mercredi, février 23, 2011

Nucléaire : le Japon adopte de nouvelles sanctions contre l’Iran

Après les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada et l'Australie, le Japon a adopté ce vendredi 3 septembre 2010 de nouvelles sanctions contre l'Iran, prévoyant notamment le gel d'avoirs liés au programme nucléaire de Téhéran, et un contrôle plus strict des transactions financières. En revanche, Tokyo n'envisage pas de réduire ses importations de pétrole brut en provenance de la République islamique.

Ami de l’Iran, son troisième plus important fournisseur de pétrole, le Japon cherche à lui faire le moins mal possible avec ses nouvelles sanctions.

Les banques japonaises ne pourront pas acheter des bons du trésor émis par la Banque centrale iranienne, ni financer une quelconque activité liée au développement éventuel d’armes nucléaires par l’Iran.

Le Japon suspend encore tout nouvel investissement dans le gaz et le pétrole iraniens. C’est peut-être sa sanction la plus sensible. L’Iran importe 40% de son essence car il manque de capacité de raffinage.

Ecarter le risque de voir Téhéran se doter de l’arme atomique

Mais le Japon se refuse de réduire ses importations de pétrole brut en provenance de l’Iran : « Notre pays a des relations proches avec l’Iran », reconnaît Yoshito Sengoku, le secrétaire général du gouvernement japonais.

Des relations si proches, que le Japon, selon le journal Nikkei, avait proposé à l’Iran d’enrichir son uranium afin de lui fournir l’accès à l’énergie nucléaire, tout en écartant le risque de voir Téhéran se doter de l’arme atomique.

Le Japon, pays d’Hiroshima et de Nagasaki, milite en faveur du désarmement nucléaire. Il ne peut pas faire autrement que sanctionner l’Iran, même si le Japon s’abrite pour sa sécurité sous le parapluie nucléaire américain.

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