mercredi, novembre 14, 2007

Les ministres du Pétrole et de l'Industrie confirmés à leurs postes

Le Parlement iranien a confirmé mercredi la nomination à leur poste des ministres en exercice du Pétrole Gholam Hossein Nozari et des Mines et de l'Industrie Ali Akbar Mehrabian.

MM. Nozari et Mehrabian, réputés proches du président Mahmoud Ahmadinejad, avaient été placés à ces postes en août après la démission de MM. Kazem Vaziri-Hamaneh et Ali Reza Tahmasebi.

Ces démissions avaient été interprétées comme le résultat d'un désaccord des deux ministres avec le président, et le souhait de ce dernier d'avoir une plus grande influence sur leurs ministères.

M. Nozari, qui a conservé jusqu'ici ses fonctions de directeur exécutif de la Compagnie nationale du pétrole iranien (NIOC), a été plébiscité par les députés, en recueillant 217 voix, avec 20 contre et neuf abstentions, sur 246 voix exprimées.

M. Mehrabian, qui était jusqu'à cet été le représentant spécial de M. Ahmadinejad à la commission sur la consommation de l'essence, a recueilli 174 votes, avec 49 contre et 18 abstentions.

Le président a défendu ses deux candidats devant les députés avant le vote. Il a souligné que M. Nozari a "passé l'essentiel de sa carrière au ministère du Pétrole et y a le soutien des employés".

M. Ahmadinejad avait eu le plus grand mal à faire accepter son choix d'un candidat pour le ministère du Pétrole en composant son gouvernement à l'été 2005. Deux de ses candidats avaient été rejetés et il avait préféré en retirer un troisième avant de présenter M. Vaziri-Hamaneh.

Ce dernier n'était pas à proprement parler un "pétrolier" et a eu du mal à s'imposer au sein de l'OPEP, où l'Iran occupe le deuxième rang en tant que pays producteur et exportateur.

M. Mehrabian, 38 ans, est une étoile montante au sein de l'équipe de M. Ahmadinejad, qui a démenti des rumeurs de presse selon lesquelles il aurait une relation familiale avec l'intéressé.

Mercredi le président l'a présenté comme "un spécialiste capable et religieux", ainsi qu'un "jeune homme doué qui prouve que la troisième génération de la révolution a quelque chose à dire".

Il a affirmé "le connaître après l'avoir rencontré à l'Université Elm-o-Sanat", où M. Ahmadinejad a étudié avant d'y enseigner lui-même.

En présentant sa démission surprise à la mi-août M. Vaziri-Hamaneh avait averti que l'Iran risquait une crise énergétique majeure d'ici quelques années, du fait de la hausse de la consommation intérieure.

Quant à M. Tahmasebi, il avait sévèrement critiqué la politique du président dans le secteur des mines et de l'industrie.

Il avait notamment pointé du doigt le gel des prix de vente de nombreux produits, le sous-investissement dans le secteur de l'énergie, et des changements de personnel qui lui étaient imposés.

Il avait aussi fait référence à l'influence selon lui indue de M. Mehrabian sur son ministère en dénonçant "l'ingérence de certains comités" dans son activité.

Source : AFP

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