vendredi, mai 08, 2015
Iran, veut devenir la première puissance regionale
vendredi, mai 01, 2015
mardi, avril 14, 2015
PSA Peugeot Citroën est prêt à revenir en Iran
Des Peugeot très populaires
Une implantation historique
Renault aussi est présent
dimanche, avril 05, 2015
dimanche, février 15, 2015
Energie: pays arabes et Iran vont investir 755 milliards de dollars sur 5 ans
Les pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA) vont investir 755 milliards de dollars dans des projets énergétiques au cours des cinq prochaines années en dépit de la chute des prix du pétrole, selon une étude de la banque d'investissement Arab Petroleum Investment Corp. (APICORP) publiée mercredi.
Le montant de ces investissements projetés sur la période 2015-2019 est quasiment stable par rapport à celui prévu pour la période précédente 2014-2018 (760 milliards de dollars), selon ce document de la banque, basée en Arabie saoudite.
Sur ces 755 milliards d'investissements, environ 42%, soit 316 milliards de dollars, seront dépensés dans la production d'électricité, 31% dans le pétrole et 27% dans le gaz, précise cette étude de la banque d'investissement Arab Petroleum Investment Corp. (APICORP), basée en Arabie saoudite.
La région MENA comprend tous les pays arabes ainsi que l'Iran, qui sont pour la plupart riches en ressources énergétiques.
Plus de trois quarts des investissements seront réalisés par huit pays: l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Algérie, l'Irak, l'Iran, Koweït, le Qatar et la Libye. Ces pays sont les plus gros détenteurs de réserves de pétrole et de gaz, rappelle l'étude.
jeudi, février 05, 2015
Accord entre l'Iran et la Russie pour faciliter les transferts monétaires bilatéraux
"Suite à des mesures prises par la banque Melli, de la République islamique d'Iran, les transferts d'argent entre l'Iran et la Russie sont possibles à tous les niveaux au travers de la banque moscovite Mir Business Bank et la section des changes de la banque Melli à Téhéran", a déclaré M. Sanaei lors d'une réunion avec un groupe d'industriels basés à Moscou.
Les obstacles préexistants tels que les tarifs douaniers élevés à l'exportation, les restrictions de transfert d'argent et les problèmes de visa ont dans l'ensemble été réglés, a poursuivi M. Sanaei.
L'Iran et la Russie prévoient de signer un protocole d'entente consulaire plus tard cette année pour créer un régime sans visa pour les hommes d'affaires et touristes iraniens et russes, a spécifié M. Sanaei.
Il a ajouté que la livraison de produits à la Russie via l'Arménie, l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan est la seule manière pour l'Iran de bénéficier de bas tarifs douaniers.
L'ambassadeur iranien avait annoncé le mois dernier que l'Iran prévoyait de signer un premier accord avec l'Union économique eurasiatique en 2015 afin de baisser les tarifs douaniers appliqués sur l'exportation de biens iraniens vers la Russie.
L'Iran et la Russie réfléchissent à l'établissement d'une banque commune pour régler leurs paiements mutuels en matière de commerce bilatéral, avait-il dit et d'ajouter : "Les deux parties prévoient de créer une banque commune ou un compte commun pour effectuer les paiements en rials iraniens et en roubles russes".
Source : Xinhua, 3 février 2015
Energie: pays arabes et Iran vont investir 755 milliards de dollars sur 5 ans
Le montant de ces investissements projetés sur la période 2015-2019 est quasiment stable par rapport à celui prévu pour la période précédente 2014-2018 (760 milliards de dollars), selon ce document de la banque, basée en Arabie saoudite.
Sur ces 755 milliards d'investissements, environ 42%, soit 316 milliards de dollars, seront dépensés dans la production d'électricité, 31% dans le pétrole et 27% dans le gaz, précise cette étude de la banque d'investissement Arab Petroleum Investment Corp. (APICORP), basée en Arabie saoudite.
La région MENA comprend tous les pays arabes ainsi que l'Iran, qui sont pour la plupart riches en ressources énergétiques.
Plus de trois quarts des investissements seront réalisés par huit pays: l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Algérie, l'Irak, l'Iran, Koweït, le Qatar et la Libye.
Ces pays sont les plus gros détenteurs de réserves de pétrole et de gaz, rappelle l'étude.
