samedi, novembre 15, 2014

L'Indien RCF cherche à investir en Iran

Le groupe indien Rashtriya Chemicals and Fertilisers (RCF) envisage d'investir en Iran. La presse indienne rapporte que lors d'un point presse en Inde fin septembre, le groupe a indiqué qu'il prospectait actuellement pour trouver des partenaires potentiels en Iran pour la constitution d'une coentreprise et la construction d'un complexe. 

Le projet nourri par RCF porte sur un complexe d'urée d'une capacité de 1,27 million de tonnes par an. Projet qui nécessiterait un investissement d'environ 800 millions de dollars (environ 630 M€). Le choix de l'Iran serait justifié pour un accès au gaz à faibles coûts. 

En revanche, RCF précisait qu'un tel projet ne pourrait être mis en application tant que les sanctions économiques imposées à l'Iran n'étaient pas levées.

jeudi, novembre 06, 2014

Boeing autorisé à rompre l'embargo datant de 1979 avec l'Iran

L'avionneur américain a vendu des manuels d'avions, des dessins, des cartes et données de navigation à Iran Air pour 120.000 dollars.


L'avionneur américain Boeing a effectué ses premières transactions en Iran depuis l'embargo américain de 1979 et la crise des otages, a-t-il indiqué mercredi 22 octobre dans un document boursier.
"Durant le troisième trimestre, nous avons vendu des manuels d'avions, des dessins, des cartes et données de navigation à Iran Air", la compagnie aérienne nationale, écrit le constructeur aéronautique.
Ces opérations sont légales, Boeing ayant obtenu un feu vert en avril du département du Trésor, après la levée de sanctions sur le transport aérien dans le cadre des négociations nucléaires entre Téhéran et les grandes puissances (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne).
Cette licence l'autorise à vendre des pièces détachées d'avions de ligne qui ont besoin d'être changées pour des raisons de sûreté à l'Iran sur "une courte durée".

Rentabilité de 10%

Ces premières transactions ont généré pour l'avionneur américain un chiffre d'affaires de 120.000 dollars pour un bénéfice net de 12.000 dollars, selon le document.
"Nous allons effectuer des ventes supplémentaires (en Iran) dans le cadre de cette licence", ajoute l'avionneur.
Iran Air possède dans sa flotte des Boeing livrés avant la révolution de 1979, ainsi que des Airbus et des avions russes Tupolev.
Un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), a aussi obtenu des autorités américaines la permission de vendre à l'Iran des pièces détachées d'avions de ligne. GE fabrique notamment des réacteurs.
(Challenges avec AFP, Octobre 2014)