jeudi, octobre 06, 2016

Les opportunités d'affaires en Iran

Pourquoi l'Iran est un marché intéressant?

Avec un âge moyen de 28.8 ans, plus de 42% de la population iranienne se situe en-dessous de 25 ans et avec plus de 98,5% d’adultes homme et femme alphabétisés et âgés entre 15 et 24 ans, seulement ¼ des 80 millions d’habitants vit dans les grandes villes, représente un marché très attractif. Représentant une taille de marché à 80 millions d’habitants équivalent à un PIBR de 425.5 milliards de dollars américains en 2014, et avec une estimation de croissance de 4-5.5% d’ici 2017, l’Iran est aussi la seconde plus grande économie et possède la seconde plus grande population dans la région MENA.

Offrant de nombreuses opportunités d’investissements dans les secteurs des systèmes développés de l’information, du nano et de la biotechnologie, de la pharmaceutique, du tourisme, de la construction, de l’infrastructure et de l’énergie, l’Iran a un grand potentiel d’augmentation des échanges sur le marché international. Durant l’été 2016, le gouvernement a débloqué un crédit de 4 milliards de dollars de support financier pour les petites et moyennes entreprises afin d’accélérer la production interne, d’ouvrir de nouvelles opportunités d’investissements, des marchés grandissants afin de permettre un gain économique colossal pour les secteurs interdépendants, les activités et échanges, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Les échanges commerciaux facilités ont ouvert des portes pour améliorer les relations internationales en faveur des entreprises iraniennes et des investisseurs étrangers. Avec des accords d’investissement à plus de 100 milliards de dollars en 2016 et plus de 16.3 milliards de dollars d’exports hors pétrole à la première moitié de l’année 2016. Nous sommes à l’aube de grands potentiels à venir par la coopération de l’Iran avec le marché économique global.

Est-ce sûr de faire affaires en Iran?

L’Iran a prouvé qu’elle était très solide en gestion de plans de développement intérieur. A l’extérieur, en termes de développement de relations et d’échanges durables, l’Iran a su regagné la confiance malgré certains courants politiques néfastes. En termes de relations diplomatiques, il est vrai qu’il y a eu quelques fluctuations, mais les tendances sont à l’amélioration visible et importante de ces relations.

Heureusement, dans le monde des affaires, nous comprenons clairement les flous politiques, les effets négatifs du contrôle des médias, et ceux qui ne supportent pas de tels échanges.  Nous procédons avec une approche factuelle: Il y a eu des temps de politiques extérieurs difficiles en Iran, néanmoins, il y a eu de grands courants d’améliorations des relations et des échanges pendant ces temps difficiles, et à présent, avec le Plan global d’action conjoint (JCPOA), les choses se sont clairement améliorées.

En termes d’analyse de risque stratégique, un point important est d’étudier à quel point les choses se sont développées durant ces temps durs. Pendant cette période de fermeture, l’Iran n’a jamais cessé de développer les affaires et le développement de l’import-export, les constructions, l’informatique et télécommunication, la cyber-sécurité, la nano et la biotechnologie, l’industrie, l’aéronautique et le système éducatif.  Il est vrai que cette période de fermeture a causé des difficultés économiques au niveau micro-environnemental et a rendu la vie difficile pour les habitants et les affaires, mais la solidarité, la culture de la coopération et l’unité du peuple à travers le développement a engendré de grandes avancées dans de nombreux domaines.

Jusqu’en 1988, le développement régressait

Pour mieux comprendre cet environnement, il est important de connaître un peu l’Histoire. Pour commencer, parlons de la révolution islamique de 1979. Les transformations et restructurations majeures d’un gouvernement totalement différent ayant des valeurs et des buts différents, une politique d’incompréhension avec l’Ouest, des fermetures de portes aux échanges internationaux, une réserve économique anéantie et les conséquences des 8 ans de guerre en combat rapproché avec le régime de Saddam Hussein encouragé par de nombreux partisans furent la cause de beaucoup de pertes et de ruines délaissées.

Jusqu’en 1988, le développement n’était pas simplement en pause mais régressait à cause de la reconstruction infrastructurelle et de la guerre épuisante ayant coûté 500 milliards de dollars et un demi-million de pertes humaines. Pendant ce temps, là où le monde allait de l’avant avec les révolutions industrielle et technologique, l’Iran payait de son sang, de l’énergie de sa jeunesse, de ses talents et fonds pour résister à la soudaine guerre imposée. Finalement, étant hors de contrôle, en 1988, un cessé le feu de la part des Nation Unies fut émis pour arrêter l’utilisation des armes chimiques de Saddam Hussein. L’Iran put récupérer toutes les terres occupées et rien en échange de ses pertes à part d’énormes transactions d’argent pour armer les commerçants, une plateforme humaine de test de l’industrie de l’armement des grandes puissances ainsi que de lourdes pertes. En conséquence, le développement n’était pas stoppé mais allait à reculons en termes de développement et de finance dans les branches industrielles. La seule entrée d’argent provenait des revenus sous tarifés du pétrole dans un marché énormément fluctuant accompagné d’un énorme investissement de la part des entreprises internationales et d’autres acteurs du marché.