Source : Le Parisien, 4 février 2015
samedi, novembre 15, 2014
L'Indien RCF cherche à investir en Iran
Le groupe indien Rashtriya Chemicals and Fertilisers (RCF) envisage d'investir en Iran. La presse indienne rapporte que lors d'un point presse en Inde fin septembre, le groupe a indiqué qu'il prospectait actuellement pour trouver des partenaires potentiels en Iran pour la constitution d'une coentreprise et la construction d'un complexe.
Le projet nourri par RCF porte sur un complexe d'urée d'une capacité de 1,27 million de tonnes par an. Projet qui nécessiterait un investissement d'environ 800 millions de dollars (environ 630 M€). Le choix de l'Iran serait justifié pour un accès au gaz à faibles coûts.
En revanche, RCF précisait qu'un tel projet ne pourrait être mis en application tant que les sanctions économiques imposées à l'Iran n'étaient pas levées.
jeudi, novembre 06, 2014
Boeing autorisé à rompre l'embargo datant de 1979 avec l'Iran
L'avionneur américain a vendu des manuels d'avions, des dessins, des cartes et données de navigation à Iran Air pour 120.000 dollars.
Rentabilité de 10%
dimanche, octobre 12, 2014
Changements sociaux en Iran: le mariage temporel ou le sigheh
Source: RFI
Tout laisse à penser que l’avènement du futur est en œuvre et gestation en Iran dans la sphère privée. Notamment dans les changements que subissent le modèle traditionnel de la famille et les rapports entre les sexes.
Le vice-ministre iranien de la Jeunesse et du Sport, Mahmoud Golzari, a confirmé récemment l’opposition du gouvernement d’Hassan Rohani aux sites d’internet qui pratiquent le sigheh ou le« mariage temporel », car celui-ci, d’après le responsable iranien, sape plus que jamais le fondement de l’institution fragilisée de la famille en Iran. Dans une critique à peine voilée contre le clergé traditionnel, ardent défenseur du mariage temporel en Iran, le vice-ministre iranien a jugé aussi le sigheh comme étant « contre-nature » dans la mesure où par sigheh on cherche seulement à « structurer » le « comportement sexuel des jeunes » dans sa réalité, alors que le « but du gouvernement islamique doit être, d’après le responsable iranien, la sauvegarde et le renforcement de la famille à travers notamment le mariage en tant que tel. »
Par ailleurs, le général Esmail Ahmadi-Moghadam, chef de la police iranienne dont l’une des fonctions principales est de faire respecter la morale islamique dans tous les domaines, s’est à son tour inquiété de la baisse sensible du mariage et de l’augmentation continue du divorce et des rapports sexuels extraconjugaux dans le pays. Il a aussi alerté les autorités au sujet du nombre croissant des enfants issus des familles monoparentales et vivant en grande majorité avec leurs mères et favorisant dans le contexte d’une pauvreté accrue bien d’autres « difficultés sociales » (plus de 80% des mères des familles monoparentales en Iran sont sans ressources, tandis que le taux du chômage chez les femmes de moins de 30 ans est supérieur à 50%).
En effet, délivrer des actes de naissance pour des enfants issus du sigheh mais non reconnus par leurs pères est devenu un problème majeur pour la République islamique et cela en particulier dans des villes religieuses telles que Machhad ou Qom où le mariage temporel se pratique plus qu’ailleurs en raison du soutien du clergé chiite. Celui-ci est, en effet, la seule instance à avoir le monopole de valider ou d’invalider le contrat du mariage en général et le sigheh en particulier en échange, bien sûr, des sommes non négligeables.
Ce que cache et révèle le mariage temporel
Selon les résultats d’une enquête réalisée en 2008 par le ministère de la Santé en Iran, l’âge moyen de la prostitution dans ce pays est tombé sous la barre de 15 ans, tandis qu’il était à plus de 30 ans avant la Révolution islamique. Pis encore : il est aujourd’hui entre 12 à 13 ans d’après les études indépendantes qui confirment aussi que plus de 40% des prostituées de Téhéran considèrent leur activité comme une profession tandis que 11% exercent celle-ci au su (et avec l’aval) de leurs maris. Toujours selon les mêmes études, 50% des prostituées de Téhéran ont au moins un baccalauréat ou un diplôme universitaire et les femmes mariées s’adonnant à la prostitution sont plus nombreuses que les femmes non-mariées.
