mardi, août 16, 2016

De la soie derrière les gazoducs

Le 8 août 2016 se sont réunis à Bakou les présidents de l’Azerbaïdjan, de l’Iran et de la Russie pour discuter d’un corridor international de transport de marchandises. Ce corridor permettra de relier la mer d’Oman à la Russie via l’Iran pour alimenter le nord de l’Europe.

L’Inde coopère déjà à la mutation du port iranien de Chabahar, qui sera le terminal du canal Caspienne-Oman. Passé inaperçu, un accord a été signé en avril entre la Russie, la Géorgie, l’Arménie et l’Iran sur un corridor électrique passant par ces pays pour permettre les échanges d’énergie électrique afin de faciliter l’exploitation du futur canal. Ce projet va permettre à tous les riverains d’avoir un débouché pour leurs productions ou leurs ressources.

Ce qui prévaut dans ce projet serait l’intérêt commun. Paradoxalement, les USA laisseront faire ce projet. Le calcul est simple car il suffira de dire que l’accès aux ressources pétrolières caucasiennes et russes pourrait être compromis, pour que l’Europe se jette dans les bras du Qatar, mais surtout se rue sur le gaz de schiste liquéfié des États-Unis, comme l’ont fait les pays baltes.

Pour les marchandises transitant sur la route de la soie, dont un des points de passage est la Russie, il suffira d’invoquer une absence de fiabilité de la Russie pour faire tomber les européens dans les bras du TAFTA.


Source http://www.bvoltaire.fr/

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