Après la guerre, le gouvernement a assuré l’ordre et depuis, la recherche intérieure et le développement a progressé en continue. Beaucoup de développement et de reconstruction efficaces ont été entrepris par le gouvernement et beaucoup d’améliorations en infrastructure, en recherche industrielle et en développement ont été atteints. Ainsi, la tendance est à l’amélioration chaque jour. La situation politique fut une réussite et l’Iran a ouvert les portes aux investissements étrangers directs et indirects ainsi qu’aux partenariats avec beaucoup de collaborations continues.

Pendant la période de fermeture, dans une logique liée à un énorme marché avec un accès interne à beaucoup de ressources naturelles et de richesses privées, une population bien renseignée et passionnée et beaucoup d’éléments culturels sociaux promouvant la croissance, l’Iran a bien avancé dans beaucoup de secteurs tels que l’aéronautique, les industries connexes, la sécurité et les veilles technologies, l’énergie et le pétrole, la technologie de l’information, l’infrastructure, la télécommunication et bien plus encore.

Une main d'oeuvre travailleuse et engagée

Ces derniers avancements ont été grandioses, cependant, la perte considérable de dix ans au moment du développement global est difficile à rattraper pour le marché. Faisant des programmes de développement une priorité, beaucoup de secteurs ont été laissés sous-développés. La priorité a évidemment été la bonne stratégie à suivre pour stabiliser la situation politique du pays, pour renforcer l’armée, reconstructions des dégâts par conséquence de la guerre, pour survivre et sécuriser la production interne, pour développer les industries autour du pétrole, pour promouvoir la production interne, réduire les importations afin de garder le plus d’argent en circulation à l’intérieur du pays et pour investir dans le développement des compétences du capital humain.

Cela a demandé beaucoup de courage, de sacrifices, de fraternité et de patriotisme pour résister et ne pas cesser à développer. La main d’œuvre iranienne travailleuse, visionnaire et engagée a permis et supporté l’avancement en tirant de chaque opportunité le meilleur, ce qui est un trait naturel commun du peuple iranien en tant que stratégie de survie d’adaptation. Cette stratégie de développement a créé de nombreuses opportunités pour augmenter les échanges étrangers. Durant les 35 dernières années, l’Iran est pourtant restée un pays riche avec des stratégies d’autosuffisance efficaces.

Aujourd’hui il y a un besoin d’investissement, le gouvernement supporte les échanges internationaux et facilite les procédures et il y a un grand renfort de connaissances et d’ouverture. En plus des habitants fournissant des services pour une collaboration accrue, de l’extérieur aussi, il y a de nombreux professionnels qui apportent des services en parallèle des premiers, afin de faciliter les procédures et de permettre un centre de gestion accessible pour les échanges internationaux.

Pour les stratèges et les modèles d’affaires proactives, il est certain qu’il y a un grand potentiel à exploiter, et le temps passe. Bien-sûr les politiques de développement sont différentes dans chaque pays, mais en regard des circonstances, la résistance de l’économie de l’Iran est une bonne preuve d’une stabilité interne et de la clarté des programmes de développement.

Les dernières tendances économiques

L’Iran a prouvé qu’elle était très solide en gestion de plans de développement intérieur. A l’extérieur, en termes de développement de relations et d’échanges durables, l’Iran a su regagné la confiance malgré certains courants politiques néfastes. En termes de relations diplomatiques, il est vrai qu’il y a eu quelques fluctuations, mais les tendances sont à l’amélioration visible et importante de ces relations.

Heureusement, dans le monde des affaires, nous comprenons clairement les flous politiques, les effets négatifs du contrôle des médias, et ceux qui ne supportent pas de tels échanges V.S. des échanges et potentiels en cours basés sur des recherches approfondies et des analyses de risques.  Nous procédons avec une approche factuelle : Il y a eu des temps de politiques extérieurs difficiles en Iran, néanmoins, il y a eu de grands courants d’améliorations des relations et des échanges pendant ces temps difficiles, et à présent, avec le Plan global d’action conjoint (JCPOA), les choses se sont clairement améliorées.

Le développement interne a très bien avancé dans certains secteurs et l’Iran a gagné une puissante position dans l’exportation hors pétrole. D’après les rapports officiels, les exportations hors pétrole pendant les quatre premiers mois de 2016 ont atteint les 16.3 milliards de dollars. Cette amélioration dans ce secteur suit les politiques du programme de développement Economical Independency from Oil. Il y a beaucoup d’investissements internes et externes réalisés dans les secteurs hors pétrole, de plus, beaucoup d’opportunités et de marchés se créent.

L’accord récent a déjà ouvert des portes pour les investisseurs étrangers. La Russie, l’Italie, la France et l’Allemagne ont des échanges d’affaires réguliers dans l’automobile, le luxe, les secteurs ferroviaires etc. estimés à plus de 100 milliards de dollars. Il y a également beaucoup de petites et moyennes entreprises provenant d’autres pays, beaucoup d’incognitos parmi les entreprises des Emirats Arabes Unies, de la Chine, de l’Inde etc. et beaucoup de partenaires locaux investissant gros grâce à une taille de marché  à 80 millions d’habitants.

Il y a beaucoup de courants politiques essayant de stopper le flux de fonds et l’attention du marché iranien en essayant de rendre le processus d’échanges plus compliqué pour les entreprises, mais en réalité, les investisseurs connaissent leur milieu et profitent du champs plus avantageux avec moins de concurrents. Les adeptes rapides de la stratégie construisent de solides relations avec les secteurs correspondants, les partenaires et les affaires en Iran  en « jouant le marché » discrètement afin de ne pas attirer l’attention. 

En juin 2016, la Russie et l’Iran ont signé un accord d’investissements de 40 milliards de dollars grâce auquel, le développement de voies ferrées et la construction de quatre centrales nucléaires de 350 mégawatts sont en cours.

Au début d’août 2016, un autre budget pour les investissements étrangers à hauteur de 992 milliards de dollars a reçu confirmation du Gouvernement. Cet investissement cible le développement et la construction du tourisme, des hôpitaux, des entreprises de l’alimentation ainsi que plusieurs projets de plus de 200 mégawatts de générateurs éoliens à travers le pays.

Opportunités et Développement

Le secteur privé représente beaucoup d’opportunités d’investissements. Les infrastructures sont bien développées dans les villes majeures mais une part massive du pays est sous- développée et ouverte à des supports financiers et des projets de gestion. La construction, les routes et ponts, l’énergie, la nanotechnologie, la biotechnologie, le tourisme et les services sont les principaux domaines à potentiel élevé pour les investissements. 

Pour la plupart, l’infrastructure est suffisamment développée par une réaction active qui intervient naturellement dans une période économique difficile et contexte de restructuration du Gouvernement, de la bureaucratie, des valeurs et des procédures. Ainsi, dans une stratégie de développement de survie, les développements se font dans les besoins prioritaires. Ce développement d’atout est la partie intéressante pour les investisseurs car ils savent qu’il y a un besoin : les potentiels ne sont pas maximisés dans beaucoup de secteurs. On peut difficilement penser à un secteur sans besoin de développement. C’est un pays énorme avec un marché énorme dans une culture dépensière aux critères élevés, et en même temps productive et stratège. En résulte un marché montrant une tendance facile et rapide au profit des produits et services consommables. En même temps, les stratégies de développement durable ont beaucoup à exploiter dans un pays à grands potentiels avec une nécessité substantielle de développement et un minimum de dépendance quant aux fournisseurs principaux dû à l’absence de relations et d’échanges significatifs avec les Etats-Unis.

Les petites et moyennes affaires ont un vaste horizon de croissance accompagné d’un grand soutient de ressources humaines requises et de talents disponibles en Iran. Les plus grandes entreprises sont légèrement plus dépendantes des politiques de relations intra et intersectoriels. Les alliances stratégiques à petites échelles créent de plus grands partenaires et font ainsi plus gros poids dans différents domaines et secteurs. L’Iran représente  beaucoup d’opportunités dans les développements à petite et grande échelles et dans les alliances stratégiques promettant ainsi un bel avenir de croissance.  L’Iran est très accueillante, culturellement et d’un point de vue des investissements. Une affaire bien organisée et bien implantée avec une stratégie de développement proactif aura un horizon dégagé aussi longtemps que cela créer des valeurs partagées. Le facteur de compétition pour la majorité est l’investissement et la stratégie. Des ressources humaines talentueuses, compétentes et instruites, des professionnels technologiquement avancés, une cyber sécurité pilotant une infrastructure de données et une nouvelle génération iranienne tenace et ouverte d’esprit sont des avantages précieux pour la future croissance économique et industrielle de l’Iran.

Source : Challenge.fr 

Par Kourosh SHAMLOU, avocat et Saman Sarbazvatan  conseiller en intelligence d’affaires

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