgb(255, 255, 255)), linear-gradient(rgb(255, 255, 255), rgb(255, 255, 255)), linear-gradient(rgb(51, 51, 50), rgb(51, 51, 50)); background-size: 0.05em 1px, 0.05em 1px, 1px 1px; text-shadow: rgb(255, 255, 255) 0.03em 0px, rgb(255, 255, 255) -0.03em 0px, rgb(255, 255, 255) 0px 0.03em, rgb(255, 255, 255) 0px -0.03em, rgb(255, 255, 255) 0.06em 0px, rgb(255, 255, 255) -0.06em 0px, rgb(255, 255, 255) 0.09em 0px, rgb(255, 255, 255) -0.09em 0px, rgb(255, 255, 255) 0.12em 0px, rgb(255, 255, 255) -0.12em 0px, rgb(255, 255, 255) 0.15em 0px, rgb(255, 255, 255) -0.15em 0px; background-position: 0px 87%, 100% 87%, 0px 87%; background-repeat: no-repeat, no-repeat, repeat-x;">Sigfox</a>, créée en 2009 et basée à Labège près de Toulouse, va collaborer avec <em style="box-sizing: border-box;">Parsnet</em>, une filiale du groupe Pars Online, pour développer un réseau de communication de l'internet des objets (IoT) sur l'ensemble du territoire iranien, selon un communiqué publié à Téhéran.<br style="box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;">L'<em style="box-sizing: border-box;">internet des objets</em> permet aux objets de communiquer entre eux à courte portée grâce au bas débit.<br style="box-sizing: border-box;"></span><h2 style="box-sizing: border-box; line-height: 1.1; margin-top: 20px; margin-bottom: 10px;"><span style="font-size: 17px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Développer un réseau mondial</span></h2><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Son arrivée "<em style="box-sizing: border-box;">ouvre les portes à de nouveaux services compétitifs et énergiquement économiques pour les entreprises iraniennes</em>", s'est félicité Ahmad Jafarabadi, le directeur général de Parsnet.<br style="box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;">L'Iran devient le <span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">31e pays</span> où s'implante Sigfox. <br style="box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;">Cet accord intervient un peu plus d'un an après la levée de la plupart des sanctions économiques frappant l'Iran à la suite de l'accord sur le nucléaire conclu entre Téhéran et les grandes puissances.</span></div><div><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></div>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-11893379.post-22964675416289862232017-02-28T06:59:00.001+00:002017-02-28T06:59:43.131+00:00France / Iran : comment les PME de l’Union du caoutchouc et du
plastique collent au terrain…<p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Depuis la première mission en Iran (22 au 26 mai 2016) de la<strong style="margin: 0px; padding: 0px;"> Confédération des petites et moyennes entreprises </strong><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">(CPME, ex-CGPME), </strong>à laquelle était convié <strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;">Le Moci</em> *, </strong><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Denis Vaillant</strong>, le président de l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Union des syndicats des PME du caoutchouc et de la plasturgie (Ucaplast)</strong>, n’a de cesse d’y étoffer le réseau de son organisation professionnelle **. Quelques voyages après – le dernier, la semaine dernière à l’occasion de la deuxième édition de l’International Conference and Exhibition on Masterbatch and Polymer Compounds (Téhéran, 13-14 février) – l’enthousiaste patron de l’Ucaplast se prépare déjà à participer à la deuxième mission de la CPME en Iran, prévue fin juin-début juillet. Avec de nombreux projets.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">« Les Iraniens ont un besoin réel de mise à niveau en matière de connaissance et un peu de matériel. Des techniques appliquées en Europe depuis vingt ans, comme les produits bi-matières ou les surmoulages, y sont encore inconnues. », livre au<em style="margin: 0px; padding: 0px;"> Moci</em> Denis Vaillant, qui envisage d’organiser « des rencontres directes entre ses membres » et des sociétés iraniennes pendant la future mission de la CPME.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Dernièrement, du 13 au 17 février, le président de l’Ucaplast était invité par l’<strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Institut iranien des polymères et de la pétrochimie </strong>(IPPI), dépendant du ministère iranien des Sciences, de la recherche et la technologie. Un déplacement fructueux, puisque l’IPPI et l’Ucaplast ont décidé de monter un dispositif d’échanges d’ingénieurs et de techniciens. Une fois le contenu précisé, l’accord, qui est encore verbal, sera signé officiellement vers le milieu de l’année.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Les investissements des constructeurs automobiles français</em></strong></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><em style="margin: 0px; padding: 0px; -webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></em></strong></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Accompagné d’un membre du conseil d’administration de son organisation professionnelle, <strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Jean-Maurice Beurrier</strong>, ingénieur plastique et caoutchouc, ancien directeur du Cetim de Nantes, Denis Vaillant s’est aussi rendu au sud dans l’Azerbaïdjan iranien, à <strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Tabriz</strong>, troisième ville du pays, pour visiter le complexe pétrochimique de polymères qui se situe près d’une raffinerie de pétrole.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Autres visites remarquables, celles de quatre usines de transformation plastique de<strong style="margin: 0px; padding: 0px;"> Karaj</strong>, une ville dortoir à 30 kilomètres à l’ouest de Téhéran, où sont également installées nombre d’usines. Répondant au<em style="margin: 0px; padding: 0px;"> Moci</em> qui s’étonnait de l’invitation de l’IPPI, le président de l’Ucaplast a répondu que « vraisemblablement l’institut cherchait à informer sur ses compétences et ses performances, alors que <strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Peugeot</strong> et <strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Renault</strong> ont montré leur grand intérêt pour le pays ». PSA a ainsi renoué avec son ancien partenaire <strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Iran Khodro</strong> pour réaliser sur place des Peugeot 208, 2008 et 301 dès le second semestre 2017. Pour sa part, Renault, qui est toujours resté dans le pays, a prévu d’ouvrir une nouvelle usine en 2018 pour augmenter de 155 000 unités le nombre de véhicules produits.</span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);"><br></span></p><p style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="-webkit-text-size-adjust: auto; background-color: rgba(255, 255, 255, 0);">Le Moci, fevrier 2017</span></p><br>Quidamhttp://www.blogger.com/profile/11236153955604315406noreply@blogger.com0