lundi, juillet 12, 2004

L’investissement étranger en Iran

Les IDE en Iran se heurtent à plusieurs obstacles, tant d’ordre interne (règles très restrictives, prépondérance de l’Etat dans l’économie, qu’il contrôle à hauteur de 85%) qu’externe (loi d’Amato interdisant, y compris pour les sociétés non-américaines, les investissements dans le secteur pétrolier ou parapétrolier au-delà de 20 M USD).

Dans ces conditions, les flux d’IDE se trouvent fortement contraints. Même si l’évaluation de leur montant reste extrêmement aléatoire, le chiffre avancé par le FMI (international financial statistics) de 200 M USD pour 2002 (après 94 M USD en 2001 selon la même source) témoigne de cette faiblesse. Il est vrai cependant que les IDE stricto sensu ne reflètent pas la réalité des financements opérés en Iran par des sociétés étrangères, qui peuvent prendre par exemple la forme de contrats de buy-back, dont l’importance est considérable (ainsi les phases 2 et 3 de South Pars, financées pour 2 Mds USD par Total).


+loin

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