Dans ce climat particulier, la Norvège va ouvrir une ligne de crédit d'un milliard de dollars (887 millions d'euros) pour l'Iran, a annoncé mercredi la République islamique à la suite d'une rencontre entre les ministres des Affaires étrangères des deux pays à Téhéran.
Mohammad Javad Zarif et Borge Brende ont signé trois accords de "crédit à l'exportatio visant à financer "des projets de développement et d'infrastructures", a indiqué le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le fonds de pension public norvégien, plus gros fonds souverain au monde, est de nouveau autorisé à acheter des obligations d'État iraniennes grâce à l'accord sur le programme nucléaire de ce pays, a annoncé jeudi 18 février la Norvège.
"Le ministère des Finances a donc, en accord avec le ministère des Affaires étrangères (...), décidé que les restrictions concernant le négoce d'obligations d'État iraniennes sont levées", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le fonds, qui pèse près de 7.000 milliards de couronnes (environ 735 milliards d'euros), avec un objectif de 35% sous forme d'obligations, ne pouvait plus, depuis janvier 2014, acheter des titres de dette en Iran, soumis à des sanctions internationales. Au même titre que la Syrie et la Corée du Nord.
L'accord conclu le 14 juillet 2015 à Vienne entre l'Iran et le groupe P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne) limite le programme nucléaire iranien au nucléaire civil en échange d'une levée progressive et réversible des sanctions économiques imposées à l'Iran depu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire