lundi, octobre 12, 2009

Le président iranien se rendra fin novembre au Brésil

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad devrait effectuer une visite au Brésil fin novembre, a rapporté dimanche l'agence de presse semi-officielle iranienne Fars.

La visite du président est destinée à discuter des relations bilatérales et internationales, a déclaré Mir Qussem Momeni, chef de l'Association d'amitié Iran-Brésil.

Les deux parties devraient examiner également les questions économiques et culturelles et les moyens de renforcer leur coopération sur les scènes régionale et internationale, a précisé M. Momeni.

"Le développement des relations avec le Brésil sera utile pour le règelment des questions entre l'Amérique latine et le Moyen- Orient, compte tenu du rôle joué par le Brésil en Amérique latine et du rôle de l'Iran au Moyen-Orient", a affirmé Momeni.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki avait déclaré en septembre que l'Iran et le Brésil pouvaient jouer un rôle plus important dans l'établissement d'un nouvel ordre mondial.

L'Iran a renforcé sa particpation à des projets en Amérique latine après l'arrivée au pouvoir de Ahmadinejda en 2005.

Source: xinhua, quotidien officiel chinois

Londres ordonne de rompre les liens financiers avec deux sociétés iraniennes

Source : AFP

LONDRES — La Grande-Bretagne a ordonné à ses établissements financiers de mettre fin à leurs transactions avec deux sociétés iraniennes, la banque Mellat et la compagnie Shipping Lines, a annoncé lundi un porte-parole du ministère des Finances.

La banque Mellat a fourni des services à une organisation "reliée aux activités sensibles de prolifération en Iran" tandis que la compagnie maritime Islamic Republic of Iran Shipping Lines a "transporté des biens à la fois pour les programmes de missiles balistiques et nucléaires", selon une déclaration écrite de la secrétaire d'Etat au Trésor Sarah McCarthy-Fry transmise lundi à la chambre des Communes, chambre basse du Parlement.

"Les institutions financières et de crédit ne pourront plus mener de nouvelles transactions ou relations commerciales avec ces sociétés, ni poursuivre (les relations existantes) sans y avoir été autorisés par le Trésor", souligne la ministre.

"Nous ne pouvons ignorer les activités spécifiques menées par des sociétés iraniennes dont nous savons qu'elles facilitent une activité jugée inquiétante par l'Onu, surtout si de telles activités peuvent potentiellement affecter les intérêts du Royaume-Uni", a-t-elle poursuivi.

Le porte-parole du Trésor a précisé que ces nouvelles mesures n'étaient pas liées aux derniers développements dans le dossier nucléaire iranien, notamment la découverte d'un nouveau site d'enrichissement d'uranium situé près de Qom, et dont l'existence a été révélée fin septembre.

Le Foreign Office a de son côté expliqué que cette décision avait été prise dans le courant de l'été. Elle n'a été annoncée que lundi pour coïncider avec la rentrée parlementaire, selon le ministère.

Le Royaume-Uni fait partie, avec l'Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la France et la Russie, des six pays qui négocient avec Téhéran sur son programme nucléaire controversé.

Les représentants de l'Iran et de ces six pays se sont retrouvés le 1er octobre à Genève pour reprendre les négociations sur le dossier du développement nucléaire de l'Iran interrompues depuis juillet 2008.

Une nouvelle réunion entre Téhéran et les Etats-Unis, la France et la Russie est prévue le 19 octobre à Vienne, a annoncé le directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei.

Les enjeux régionaux du rapprochement turco-arménien

Si les Parlements arménien et turc ratifient les protocoles de normalisation des relations bilatérales, signés samedi 10 octobre en Suisse par leur gouvernement, le Caucase du Sud sera traversé par de nouvelles dynamiques qui pourraient le reconfigurer dans son ensemble.

Jusqu'à maintenant, l'Arménie incarnait le ventre mou mais incontournable du partenariat russo-iranien. Une Arménie avec le Haut-Karabakh et en froid avec la Turquie servait les intérêts de l'Iran et de la Russie. En cas de normalisation turco-arménienne, l'Iran verrait son flanc septentrional affaibli car les Iraniens voient dans la poussée turque au Caucase le bras de l'oncle Sam. En même temps, l'Iran n'a pas renoncé à participer à Nabucco. En cas de règlement de la crise du nucléaire iranien, Téhéran pourrait se laisser tenter d'alimenter Nabucco via l'Arménie et la Turquie.

LEMONDE.FR | 12.10.09

Total prêt à reprendre le travail sur le site gazier iranien de South Pars

Total prêt à reprendre le travail sur le site gazier iranien de South Pars, selon Téhéran
AP | 12.10.2009

Le groupe pétrolier français total est prêt à reprendre le travail sur la "Phase 11" du gisement gazier de South Pars, peut-être en coopération avec la société chinoise CNPC, sur un projet jugé essentiel pour doper la production de gaz naturel en Iran, a annoncé lundi un responsable iranien.

