samedi, octobre 23, 2010

L'économie iranienne serait au bord de l'effondrement

Par RFI, octobre 2010

L'économie iranienne au bord de l'effondrement. C'est ce que révèle un rapport confidentiel adressé fin septembre au guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei. Ce document, auquel le journal français Les Echos a eu accès, estime que si des mesures sévères ne sont pas prises rapidement, l'économie pourrait s'effondrer « dans moins d'un an ».

Durement fragilisée par la crise mondiale, l'économie iranienne a dû également faire face à un durcissement des sanctions internationales. Des sanctions que le rapport de la Banque centrale chiffre à plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Mais pour Fereydoun Khavand, spécialiste de l’Iran, les problèmes de l’économie iranienne sont avant tout internes : « Depuis deux ou trois ans, il n’existe pas de politique économique. C’est un pays qui vit au jour le jour uniquement en s’appuyant sur le marché pétrolier. Et d’ailleurs, le marché pétrolier est le seul moyen permettant au régime de se maintenir parce qu’il y a quand même, chaque mois, sept milliards de dollars qui rentrent dans les caisses de l’Etat ».

Fereydoun Khavand reconnaît toutefois que l'isolement de l'Iran sur le plan économique s'est accentué ces derniers mois : « Les Emirats arabes unis et Dubaï en particulier jouent un rôle extrêmement important pour l’économie iranienne. C’est un peu le rôle de Hong Kong à l‘époque maoïste. Et lorsque les banques émiraties ont commencé sous la pression américaine à exercer des pressions sur le système financier iranien, bien sûr cela a encore accentué la crise économique ».

Une crise qui devrait se déplacer sur le front social. Le gouvernement a en effet décidé d'arrêter à partir du 23 octobre de subventionner les produits de première nécessité et l'énergie.

L'économie iranienne serait au bord de l'effondrement

Par RFI, octobre 2010

L'économie iranienne au bord de l'effondrement. C'est ce que révèle un rapport confidentiel adressé fin septembre au guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei. Ce document, auquel le journal français Les Echos a eu accès, estime que si des mesures sévères ne sont pas prises rapidement, l'économie pourrait s'effondrer « dans moins d'un an ».

Durement fragilisée par la crise mondiale, l'économie iranienne a dû également faire face à un durcissement des sanctions internationales. Des sanctions que le rapport de la Banque centrale chiffre à plusieurs dizaines de milliards de dollars.

Mais pour Fereydoun Khavand, spécialiste de l’Iran, les problèmes de l’économie iranienne sont avant tout internes : « Depuis deux ou trois ans, il n’existe pas de politique économique. C’est un pays qui vit au jour le jour uniquement en s’appuyant sur le marché pétrolier. Et d’ailleurs, le marché pétrolier est le seul moyen permettant au régime de se maintenir parce qu’il y a quand même, chaque mois, sept milliards de dollars qui rentrent dans les caisses de l’Etat ».

Fereydoun Khavand reconnaît toutefois que l'isolement de l'Iran sur le plan économique s'est accentué ces derniers mois : « Les Emirats arabes unis et Dubaï en particulier jouent un rôle extrêmement important pour l’économie iranienne. C’est un peu le rôle de Hong Kong à l‘époque maoïste. Et lorsque les banques émiraties ont commencé sous la pression américaine à exercer des pressions sur le système financier iranien, bien sûr cela a encore accentué la crise économique ».

Une crise qui devrait se déplacer sur le front social. Le gouvernement a en effet décidé d'arrêter à partir du 23 octobre de subventionner les produits de première nécessité et l'énergie.

Les conditions sont donc remplies pour inciter les autorités iraniennes à changer de politique.