Mais le sigheh, qui peut ne durer que quelques dizaines de minutes, a aussi été, comme l’avoue implicitement le vice-ministre iranien du Sport, un moyen permettant au clergé chiite en Iran d’officialiser la prostitution et de camoufler sa tentative désespérée à s’adapter à une autre réalité qui lui échappe de plus en plus, à savoir : le libre rapport sexuel entre les femmes et les hommes qui ne reconnaissent absolument plus les normes et les règles qui leur ont été imposées moyennant l’intimidation durant les 36 dernières années.
Une autre enquête réalisée en commun en 2008 par le ministère de l’Education nationale et l’Assemblée islamique auprès de plus de 141 mille lycéens (filles et garçons confondus) révélait que près de 75% des ceux-ci ont déjà eu des rapports sexuels avec des partenaires différents ou considéraient ces rapports « normaux ». Elle révélait aussi que 80% des lycéennes ont eu des expériences sexuelles avant d’obtenir leurs bacs et que plus de 17% des lycéens et des lycéennes se déclaraient ouvertement « homosexuels » (ce qui peut être en partie le résultat de la répression systématique de l’hétérosexualité en dehors du mariage par le régime).
Confirmant le résultat de cette enquête, le vice-ministre iranien de la Jeunesse et du Sport, Mahmoud Golzari, précise aussi que le premier rapport sexuel chez les adolescents iraniens commence dès l’âge de 14 ans, c’est-à-dire au collège : chose qui était impensable à l’apogée de la modernisation du régime Pahlavi considéré cependant par le clergé chiite le symbole de la «décadence » et de l’« occidentalisation » forcée du pays.
Effondrement de la famille patriarcale
Certes, pour une société jeune comme l’Iran d’aujourd’hui où 71% de la population vivent dans les villes le sigheh a été aussi un dispositif pour poursuivre en matière de sexualité des pratiques qui vont au-delà des limites d’une théocratie désarmée face à la laïcisation des mœurs et l’effondrements des tabous. Cette laïcisation met en question le modèle de la famille patriarcale sur lequel a été fondé le gouvernement islamique. Elle ébranle l’ensemble d’un système de « surveillance et de punition » qu’a mis en place le régime iranien à travers le contrôle du corps féminin.
La seule et unique raison d’être du voile obligatoire en Iran est que celui-ci assure l’intimidation et donc le contrôle de toute une société à travers la répression du corps féminin et son rapport avec les hommes, c’est-à-dire l’autre moitié de la société. Or, c’est ce « dispositif répressif », le seul et unique rempart de la théocratie face à une société foncièrement laïque, qui est sur le point de s’effondrer aujourd’hui par le biais de la lutte des femmes, des nouveaux comportements sexuels et la désagrégation de la famille patriarcale ; désagrégation accélérée par une pauvreté qui touche désormais plus de deux-tiers de la population. Ce phénomène se constate aussi dans et par l’augmentation continue du divorce en République islamique.
Selon un autre rapport de l’Assemblée islamique en Iran, le taux du mariage a sensiblement baissé dans ce pays durant les dernières années en tombant sous la barre de –7% dans les villes et de -26% dans les villages. Cette baisse touche désormais les hommes de 25 à 29 ans et les femmes de 20 à 24 ans. Inutile de souligner qu’à quel point cette situation suscite l’inquiétude du Guide iranien qui a fait de l’augmentation de la population, c’est-à-dire au fond du renforcement de la famille patriarcale, un objectif stratégique voire vital pour la survie du système islamique.
Une sphère privée qui s’émancipe
Or, ces indices font partie d’un processus d’ensemble par lequel la sphère privée en Iran tente par des moyens différents de s’émanciper, de « se décoloniser », aurait dit le philosophe allemand Jürgen Habermas, par rapport aux contraintes et « impératifs » d’un système idéologique ayant perdu toute sa raison d’être. Elles montrent qu’il n’existe aucune étanchéité entre les sphères privée et publique et que les tentatives des Iraniens, jeunes ou pas, à se libérer dans le domaine privé finiront par soutenir une sphère publique, grâce notamment aux médias étrangers, à l’internet et à la lutte contre la censure et cela à l’ère des grandes révolutions communicationnelles. En Iran d’aujourd’hui se produit un processus semblable à ce qui s’est déclenché en Europe au sortir de la Renaissance et qui fut la formation d’une sphère publique d’opinion et d’action – d’une « société civile » au fond – comprise comme l’extension de la sphère privée et l’émancipation du modèle de la famille bourgeoise.
La transformation de la famille traditionnelle en Iran est partie intégrante d’une laïcisation en œuvre de la société. Elle pave, pour reprendre l’expression de Marcel Gauchet, le chemin d’une «sortie de la religion », ou d’une « société où la religion a un rôle structurant ». Elle rappellerait ce « ruse de la raison » dont parlait, par exemple, Hegel au XIXe siècle et qui devait par la médiation de la famille et de la société civile donner corps à l’Etat moderne comme une nouvelle « totalité éthique ». C’est donc l’émergence des « nouvelles significations sociales » que nous constatons aujourd’hui en Iran. Elles revendiquent leurs droits à travers les luttes permanentes contre les contraintes et les « significations » instituées d’un système devenu obsolète. La victoire dans ce conflit dépendrait beaucoup des femmes, mais aussi de la capacité de la sphère privée à faire émerger un espace publique d’opinion et de résistance comme support vital d’une société civile robuste.
http://m.rfi.fr/hebdo/20141010-iran-misere-sexuelle-mariage-temporel-sigheh-homosexuel-jeunes-prostitution/
lundi, septembre 15, 2014
Une firme américaine a annoncé vouloir investir en Iran dans un projet commun de production d'énergie
mardi, juillet 15, 2014
L’économie suisse fait les yeux doux à l’Iran
mardi, juillet 01, 2014
La nouvelles stratégie régionale de l'Iran
La situation chaotique des sunnites
Premièrement, la montée de l'Iran est le produit direct de la géographie transnationale chiite. Les Printemps arabes ont en quelque sorte activé l'identité régionale chiite. Du Liban à l'Iran, des pays du Golfe à l'Afghanistan, les chiites se sont organisés avec succès. Ainsi, une leçon majeure des Printemps arabes peut être tirée du rôle essentiel des réseaux religieux transnationaux. Même les critiques les plus ardents des mollahs en Iran peuvent, je pense, voir aujourd'hui l'importance vitale des réseaux.
Un Iran hybride pour la survie de sa stratégie
La grande stratégie de l'Iran peut-elle durer sur le long terme ? J'ai déjà mentionné le rôle des réseaux transnationaux informels dans le succès de l'Iran. Mais j'ajouterais maintenant que le succès à long terme de l'Iran requiert une combinaison de ses réseaux informels et de sa capacité formelle.
Mission parlementaire française en Iran
Une mission parlementaire française a séjourné du 24 au 27 juin en Iran pour des entretiens ayant porté notamment sur le dossier nucléaire et la situation en Irak, a annoncé aujourd'hui l'un de ses participants, le député UMP Jacques Myard, dans un communiqué. "Cette visite s'est inscrite dans le cadre de la diplomatie parlementaire (...) à un moment où doit se jouer à Vienne, d'ici le 20 juillet, une phase décisive avec Téhéran sur le dossier nucléaire", précise-t-il.
La délégation parlementaire était conduite par Odile Saugues (SRC), vice-présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale. Elle comprenait également Philippe Mallé (SRC) et Jean-Luc Reitzer (UMP), tous deux aussi de la commission des Affaires étrangères.
Les parlementaires, poursuit le communiqué, ont été reçus par plusieurs officiels iraniens. L'un d'eux, le vice-ministre des Affaires étrangères, Takht-Ravanchi, l'un des négociateurs sur le nucléaire, a déclaré à ses interlocuteurs qu'il se rendait "à Vienne avec la volonté d'aboutir", dit M. Myard.
Les discussions entre les grandes puissances du groupe 5+1 et l'Iran doivent reprendre le 2 juillet à Vienne sous la conduite de Mme Ashton et du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Les 5+1 souhaitent obtenir avant le 20 juillet un accord avec l'Iran sur le nucléaire.
"La position iranienne peut être résumée d'une phrase: +si nos intérêts nationaux sont mis en danger, nous ferons ce qui doit être fait", écrit à propos de l'Irak Jacques Myard dans le communiqué.