dimanche, avril 18, 2010

16e conférence internationale du Gaz naturel liquéfié organisé en Algérie


Créé en 2001 à Téhéran (Iran), le FPEG dont le siège a été installé à Doha (Qatar), compte 11 pays membres. Il s'agit de l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée Equatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et Venezuela auxquels se joignent deux pays observateurs, à savoir la Norvège et le Kazakhstan. 


La ville d’Oran devrait accueillir, au sein de son nouveau centre de conventions, les quatre mille délégués invités à la 16e conférence internationale du Gaz naturel liquéfié.

En effet, toutes les conditions humaines et matérielles ont été déployées afin d’assurer le succès de cette rencontre d’envergure internationale, même si le spectre du nuage islandais sur le continent européen a laissé planer le doute sur la défection de nombreux participants. Des participants qui, pour la plupart, se sont déplacés des quatre coins de la planète, puisque ce sont 62 pays d'Asie, d'Amérique, d'Europe, d'Australie et d'Afrique qui prennent part à cette rencontre. Des pays tels que les Etats-Unis, l'Espagne, l'Italie, la France, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Norvège, l'Australie, la Chine, la Russie, la Malaisie, la Thaïlande, la Corée du Sud, le Qatar, les Emirats Arabes Unis, l'Egypte, Oman et l'Angola.

Cette conférence dont les travaux vont être ouverts par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, va constituer un important événement regroupant les différents intervenants, experts et chercheurs nationaux et internationaux dans l'industrie du gaz pour échanger les expériences et les nouvelles données technologiques que connaît cette industrie.

15 ministres de l’Energie attendus

L’ordre du jour de la conférence porte, entre autres, sur les marchés et projets GNL, les développements commerciaux et techniques de cette industrie, la gestion des contraintes en matière de ressources et les problèmes que rencontrent les établissements GNL (opérations, entretien, vieillissement et formation) ainsi que les marchés de l’énergie compétitifs, tout ceci en attendant bien sûr, l’ouverture en parallèle, des travaux du 10e Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), dont la présidence est assurée par l’Algérie depuis le début de cette année 2010. Plusieurs ministres, dont 11 représentant les pays membres du forum, sont attendus également à cette rencontre prévue pour demain. Les participants, algériens et étrangers, auront à débattre, en plénière et en ateliers, des thèmes relatifs notamment à l'évolution du marché GNL dans le contexte de crise économique, les développements technologiques et les ressources non conventionnelles, les projets de GNL, les développements commerciaux et techniques, l'évolution des coûts d'investissements dans les projets de GNL ainsi que les questions liées à la sécurité et l'environnement. Les intervenants comptent également aborder les tendances en matière d'innovations techniques et commerciales, l'orientation du marché mondial du GNL, les tendances et les défis en matière d'économie d'échelle ainsi que les questions de sécurité, de gestion des actifs et de fiabilité associés aux installations vieillissantes. Plusieurs dirigeants de l'industrie mondiale GNL devraient intervenir pour débattre des thèmes et sujets prévus dans le programme de la conférence. Il s'agit, notamment, du ministre nigérian des Ressources pétrolières, Rilwanu Lukman, du vice-président du comité de gestion du groupe gazier russe, Alexander Medvedev, et du P-DG de la compagnie gazière qatarie, RasGas Company Limited, M. Hamad Rashid Al Mohannadi. D'autres responsables devraient également s'exprimer au cours de ce forum, dont des représentants d'institutions régionales et internationales ainsi que des managers de groupes gaziers internationaux. Dans un message adressé aux participants, le P-DG par intérim de Sonatrach, Abdelhafid Feghouli, a souligné que cette manifestation permettra à l'Algérie de partager avec la communauté mondiale son expérience en matière d'industrie gazière et ses expertises multiples dans le renforcement continu des capacités de liquéfaction du gaz naturel, la maîtrise des technologies et des opérations et les innovations générées dans la formation permanente pour l'acquisition des nouveaux savoirs et savoir-faire. Il faut dire que le marché spot du GNL enregistre, depuis 2009, une baisse importante des prix en raison de la hausse inattendue de la production gazière aux Etats-Unis, grand consommateur de cette énergie, favorisée par de nouvelles techniques d'extraction.
Le ministre a rappelé que ce forum, dont les pays membres assurent quelque 42% de la production totale mondiale du gaz et disposent de 73% des réserves mondiales de cette énergie, sera également une occasion pour dégager des recommandations « utiles » pour le marché international du gaz, notamment en ce qui concerne l'échange d'informations, de points de vue et d'expériences relatifs à tous les aspects de l'industrie gazière.
La 10e session du FPEG abordera, en outre, la possibilité de coopération avec les différents forums internationaux de l'énergie en vue de promouvoir l'industrie gazière et de renforcer son marché international, a-t-il encore indiqué.
M. Khelil a assuré, à ce titre, que la coopération avec des organismes comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et l'Agence internationale de l'énergie sera "fructueuse" pour le Forum et lui permettra d'atteindre ses nombreux objectifs. Pour rappel, ce forum se veut être une plate-forme d'études, d'échanges d'informations et d'expériences sur tous les segments de l'industrie gazière.
Créé en 2001 à Téhéran (Iran), le FPEG dont le siège a été installé à Doha (Qatar), compte 11 pays membres. Il s'agit de l'Algérie, la Bolivie, l'Egypte, la Guinée Equatoriale, l'Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinidad et Tobago et Venezuela auxquels se joignent deux pays observateurs, à savoir la Norvège et le Kazakhstan. 

Allant dans le sens de cette perspective, une étude initiée par l'Algérie et qualifiée de très importante par les pays membres, a été entreprise pour évaluer le bilan offre/demande de gaz naturel à moyen terme sur les principaux marchés de consommation. Les ministres vont donc débattre de ses conclusions dès demain, ce qui débouchera peut-être sur un plan d'action visant à élaborer une stratégie pour développer une véritable coordination entre pays membres, et ce afin d'anticiper les réactions des marchés gaziers.

Amel  Zemouri

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