Total a annoncé "être prêt à travailler comme partenaire avec une compagnie chinoise dans la phase en amont (exploration et production)", a déclaré Reza Kasaizadeh, directeur de la Compagnie nationale iranienne d'exportation du gaz, cité par la télévision publique.

Il n'a pas cité le nom de la société chinoise, mais il ne fait guère de doute qu'il s'agit de la Compagnie pétrolière nationale chinoise (CNPC), seul partenaire étranger actif dans cette phase du projet. Reza Kasaizadeh a précisé que Total a déjà entamé des négociations avec ladite firme chinoise, et devra apporter des "garanties sérieuses pour une participation sérieuse" au projet.

La nouvelle pourrait marquer un changement dans l'implication du groupe français après l'annonce par les médias iraniens en juin de la signature d'un contrat entre Téhéran et la CNPC pour développer cette phase d'exploitation du gisement. Ce qui signifiait en clair que le projet était retiré à Total.

La phase 11 comprend la production de 50 millions de mètres cubes de gaz naturel par jour et une installation intégrée dotée d'une capacité de production de 10 millions de tonnes par an de gaz naturel liquéfié.

L'implication de Total était jugée essentielle pour la réussite du projet, dont le coût a été révisé à la baisse à huit milliards de dollars (5,4 milliards d'euros), car les Iraniens ne disposent pas de l'expertise technique pour une opération de cette taille. Les compagnies chinoises ne possèdent pas non plus le savoir-faire technique des grands groupes pétroliers occidentaux. AP

Le persan sur Google Traduction

Google Traduction (l’outil de traduction de Google) propose désormais une nouvelle langue : le persan (farsi), en plus des langues déjà présentes dans l’index.

samedi, octobre 10, 2009

L'économie iranienne va mal

Selon le site Iran-Resist.org, un rapport de l’inspection générale du régime, publié hier en octobre 2009, aurait révélé que l’Etat iranien n’arrivait pas à rembourser l’argent emprunté aux banques iraniennes semi privatisées.

La somme prélevée serait d’au moins 38 milliards de dollars, c’est-à-dire deux fois supérieure aux capitaux propres des banques qui sont moins de 20 milliards de dollars.

Le rapport parle également d’une dette publique aux banques sans préciser son montant(sans doute 30 à 60 milliards de dollars en 2007).

En effet, pour forcer Téhéran à cesser ses activités nucléaires, les Américains ont mis en place en septembre 2006 des sanctions interdisant à leurs partenaires financiers ou commerciaux d’investir en Iran. Ces sanctions ont lourdement pénalisé l’économie iranienne.

L'Iran ne vend pas ses barils d'hydrocarbures sur le marché, mais longtemps à l’avance à prix sacrifiés via des contrats buy-back. Les revenus pétroliers iraniens sont donc moins élevés que ce qui aurait du être espéré compte tenu des prix du marché.

Faute de liquidités, l'Iran a supprimé les allocations en nature, les subventions sur le prix du carburant pour les particuliers ou encore les budgets de maintenance des équipements du transport. La situation est également à l'origine des licenciements en masse dans les grandes entreprises industrielles essentiellement publiques.

En octobre 2009, les Pasdaran qui avaient acquis en 2002 les phases 15 et 16 du gisement Pars sud ont du procéder au licenciement de 6000 personnes.

Les aciéries d’Ispahan sont aussi en panne d’employés (et aussi en panne de production). Les raffineries de Bandar Abbas ne produisent plus de goudron et ni d’essence.

La consommation quotidienne de carburant en Iran est d’au moins 80 millions de litres. Téhéran affirme qu’il peut produire 55% de ses besoins, soit 44 millions de litres, par ses propres moyens. Or, ce chiffre qui reste statique depuis 4 ans est loin d’être réaliste car il omet de prendre en compte le vieillissement des infrastructures que le régime a oublié d’entretenir depuis 30 ans.

Les chiffres des échanges commerciaux irano-européens en 2008 et 2009, publiés par EuroStat et repris par le principal quotidien économique iranien Sarmayeh (capital), font état de baisses alarmantes sur les 10 principaux partenaires européens de l’Iran.

Les exportations des produits iraniens (pétrole ou gaz compris) vers l’Europe ont enregistré une baisse de 45% en moyenne. L’Italie qui était le premier acheteur de produits iraniens a diminué ses achats de 1901 millions d’euros à 811 millions d’euros soit une baisse de 58% qui la rétrograde à la seconde place des meilleurs acheteurs de produits iraniens. Avec 884 millions d’euros, l’Espagne devient 1ère du classement malgré une baisse de 38% de ses échanges avec l’Iran.

Les suivants du classement sont : les Pays-Bas avec 690 M€ (soit -53%) à la 3e place, la France avec 395 M€ (soit -59%) à la 4e place, l’Allemagne avec 126 M€ (soit -32%) à la 5e place, la Grèce avec 79 M€ (soit -55%) à la 6e place, le Portugal avec 73 M€ (soit -85%) à 7e place, la Belgique avec 71 M€ (soit -24%) à la 8e place, la Grande-Bretagne avec 60 M€ (soit +13% [1]) à la 8e place et l’Autriche avec 31 M€ (soit -66%) à la 10e place.

Les échanges ont également enregistré des baisses dans le sens inverse. Au premier semestre de 2009, l’Iran a importé pour 1627 M€ de produits d’Allemagne, soit 25% de moins qu’en 2008 (baisse due à la réduction des garanties à l’exportation).

On dénote également une disparité de baisses dans les exportations et les importations, mais aussi dans les dépenses et revenus qui font état d’un déficit. L’Iran a non seulement perdu des clients en 2009, mais il s’est aussi endetté.

La tendance est visible dans les échanges avec d’autres partenaires européens (sauf pour les Pays-Bas). L’Italie occupe la seconde place avec 894 M€ (soit une baisse de 15% par rapport à 2008) et la France est 3e avec 775 M€ (soit -10%).
Suivent de la 4e à la 10e place : les Pays-Bas avec 266 M€ (soit -16%), la Grande-Bretagne avec 219 M€ (soit -14%) la Belgique avec 199 M€ (soit +11%), l’Espagne 179 avec M€ (soit -21%), la Pologne avec 50 M€, le Danemark avec 49 M€ et la Roumanie avec 45 M€.

Au cours du 1er semestre de cette année, Téhéran a au total dépensé 4303 M€ (au lieu de 4800 M€ en 2008) pour gagner seulement 3220 M€ (au lieu de 6500 M€ en 2008). On comprend pourquoi les Européens continuent à vouloir sauver ce régime en parlant de ses « modérés ».

Évidemment, ce ne sont pas les seuls revenus ou pertes de l’Iran car ce pays a aussi d’importants échanges avec la Chine, mais d’après les estimations en 2008 avec environ 8 milliards de dollars d’export et autant d’importation chinoise, la balance ne penchait pas en sa faveur. Téhéran a aussi un autre partenaire économique : les Emirats Arabes Unis qui sont exclusivement une plateforme pour acheter des produits prohibés par les sanctions. Les échanges entre l’Iran et l’extérieur qui étaient à peine rentables, sont devenus franchement déficitaires depuis cette année par la faute des sanctions bancaires américaines.

Résultats : en manque de devises, Téhéran ne paye plus ses petites factures (de quelques millions d’euros).

Sur le plan intérieur, ce déficit prend la forme de pénuries. Résultats : les prix montent et parallèlement l’envie de protester. L’inflation dépasserait les 60%.

Sanctions économiques : Position de la France

Guéant précise la position de Sarkozy sur des sanctions en Iran

Reuters, Mardi 6 octobre, 20h45

Nicolas Sarkozy estime qu'il existe encore un "palier" de sanctions économiques envisageable contre l'Iran, que les pays occidentaux accusent de développer un programme nucléaire militaire, selon le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant. Lire la suite l'article

Dans un entretien à paraître mercredi dans Le Figaro, il évoque notamment une "restriction des flux financiers ou l'interdiction des exportations de produits sensibles", sans plus de précision.

"Il y a des négociations en cours à Genève. Nous espérons tous qu'elles pourront se conclure positivement. Il faut que l'on puisse avoir la garantie que l'Iran ne développe pas sa capacité nucléaire militaire", explique Claude Guéant.

"Si les négociations n'aboutissent pas, il faut tout faire pour éviter la guerre, et notamment une initiative de bombardements décidée par Israël. Pour éviter une escalade dangereuse, le président pense qu'il y a encore un palier à franchir dans le degré des sanctions économiques contre l'Iran", ajoute-t-il.

"Il n'est pas question de sanctions militaires. Il est possible d'aller plus loin dans la restriction des flux financiers, ou l'interdiction des exportations de produits sensibles", dit le secrétaire général de l'Elysée.

La question des sanctions éventuelles contre l'Iran divise les membres du gouvernement français.

Dans le droit fil des déclarations de Nicolas Sarkozy lors du G20 de Pittsburgh, le ministre de la Défense Hervé Morin estime qu'il faudra prononcer des sanctions contre l'Iran si ce pays refuse d'ici décembre de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

De son côté, le ministre des Affaires étrangères a dit ne pas être "un fanatique des sanctions qui frappent le peuple".

Bernard Kouchner faisait notamment allusion à un éventuel embargo sur les produits pétroliers raffinés.

Laure Bretton, édité par Eric Faye

Manifestants condamnés à mort

Téhéran condamne un manifestant à mort
Georges Malbrunot
Le Figaro, 10/10/2009

Cette condamnation serait la première depuis les manifestations post-électorales de juin dernier. L'Iran a annoncé samedi de nouvelles condamnations.

Actualisation, samedi 20 heures : L'Iran a annoncé samedi les trois premières condamnations à mort dans le procès des personnes liées aux manifestations de protestation post-électorales qui avaient plongé le pays dans une grave crise politique. Les condamnés n'ont été présentés que par leurs initiales. On ne sait donc pas si Mohammad Reza Ali Zamani, présenté comme le premier condamné, figure parmi ces trois hommes, bien qu'un homme portant les initiales «M.Z.» a été cité. Ces condamnations ne sont pas définitives, les condamnés peuvent faire appel auprès de la Cour suprême.

Mohammad Reza Ali Zamani a été condamné à mort pour son rôle dans le mouvement de protestation qui a ébranlé la République islamique, après l'élection présidentielle de juin, vient d'annoncer le site Internet réformiste mowjcamp.com. Il s'agit de la première peine capitale prononcée par la justice iranienne contre un des participants aux manifestations qui ont suivi la réélection contestée le 12 juin de Mahmoud Ahmadinejad à la prési dence de la République. L'information n'a toutefois pas été confirmée de source officielle.

Réagissant immédiatement à cette annonce, le ministère français des Affaires étrangères a exprimé sa «vive émotion». Elle «ternit encore l'image du régime», a déclaré un porte-parole du Quai d'Orsay, qui a réaffirmé du même coup le soutien moral de Paris aux manifestants.

Mohammad Zamani fait partie des 140 personnes à avoir été renvoyées devant la justice, après les troubles du début de l'été. Son verdict lui a été annoncé lundi, après son transfert de la prison d'Évin, au nord de Téhéran, au Tribunal révolutionnaire. «Des aveux importants lui ont été extorqués», prévient mowjcamp. Selon un analyste iranien joint par téléphone à Téhéran, son avocat a fait appel, ce qui repousse l'application de la peine capitale.

Mohammad Zamani est membre de l'Association de la monarchie en Iran, un mouvement basé aux États-Unis mais interdit en République islamique. Il avait comparu le 8 août dernier devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran, le même jour que la chercheuse française Clotilde Reiss, qui attend actuellement son jugement à l'ambassade de France. Zamani avait été accusé d'être un «mohareb» (en guerre contre Dieu) «du fait de son appartenance à cette organisation, d'avoir insulté les valeurs religieuses, de propagande contre le ré gime, et d'avoir agi contre la sécurité nationale».

Atermoiements

En août, l'agence semi-officielle Mehr rapportait qu'il avait «accepté» les accusations portées contre lui. Mais au procès, son avocat avait rejeté par avance de telles charges, faisant valoir que dans la mesure où il n'avait pas porté d'armes, on ne pouvait pas l'accuser d'être un «mohareb». Il avait demandé la grâce pour son client. Nul ne sait si cette condamnation sera confirmée par le régime, maître dans l'art de maintenir un brouillard autour de ces procès, mais «cet effet d'annonce» marque visiblement «un durcissement dans la procédure». «Les familles des détenus n'ont pratiquement plus de droits de visites, explique l'analyste précité. Les organisations de défense des droits de l'homme se plaignent de leurs conditions de détention, quant aux avocats, ils n'ont pas accès aux dossiers», poursuit cette source qui tient à rester anonyme.

Ce durcissement remonterait à quelques semaines. Mi-septembre, une vingtaine de prisonniers devaient être élargis, mais au dernier moment, la justice reporta leur libération.

Ces atermoiements s'inscrivent dans le bras de fer auxquels se livrent pouvoir et opposition, depuis la contestation post-électorale, qui n'est pas encore éteinte. «Le pouvoir se sert de ces dossiers comme d'une carte, poursuit l'analyste. Il ne peut pas libérer immédiatement les protestataires. Il ne peut pas les condamner à mort ; et s'il les condamne à deux ou trois ans de prison, ça risque d'envenimer encore la situation.» Après avoir relâché 140 détenus fin juillet, la justice en détient toujours près de 200, dont 50 «hommes politiques, des membres de groupes antirévolutionnaires et des étrangers». La seule personnalité politique à avoir recouvré la liberté est Saïd Hajjarian, l'ancien conseiller du président réformateur Mohammad Khatami. Mais l'homme est malade, et «il aurait bien joué sa partition» en faisant des aveux, minimise un diplomate occidental.